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Hommage au Président Alphonse Massamba-Débat

Par • 31 Juil 2010 • Catégorie: Évènements, kongo kultur

Alphonse Massamba-DébatHommage au Président Alphonse Massamba-Débat

à Paris, le 13 juin 2009

Kongo Kultur Vol.1 n°3-4, 2009, publié en juillet 2010

Mawawa Mâwa-Kiese (Sous la dir.)

ISSN : 2102-4030 / ISBN : 2-84220026-8

Livre avec DVD Collé en 3ème de couverture

Folio : 64 pages / Format : 150*210mm / Poids 122 gr / Prix: 20€ / Date de parution: 23 juillet 2010

Un chant du terroir à écouter pour méditer. Cliquer sur le lien suivant  : CongoOhCongo

Dans cette brochure figurent : – Plusieurs articles dont un dossier relatif à l’hommage rendu au président Alphonse Massamba-Débat, à Paris, le 13 juin 2009.

– Un DVD de 1 heure 24 mn relatant les interventions majeures du café littéraire consacré à l’oeuvre du président intitulée Pensées et Actions Politiques, et publiée en deux tomes aux éditions Paari. Intervenants : Maboungou-Mbimba Antoine ; Sangou-Trilland Jean-Claude ; Lemotieu Martin ; Goma-Loussakou Félix.

DVD collé en page 3 de couverture

– Des animations musicales offertes par un duo d’artistes-comédiens : Matsiona Barnabé (Ya Tsiona) et Keta Ganga Ange.

– Chansons incorporées : Le Bûcheron de Franklin Boukaka ; Tongo étani na mokili ya Congo des Bantous de la Capitale. Le café littéraire se clôture par l’Hymne aux Martyrs (Mpasi zo) de Jacques Loubelo, improvisé par le duo, accompagné de Mawawa Mâwa-Kiese pour la circonstance.

Bon de commande à Télécharger : Kokv134pub

Fil Conducteur : Sous la direction de Mawawa Mâwa-Kiese : Directeur des éditions Paari, Mr Mawawa est physicien. Docteur en Sciences (Physique des Solides), Thèse unique obtenue à Orsay (Univ. Paris XI) en 1988 – Jury dirigé par Albert Fert, Prix Nobel de Physique 2007 –, Mr Mawawa est enseignant-Chercheur. Fondateur des éditions Paari en 1989, il a assuré la coordination ainsi que la publication de l’oeuvre du président A. Massamba-Débat en deux tomes, sous la houlette de Mbuta Muntu (Doyen) Maboungou-Mbimba Antoine. Auteur de plusieurs articles de vulgarisation scientifique, il est co-auteur de l’Hommage scientifique rendu à Cheikh-Anta-Diop, à l’occasion du Colloque sur l’Idée d’une renaissance africaine, comme paradigme de refondation, qu’il avait co-organisé à l’ACCT en janvier 2000.

Nsona Diambu



Afrique-Caraïbe : Cinquantenaire d’Indépendance ou de Dépendance ?

Par • 11 Juil 2010 • Catégorie: Actualités

NetNegmarronEn l’honneur à Haïti, première République Noire indépendante. De Toussaint-Louverture à Nelson Mandela, en passant par Nkwame Nkrumah, Lumumba : Afrique-Caraïbe : Cinquantenaire d’Indépendance ou de Dépendance ?

Samedi 24 juillet 2010, de 18h00 à 23 h à Paris

Lieu : AGECA, 177, rue de Charonne, 75011 Paris, Métro : Alexandre Dumas, ligne 2.

Droit d’entrée unique 5€

Tableronde

Télécharger le fichier PDF : Tableronde

Argumentaire sur la Table Ronde du 24 juillet 2010

Trois moments importants :

1-Mbongui Ya Ndubukula avec la dédicace des livres suivants : –Dictionnaire des Œuvres littéraires congolaises : Noel Kodia Ramata / –Elements de cours de Sociologie : Ferdinand Mbah / -Malaki Mâ Kongo 1991-2010 : Masengo Ma Mbongolo / –Revue Kongo Kultur, vol. 1 n° 3-4 : Guy Alexandre Sounda et Mawawa Mâwa-Kiese / -Hommage à Alphonse Massamba-Débat du 13 juin 2009 (Extrait vidéo) / -Le Vodou Haïtien vu avec les yeux d’un Kongo d’Afrique : Masengo Ma Mbongolo / -Hommage à Cheikh Anta Diop : Mboka Kiese et Mawawa Mâwa-Kiese /

2-Compte Rendu du festival  Malaki Mâ Kongo :

Crendu

De Nzongo Wasemo à Rhode Makoumbou, une continuité de la culture Kongo selon le principe sacré de Maba ma Ntseke (Les palmiers de la savane) s’est opéré ce 17/04/2010. Nkuka ba dia nseke, di fua di sasa, Mono mpana na didi, Luvuezo ngonguani, / Nkuka est un palmier de la savane, Il meurt et renait, Moi j’ai juré, Je déteste l’humiliation,/

Malaki Mâ Kongo à Paris a été un moment unique. Ce mbongui d’une journée a opéré une transmission du flambeau de la culture kongo d’une génération à l’autre. Des doyens d’âge tels que Nzongo Wasemo prince du Walla, Kisukidi le griot gardien du temple Kongo, Don Fadel le salséro,  Nkounkou d’Oliveira l’intarissable puits de la sagesse ngunza, KInsa Gabriel le nzonzi griot du village, ont livré leur savoir faire à une génération montante incarnée par l’audacieuse Rhode Makoumbou avec ses sculptures surdimensionnées, Jackson Babingui, Lulendo mvulu, Keta Ngaga Ange, Ne Nkamu Luyindula…

Le festival Malaki a été organisé sous le double sceau de Malaki Ma Kongo Italie et de Makitec / Editions Paari, avec l’aide précieuse d’Expressions Noires animée par Melle Jessica Rey. Le compte rendu complet est téléchargeable sur le fichier PDF suivant : CpteRenduMLK

Un DVD de 2 heures est en cours de finalisation. Il sera présenté en avant première ce samedi 24 juillet 2010 à l’AGECA, et sera disponible au prix de 20€, accompagné d’un feuillet. D’autres DVD seront disponibles parmi lesquels : Le DVD sur le bicentenaire de l’indépendance d’Haîti ; / Le DVD sur l’hommage à Alphonse Massamba-Débat du 13 juin 2009.…

Mais aussi au cours de cette journée, seront jetées les bases pour une seconde édition de Malaki Mâ Kongo à Paris en 2012. Tous ceux qui souhaiteraient y prendre part peuvent commencer à s’inscrire. Comme au bon vieux temps, le Malaki se déroulera sur trois jours avec les mêmes pôles d’intérêts : Les Stands, La Musique, les Communications des porteurs de projets, la gastronomie kongo etc.

3-Indépendance ou Dépendance ?

Avec ce cinquantenaire, nombreux sont ceux qui se posent la question suivante : De Toussaint-Louverture à Nelson Mandela, en passant par Nkwame Nkrumah, Lumumba : Afrique-Caraïbe : Cinquantenaire d’Indépendance ou de Dépendance ?

Il s’agit là d’une question pertinente. D’aucuns pensent que ce qui s’est célébré à Kinshasa, ce 30 juin 2010, matérialisait le demi-siècle de notre « Kimpwanza » liberté. D’autres personnes n’hésitent pas à démontrer que ce 30 juin 2010 – fêté de manière grandiose, avec comme plat froid à l’entrée du banquet, l’agneau récemment sacrifié du nom de Floribert Shebeya-, signe un nouveau départ, fait de désillusions et de déconstructions comme en 1960.  La saison congolaise découverte par Césaire Aimé continue son chemin.

De Kinshasa à Paris, le scénario est quasiment le même. Les armées africaines vont marcher sur le pavé des champs Elysées pour prouver leur éternelle Dépendance avec l’Europe. D’où la nécessité d’une réflexion approfondie sur ce qui est en train de se célébrer actuellement entre l’Afrique et l’Europe. Ne s’agirait-il pas d’une grande désillusion qui cette fois-ci va de nouveau endormir les consciences africaines et caribéennes pour cinq siècles de plus ? Rendez-vous en l’an 2510 lorsque se contera l’histoire des Noirs, une espèce humaine Sans Terre Fixe (S.T.F.) sur la planète terre pour cause de non adaptation à la mondialisation. Sous prétexte de louer les terres africaines au capital étranger sans garantie, celles-ci deviendront la propriété exclusive de ceux qui les exploitent. Ceux de nos descendants qui auront échappé aux génocides itératifs programmés, notamment dans le bassin du Congo, étudieront une histoire fabriquée ailleurs, leur contant cette fois-ci, nos ancêtres les Mongols, malgré le paradoxe racial patent. Car la domination économique qui est en train de s’installer insidieusement, entraînera ipso-facto l’annihilation de nos cultures ancestrales, pour engendrer une soumission culturelle irréversible. Après la perte de l’Egypte antique, les Noirs avaient pu émigrer en Afrique Centrale parce que la planète recelait encore d’espaces vides. Nous ne sommes plus au moyen âge, où nous pourrions encore vendre ce que nous possédons déjà pour aller occuper un autre continent, un autre nouveau monde. En vendant nos terres, en perdant notre espace géographique, nous devenons les acteurs de notre propre génocide… Il y a entre l’homme et la terre une alliance existentielle indissoluble. Les différents peuples existant sur terre se reconnaissent par leur appartenance géographique.

Du XVème au XIXème siècle, certains patriarches africains, qui participaient à l’esclavage en servant d’intermédiaires avec les négriers européens, en contrepartie de la pacotille, trouvaient cette maudite transaction, normale pour l’époque… Les temps ont pourtant changé. Les responsables politiques africains se félicitent de vendre leurs terres aux multinationales, pour déposséder leurs populations, contraintes dans la précarité et donc la disparition…

Célébrer l’utopie des Indépendances dans les coulisses de celui qui tient la laisse, pour continuer à vous subjuguer, telle est la nouveauté de la dangereuse relation Europe-Afrique.

Quelles leçons l’Afrique peut-elle tirer de l’Indépendance d’Haïti ? Quelle est la clé d’une véritable indépendance politique ? Ces cérémonies ne consolident-elles pas  une Dépendance congénitale à laquelle s’est accoutumée l’élite politique africaine ?

Ces questions d’actualité sont très sensibles et délicates. Elles seront traitées autour d’une table ronde animée par Michel Faye et Martin Lemotieu. Ce qui facilitera la participation du public. Nul n’est détenteur d’une science infuse ou d’une vérité vraie sur les problématiques contemporaines qui tournent autour de la construction d’un village planétaire. Ceux qui ont des observations sur la question et/ou des communications pourront les apporter en vue de publication.

4-Programme itinérant :

18h – 18 h 30 : Accueil des invités

18h30 – 19h : Boissons, Collations, visite des Stands / -Dîner intitulé « La Soupe de l’Indépendance ». Jadis interdite aux esclaves, elle est devenue un repas national, dégusté dans tous les foyers, le 1er janvier, jour de l’indépendance de Haïti

19h-19h30 : « Les berceuses kongo » avec Mama Maloumbi Ma Ntombo / Poésie en Kikongo avec Mbuta Masengo Ma Mbongolo « Bua keti ban si buabuneeeeennn !!! » (Un autre monde est possible)

19h30-19h45 : 1er extrait vidéo sur la XIXème édition du Festival Malaki Ma Kongo à Paris, avril 2010.

19h45-20h30 : Mbongi Ya Ndubukulu avec les éditions Paari

Dictionnaire des Œuvres littéraires congolaises : Noel Kodia Ramata

Elements de cours de Sociologie : Ferdinand Mbah

-Malaki Mâ Kongo 1991-2010 : Masengo Ma Mbongolo

-Revue Kongo Kultur, vol. 1 n° 3-4 : Guy Alexandre Sounda et Mawawa Mâwa-Kiese

-Hommage à Alphonse Massamba-Débat du 13 juin 2009 (Extrait vidéo)

-Le Vodou Haïtien vu avec les yeux d’un Kongo d’Afrique : Masengo Ma Mbongolo

-Hommage à Cheikh Anta Diop : Mboka Kiese et Mawawa Mâwa-Kiese

20h30 – 21h 30 : Table ronde : Thème : De Toussaint-Louverture à Nelson Mandela, en passant par Nkwame Nkrumah, Lumumba : Afrique-Caraïbe : Cinquantenaire d’Indépendance ou de Dépendance ? Animée par Michel Faye (Panafricaniste, Historien) et Martin Lemotieu (Panafricaniste, critique littéraire et Enseignant-Chercheur)

21h30-21h45 : 2ème extrait vidéo sur la XIXème édition du Festival Malaki Mâ Kongo, paris avril 2010.

21h45-22h15 : Extrait du documentaire vidéo sur le bicentenaire d’Haïti de Masengo Ma Mbongolo

22h15-22h45 : Compte rendu du Festival Tricontinental Malaki Ma Kongo. XIXème éditionà Paris le 17 avril 2010 / Témoignages et prospective sur Malaki Mâ Kongo à Paris en 2012

22h45 : 3ème extrait vidéo sur la XIXème édition du festival Malaki Ma Kongo à Paris, avril 2010

23h : Fin de la soirée

Rubrique réalisée par Nsona Diambu



DICTIONNAIRE des Œuvres Littéraires Congolaises

Par • 20 Avr 2010 • Catégorie: Café littéraire, Évènements, Nouveautés

netcouvDICTIONNAIRE Des Œuvres Littéraires Congolaises

Auteur : Noël Kodia Ramata

Folios : 530 pages

Format : 150*210 mm : EAN : 9782842200428

Poids : 711 gr. ; Prix : 30 €

Date de parution : 17 avril 2010

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Problématique

Ce premier Dictionnaire des œuvres littéraires congolaises est un travail de pionnier réalisé par Noël Kodia-Ramata. Il se propose de couvrir la quasi-totalité de la création littéraire, allant de la période de Jean Malonga à celle de Jean-Baptiste Tati Loutard. Dans la pratique, malgré sa bonne volonté, l’auteur n’a pas pu mettre la main sur toutes les œuvres de l’époque concernée.

Dans cet ouvrage, Noël Kodia-Ramata nous fait découvrir les prosateurs qui se sont fait remarquer pendant une cinquantaine d’années, avec des œuvres qui ont influencé la littérature africaine et francophone.

De 1954 à 2005, la république du Congo-Brazzaville a produit plus de cent cinquante romans et recueils de nouvelles. Ce Dictionnaire vient s’ajouter aux deux Anthologies écrites par Jean-Baptiste Tati Loutard, sur l’abondante production littéraire congolaise. Déjà dans les années 80, Alain Rouch et Gérard Clavreuil remarquaient que « la littérature congolaise, compte parmi les meilleures, les plus prolifiques et les plus homogènes d’Afrique noire. » L’époque qui va de 1954 à 2005 peut être considérée comme le premier âge d’or de la littérature congolaise en général, et de la prose narrative en particulier.

Noël Kodia-Ramata présente ici un travail didactique qui, de notre point de vue, sera un outil de référence pour les élèves, étudiants, enseignants et chercheurs sur la littérature congolaise. Avec les morceaux choisis des dix premiers grands romanciers et nouvellistes congolais – c’est l’auteur qui dresse ce tableau d’honneur –-, vingt huit textes sont proposés en lecture pour toucher du doigt la richesse et la diversité de cette littérature.

Ce cliché de l’écrit chez les Congolais de Brazzaville, dans cette période allant de 1954 à 2005, montre en définitive, comment les faits socio-politiques, qui se sont déroulés dans ce pays, ont largement influencé la création littéraire et artistique.

photonetL’auteur : Noël Kodia Ramata

Docteur en littérature française de l’Université Paris IV (Sorbonne), Noël Kodia a enseigné les littératures congolaise, française et francophone à l’Ecole Normale Supérieure de Brazzaville (Université Marien Ngouabi). Il s’intéresse à la recherche au niveau du roman congolais, français et francophone. Auteur de nombreuses critiques, publiées dans la presse nationale et internationale, ce Dictionnaire est son quatrième ouvrage.

Pour télécharger le bon de commande : Kodiapub1

Quelques extraits de l’ouvrage :

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Rubrique réalisée par Nsona Diambou



Festival Tricontinental : Culture, Art et Musique panafricaine

Par • 2 Mar 2010 • Catégorie: Actualités

badgeFestival Tricontinental : Malaki Mâ Kongo : XiXème édition

Journée de la diversité culturelle africaine pour une solidarité avec le terroir

En partenariat avec la Mairie du 11 ème arrondissement de Paris,

Avec le Vénézuela comme invité Officiel,

Avec Haïti comme pays bénéficiaire des Actions de solidarité

Date : Le samedi 17 avril 2010

Lieu : Salle Olympe De Gouges, 15 rue Merlin, 75011 Paris

Heure : De 10 heures à 21 heures

Activités :

A/ Exposants

-Stands de Livres ;

-Stands de réalisations artisanales

-Stands de musique et d’instruments Kongos (Sanza, Ngoma ya Kongo) ;

-Stand de Masques (La danse des Sorciers) ;

-Stand de Sape ;

-Restauration africaine (Repas sur place).

B/ Conférences thématiques :

-Mondialisation économique et enjeux panafricains au sein de  l’espace Kongo ;

-Spiritualité ancestrale Kongo :  Kingunza, Vaudou Haïtien, rites Bayombe, rites Bayombe du Panama, rites Yoruba ;

-Banque éthique de la Diaspora africaine ;

-Ecriture mandombe : Quelle école pour l’espace kongo;

-Sape et paradoxes urbains en Afrique centrale.

Sape et Paradoxes urbains en Afrique Centrale;

C/ Programme Musical  et Théâtral :

-Théâtre et tradition Kongo : Ne Nkamu Luyindula, Massengo Ma Mbongolo, Albert Kisukidi, Gabriel Kinsa, Keta Nganga Ange, Barnabé Matsiona…

Ngoma Ya Kongo : Sous la Direction de Michel Rafa et les Ballets Théâtre Lemba, avec la participation de Emile Biayenda, Karata, …

Musique Moderne : Sous la direction orchestrale de Jackson Babingui :

Avec la participation de :  – Lulendo Mvulu, la référence musicale de l’Angola, maître de la Sanza ;

– Nzongo Soul, le créateur des Walla players au Congo ;

– Jackson Babingui, une étoile montante de la musique congolaise ;

-Yous Banda ;

– Don Fadel Nsemo avec Likembe Con Salsa.

Un répertoire riche et diversifié qui puise aux sources kongo de la musique panafricaine moderne (Rumba, Salsa, Makossa, Soukous, Zouk, etc.)

Documents à télécharger

Dossier du festival :DossierMMK

Dépliant du Festival : prospectus_WEB

Exposants : Fiche de renseignements pour la tenue d’un stand. FicheStand

Quelques photos d’artistes et musiciens

NzongoSoulLulendo

Nzongo Soul                                                                                        Lulendo Mvulu

JacksonBemba

Jackson Babingui                                                                    Lolita Bemba Thebeau

Karata1Yatsiona

Karata                                              Barnabé Matsiona

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Le Polygame                                Rhode Makoumbou. Sculpteuse, peintre.

Secrétariat du Festival

Pour toutes autres questions relatives au festival (Participation, Stand,… ), vous pouvez nous rencontrer aux heures et dates suivantes à la Maison des Associations du 11ème ( Association Expressions Noires), 8 rue du Général Renault, 75011 Paris. Métro ligne 9, Saint Ambroise ou Voltaire.

Date Heure Salle

06/03/2010                        15h-18h               2

13/03/2010                        15h-18h               2

20/03/2010                        15h-18h               2

25/03/2010                        15h-18h               2

01/04/2010                        15h-18h               2

08/04/2010                        15h-18h               2

15/04/2010                        15h-18h               2

16/04/2010                        10h-18h               2

Contacts :           Mawawa Mâwa-Kiese (0676741458)

Biangué Ernest (0610541172)

Mail : malakimakongo@ymail.com  (Voir lien sur Facebook)



Le criticisme kantien

Par • 17 Jan 2010 • Catégorie: Actualités, kongo kultur

Mbokakant0001Le criticisme kantien :

Une critique de Emmanuel Kant : Introduction à sa philosophie critique de David Mavouangui

Par Mboka Kiese

Liminaire : Ouvrage paru en 2003, aux éditions Paari, Emmanuel Kant : Introduction à sa philosophie critique de David Mavouangui, est un ouvrage didactique adapté aux étudiants toutes disciplines confondues.  Surtout chez ceux qui s’orientent en sciences exactes. Kant demeure un philosophe actuel, intemporel.  Mr Mboka Kiese a tenu à nous proposer sa critique sur cet opuscule du « Teatcher »… Mavouangui.

L’ouvrage coûte 23€ et est disponible aux éditions Paari, ou chez tout bon libraire, via le réseau dilicom, la fnac, amazon.fr, decitre, chapitre.com, l’Harmattan, erasmus,  etc.

Le criticisme Kantien par  Mr Mboka Kiese

1. Introduction.La critique est aisée, et l’art est difficile“, attire notre attention (Philippe Néricault dit Destouches). Nous en convenons. Critiquer n’est pas censurer. La critique dissout le dogmatisme de l’entendement. Elle introduit la discussion face l’absoluité de la pensée. L’esprit critique, haro sur l’esprit de critique, participe de l’émulation intellectuelle . Notre approche est une critique de l’esprit du livre  du Professeur Mavouangui. La philosophie classique allemande depuis Kant jusqu’à Marx, en passant par Hegel, demeure une pierre d’achoppement dans la trajectoire de tout penseur scientifique. Celui-ci ne peut en faire l’économie. L’épistémologie des mathématiques contemporaines est entachée de l’œuvre de Kant. La philosophie critique est une propédeutique à l’abstraction scientifique..

Pour télécharger la suite, cliquer sur le lien : kokultv2n2921

Quelques pages de l’ouvrage :

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Malaki Ma Kongo : Festival de la Paix

Par • 5 Jan 2010 • Catégorie: Actualités, Évènements, kongo kultur

malaki1La XIXème Édition du Festival Tricontinental

MALAKI MA KONGO

Le samedi 17 avril 2010 de 10 heures à 22 heures

Salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin, 75011 Paris (France)

Liminaire

Après dix ans d’incubation en Europe (Italie & France), voici enfin la XIXème édition du Festival Tricontinental Malaki ma Kongo section Europe sous le thème « Journée de la diversité culturelle africaine pour une solidarité agissante avec le terroir ».

Que signifie Malaki ma Kongo ?

-Malaki est le terme consacré pour désigner la fête, ou le festival qui se déroule souvent autour d’un grand feu de bois.

-Kongo est un vocable qui a plusieurs interprétations. Ici, Kongo considéré comme extension du verbe « Kânga » (sceller), symbolise l’arbre de paix (in N’Kounkou D’Oliveira, Kongo Langue et mystères, T.1, Les portes secrètes du Ki-Ngunza, Lille, éditions NK, 2007).

Ainsi Malaki ma Kongo n’est rien d’autre que le Festival de la Paix… Pour en savoir plus, télécharger : kongokulturn°2228b

publicitaffiche

Le programme définitif du Festival sera publié le 01 mars 2010.

Les artistes intéressés, les éditeurs et autres associations soucieux de disposer d’un stand pour faire connaître leurs activités, peuvent déjà faire la demande d’un formulaire de participation aux organisateurs de Malaki Ma Kongo.

Voir à cet effet les adresses ci-dessous. Vous pouvez vous adresser en Italie ou en France pour tout contact.

Malaki Ma Kongo-Italie

Masengo Ma Mbongolo

14 Via Treccani,

421122 Reggio Emilia

Italia

(+39) 349 33 29 339

info@malakimakongo.net

www.malakimakongo.net

Makitec / Paari

Mawawa Mâwa-Kiese

83, rue de Reuilly,

Chez publiprovence

75012 Paris (France)

00 (33) 06 76 74 14 58

edpaari@yahoo.fr

www.cafelitteraire.fr



Point de Presse : Mémorandum sur l’élection présidentielle du 12 juillet 2009 au Congo-Brazzaville

Par • 23 Nov 2009 • Catégorie: Actualités, Nouveautés

memo005Mémorandum sur l’élection présidentielle

du 12 juillet 2009 au Congo-Brazzaville

Auteur : Le Congrès du Peuple, sous la dir. de Marcel Guitoukoulou

Collection : Sciences Politiques

Folios : 96 pages ; Parution : 20 nov. 2009

Editeur : Paari ; ISBN : 2-84220-044-2

Format : 12,5*19,5cm ; Poids : 119 g ; Prix : 8€

Point de Presse,  Présentation du Mémorandum

Par le Dr Marcel Guitoukoulou

Date : Vendredi  11 décembre 2009 à 18h45

Lieu : Press Club de France

Adresse : 08, rue Jean Goujon, 75008 Paris

Contacts presse : 06 24 65 45 59 (bleupal@yahoo.fr) / 06 63 32 95 45 (massambacis@yahoo.fr)

Télécharger l’invitationPressClub20deFranceconférence[1]

Problématique

Pour télécharger le bon de commande, cliquer sur : Memopub1

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Liminaire

Quel type d’évènement politique s’est passé au Congo-Brazzaville le 12 juillet 2009 ?

– A N’Tamo, pardon Brazzaville pour la colonie, il y a eu soit-disant des élections présidentielles.

– Pour le Congrès du peuple, auteur du Mémorandum, il n’y a pas eu élections présidentielles au Congo-Brazzaville, le 12 juillet 2009. L’auteur, documents et preuves à l’appui, démontre ce qui s’est réellement passé à Brazzaville et ce qu’en pense la presse internationale. Cette chose honteuse et inique qu’on a vue au Congo-Brazzaville en ce 12 juillet 2009 est innommable. Elle ne peut s’identifier qu’à une farce électorale. En bref, il n’y a pas eu d’élections présidentielles au Congo-Brazzaville. Voilà ce que démontre l’ouvrage intitulé « Mémorandum sur l’élection présidentielle du 12 juillet 2009 au Congo-Brazzaville » publié ce 20 novembre 2009 par les éditions de la Pan-Africaine Revue de l’Innovation (PAARI).

 

La farce électorale du 12 juillet 2008

Fanny Pigeaud envoyée spéciale du journal français libération à Brazzaville, dans sa livraison du 15 juillet 2009, montre à travers un papier clair, court et concis, intitulé Sassou-Nguesso, élu sans électeurs, qu’il n’y a pas eu élections au Congo-Brazzaville. D’après Fanny Pigeaud : « … De fait, le chiffre le plus attendu est sans doute celui du taux de participation. La grande majorité des bureaux de vote sont restés vides dimanche [12 juillet 2009]. A Brazzaville, la situation était identique dans les quartiers nord, fiefs historiques de Sassou-Nguesso, comme dans les quartiers sud : les assesseurs des bureaux se sont ennuyés ferme. Depuis la présidentielle de 1992, « c’est la première fois [qu’une élection] se passe comme ça. Dans le passé, les gens se bousculaient », s’étonnait le président d’un bureau. D’après les résultats obtenus dans les centres de vote visités par les 12 observateurs de la Communauté économiques des Etats d’Afrique centrale, « un taux de plus de 20 % n’est pas réaliste et même surévalué », estime Pierre Athomo Ndong, chef de la délégation… » [in www.liberation.fr/monde/0101579741-sassou-nguesso-elu-sans-electeurs]

« Le souverain primaire congolais a rejeté en bloc la pratique politique du Parti Congolais du Travail, et de son Cheval de Troie en la personne de Denis Sassou-Nguesso » (in 4ème de couverture du Mémorandum). Ce rejet signe l’illégitimité du pouvoir actuel de Brazzaville. Ce qui fait dire à la nouvelle opposition politique congolaise que ce pays traverse une impasse politique depuis la dernière saison sèche.

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L’illégitimité du pouvoir actuel de Brazzaville

Ce non-évènement électoral, qui est la suite logique de l’essoufflement de la dictature de Sassou-Nguesso vieille de plus d’un quart de siècle montre l’illégitimité de ce pouvoir. La légitimité est le caractère d’un pouvoir issu des urnes, ou d’une convention initiale enregistrée selon des règles, une loi électorale qui vise le bien commun de tout un Peuple. Tout pouvoir qui agit pour le bien commun commence par donner au Souverain primaire (le Peuple) les moyens de son action. Le Peuple détenteur de la suprême autorité est le seul habilité à garantir et/ou couronner toutes les autres autorités de l’état, qu’elles soient de nature ou de convention. « … un accord, un consentement général est donc nécessaire quand à l’attribution de la souveraineté. Faute d’un tel accord, la querelle pour le suprême pouvoir déchire indéfiniment la société civile où la division des intérêts et le conflit des autorités deviennent les sujets véritables de l’histoire. Le souverain contesté, incertain de soi-même, tend à prouver son être par le mensonge, la corruption, la violence… Nos expériences récentes le prouvent : moins l’état s’assure d’exister, plus hypocritement il tyrannise… » (in Le groupe de la Nation Française, Ecrits pour une Renaissance, Tribune libre n° 29, Paris, Plon, 1958, p. 79). Ainsi s’engage pour le Congo-Brazzaville, à partir de ce Mémorandum, une lutte politique pour le Pouvoir d’Etat. Car « La Lutte pour le Pouvoir est la loi effrénée des sociétés où l’Etat n’est pas constitué dans la tranquillité de l’ordre… » (Idem, p. 82).

Quel sens donner à cette lutte pour le Pouvoir ? D’après le Congrès du Peuple, « Le renouvellement du personnel politique au Congo-Brazzaville devient une nécessité incontournable, une urgence pour engager le pays vers des lendemains meilleurs. Ce renouvellement, qui a comme corollaire la restauration de la démocratie, ne sera possible qu’avec une opposition unie autour d’un projet commun, dotée d’un courage politique, prédisposée à braver les orages et apte à conduire le peuple sur les sentiers d’un destin lumineux » (in 4ème de couverture du Mémorandum).

Sur quelle base restaurer la démocratie congolaise ?

« Lorsqu’une thérapie vous a soulagé par le passé d’une maladie, on n’a pas honte à y recourir de nouveau pour tenter de guérir un mal similaire… », pour paraphraser Maître A. Moudileno Massengo lors d’une causerie-débat donnée à Paris en février 2009. Tous les acteurs de la société civile et politique congolaise sont d’avis, qu’au point de non retour actuel où se trouve paralysé le Congo-Brazzaville, seule une concertation nationale, isomorphe à la Conférence Nationale Souveraine de 1991 est susceptible de relever ce pays. Ainsi dans ce Mémorandum, on retrouve en page 82, un document intitulé « Pour une victoire de l’opposition » datant de 2002, réactualisé, et qui jette les bases susceptibles de faire coaliser toutes les forces de l’opposition dans un seul et même moule pour planter les germes du renouveau. Il s’agit ici et maintenant d’un processus à deux niveaux.

-L’illégitimité de fait du pouvoir actuel de Brazzaville est un acquis pour la nouvelle opposition politique, car elle est l’expression du Souverain primaire congolais, qui a pris date le 12 juillet 2009. En boycottant les élections présidentielles, le Peuple congolais, Souverain primaire a remporté une première victoire pacifique, qui est celle de la caducité du régime actuel de Brazzaville. Laquelle victoire crée les conditions sociales d’une résurgence démocratique imminente.

-Cette dictature actuelle, sortie d’une auto-proclamation sans électeurs, est une nouvelle situation inédite qui devrait interpeller la communauté internationale, tant attachée à la régularité des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, et au dégoût quant aux récents massacres de fin septembre 2009 en Guinée-Conakry. Dans le même temps, le pouvoir actuel de Brazzaville, ayant assassiné plus de 350 citoyens, via le Beach de Brazzaville, sous la complicité des Nations-Unies (HCR de Kinshasa et Genève), de janvier à mai 1999 ; coupable d’enlèvements et assassinats des civils dans tous les quartiers de Brazzaville ; ayant organisé des parodies électorales en 2002 et 2009, a l’obligation de rendre compte à la communauté internationale. A moins que celle-ci persiste dans sa politique de « deux poids, deux mesures ». Sur ce, les Congolais apprécieront la situation à sa juste valeur en se souvenant que la démocratie est un luxe que le monde développé, par l’intermédiaire de ses dictatures, lui refuse depuis des décennies. Aujourd’hui et demain, tous les Congolais devront s’unir pour arracher cet objet de luxe là où il est caché, se l’approprier coûte que coûte, pour en jouir éternellement.

« Si des pays africains comme le Bénin, le Ghana sont des exemples de démocratie en construction, il n’en est pas de même pour des situations aussi tristes que celle du Congo-Brazzaville. La démocratie a été brutalement interrompue le 5 juin 1997 par une guerre civile, aux lourdes conséquences humaines, sociales, politiques et économiques. Comme qui dirait, on a beau chasser le naturel, il revient au galop » . (In Mémorandum, op. cit., p. 9)

« Aujourd’hui, les nations mobilisent toutes les énergies disponibles contre la crise économique et financière. Le Régime de Brazzaville déploie toutes ses troupes contre la poussée du changement, à contre-courant de l’histoire en entretenant des goulags. Les dirigeants de l’opposition politique congolaise sont victimes non plus simplement d’intimidation, mais aussi d’interpellation : Résidence surveillée, limitation des déplacements à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, convocation aux commissariats de police…

Ce passage au laminoir de l’opposition congolaise humilie les institutions. Il n’est pas sans rappeler aux congolais les pages sombres du communisme. La dérive policière sans limite n’est ni plus ni moins qu’un mépris des droits de l’homme. … Nous nous insurgeons contre ces pratiques policières, et exprimons notre plus vive indignation devant le déni de démocratie dont est coupable le Régime du Président Denis Sassou-Nguesso. … Par conséquent, nous exigeons que soit rendue à ces hommes leur liberté de mouvements et de paroles, afin que cessent les pérégrinations ». (Idem, p. 41-42)

Les « Pistes pour organiser l’union des forces politiques » telles que présentées dans cet ouvrage stipulent que : « L’opposition politique congolaise devra converger vers une organisation unitaire qui fédère ses opinions pour un renouveau de la société congolaise. Pour ce faire, elle devra affirmer symboliquement cette volonté au travers d’un grand rassemblement ou d’une convention. Lequel contribuera à créer un espace-débat sur les moyens qu’elle est prête à mettre en oeuvre pour pérenniser son combat. » (Idem, p. 87)

« Le moment est venu de clore la très longue et ténébreuse expérience politique de Denis Sassou-Nguesso et de ses avatars » (in 4ème de couverture du Mémorandum).

Rubrique réalisée par Mawawa Mâwa-Kiese



Sur les ailes du temps de B. Tchibambéléla…

Par • 25 Oct 2009 • Catégorie: kongo kultur

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« Sur les ailes du temps » de B. Tchibambéléla :

une enfance congolaise au bout de la plume

Par Noël Kodia

Ecrit à un moment où l’auteur se retrouve loin de son natal, ce roman qui tire son sujet dans le réalisme primaire congolais, apparait comme un véritable récit autobiographique car utilisant la narration homodiégétique. C’est un roman de l’enfance des Congolais des années 40-50 qui se révèle ici avec l’odeur de Brazzaville et du Pool environnant dans une réalité kongo qui traverse le récit du début à la fin. Et des souvenirs qui accentuent l’univers des Congolais de ces années précitées tant les émotions que dégage le narrateur de ce récit sont fortes…

Pour télécharger la critique complète :kokult5356n3

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Eléments de Cours de Sociologie

Par • 22 Oct 2009 • Catégorie: Évènements, Nouveautés

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Auteur : Jean-Ferdinand Mbah

Collection : Germod ; Folio : 224 pages ; Format : 150*210 mm ; Poids : 302 g

Prix TTC: 20 Euros ; Date de parution : 22 octobre 2009

ISBN : 2-84220-040-4 ;  EAN : 9782842200404

Pour télécharger le fichier de présentation : Mbahpub

4ème de Couverture

Ce livre, à contenu didactique, s’attache à mettre au service des étudiants une série de questionnements sur la sociologie, avec ses théories et concepts, avec ses perspectives méthodologiques, ainsi que son implication dans la société.

L’ouvrage procède de manière méthodique, partant des situations sociales aussi différentes les unes des autres pour faire apparaître derrière elles des rapports de force. Tel est le cas de la culture qui, recouvrant des notions, des valeurs qui sont en rapport avec la vie de la société et des individus, ne parvient pas à rendre ceux-ci complètement autonomes ; son action consiste fondamentalement à faire d’eux des agents qui se conforment aux lois des structures sociales.

L’identité, toujours en construction, n’est davantage qu’un ensemble de répertoires d’action, de langues et de cultures permettant à un individu de reconnaître son appartenance à un certain groupe social et de s’identifier à lui.

Quant à l’idéologie, vision du monde souvent perçue comme ce qui n’apparaît pas, la réflexion s’emploie à dévoiler sa logique de dissimulation et à en chercher le principe dans la pratique sociale qui s’avère dans le mode de production capitaliste contradictoirement unifiée et divisée. Enfin, le rapport entre la sociologie et le contexte africain s’illustre par une double approche sur la sociologie du développement et sur l’Etat.

Après tant d’années d’efforts et de discours sur les politiques de développement économique, la sociologie du développement, de moins en moins adéquate produit le sous-développement et le non développement. Sur l’Etat, il faut considérer le phénomène étatique contemporain en Afrique comme un phénomène d’origine coloniale bien ancré mais dont les dysfonctionnements seraient tributaires à la fois des influences externes et des pesanteurs internes imputables aux élites relais des anciennes puissances de tutelle qui se sont appropriés l’appareil d’Etat et disposent de tous les moyens nécessaires à la confiscation du pouvoir.

Jean-Ferdinand Mbah est maître de conférences en sociologie à l’université de Libreville, au Gabon. Il enseigne au département de sociologie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH). Il est co-fondateur et directeur du Centre de Recherches et d’Etudes Sociologiques (CRES).

Sommaire de l’ouvrage

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Nsona Diambu



Messe en Mémoire de Mgr Ernest KOMBO

Par • 13 Oct 2009 • Catégorie: Évènements

kombo6Messe en mémoire de Mgr Ernest Kombo

Jésuite, évêque d’Owando (Congo-Brazzaville), Mgr Ernest Kombo avait été élu par acclamation à la présidence de la Conférence Nationale Souveraine de février 1991.

Né le 27 mars 1941, il est décédé à Paris le 22 octobre 2008.

A l’occasion de la date anniversaire de sa mort,

une messe sera dite en son honneur le samedi 24 octobre 2009 à 14h00

en la Basilique Sainte Jeanne d’Arc sise au 18 rue de la Chapelle, 75018 Paris.

Pour télécharger le programme de la messe cliquer sur : KomboPub

Témoignage

Les éditions Paari se joignent à cet évènement pour avoir travaillé avec Mgr Kombo sur la publication de l’ouvrage intitulé S. E. Mgr Georges Firmin Singha, Mwênè Pèlè, 1924-1993, de Côme Kinata, paru en juillet 2008.

Eu égard à la maladie qui le consumait de l’intérieur, en cet été 2008, Mgr Ernest Kombo avait déployé toutes ses forces intellectuelles encore intactes, pour que la mémoire de celui qu’il considérait le Mwêné Pèlè de Boundji demeure vivante. Ainsi, il décida de préfacer l’ouvrage écrit par Côme Kinata. Cette préface constitue l’autre testament de Mgr Kombo. Un testament pour la mémoire congolaise. Testament d’un homme qui voulait encore tant donner à son diocèse d’Owando. Mais aussi, tout comme Mgr Singha son aîné, quelques années avant lui, il devait quitter ce bas monde par une subite et foudroyante maladie analogue à la sienne…

Il y a dans l’existentialisme congolais un irrésistible appel du chaos. La singularité de la situation socio-politique dans ce pays depuis 1977 place les Congolais autour d’un attracteur étrange qui les dévore, les consume et s’en accommodent, capitulant ainsi devant la célèbre formule de Karl Marx, « ce sont les hommes qui font l’histoire ».

Dans Herman Broch et le problème de la solitude, Jean Boyer, critiquant les Somnambules, décrit une société allemande de la période nazie qui s’apparente à la situation congolaise : « L’humanité est prise dans l’alternative de la foi chrétienne ou du chaos, et son histoire à l’époque moderne est celle de son détachement de l’idée religieuse et de sa marche à l’abime. Les personnages des « Somnambules » montrent diverses variétés d’hommes …, dont les uns se cramponnent aux formes extérieures d’un idéal devenu anachronique, d’autres, incertains et hagards, sont ballotés au hasard des remous, quelques uns ont compris leur époque et cherchent à tirer un profit personnel de la décomposition sociale. Tous font naufrage dans la marée montante de la boue, et ceux qui trouvent moyen de survivre en s’adaptant à l’ambiance, subissent en réalité le naufrage moral, le plus affreux et le plus irréparable, parce que volontaire, si non tout à fait conscient… L’amitié empoisonnée d’incertitude, …, n’offre qu’un dérisoire semblant de sécurité. L’amour, lui, offre moins encore : il se réduit au fameux contact de deux épidermes et comporte de possibles aberrations, impasses morales mortelles. Peu importe peut-être ces aberrations, car de toute façon l’homme est né pour la mort. Naissance et mort sont inséparables et ne sont d’ailleurs peut-être que deux aspects d’un même événement de l’existence dont l’énigme à double face ne peut comporter de solution ici-bas… La liberté et le meurtre, dit Broch, sont aussi proches parents que la procréation et la mort ! Et qui a été lancé dans la liberté est solitaire comme le meurtrier qui, sur le chemin de l’échafaud, appelle sa mère… » in Jean Boyer, Hermann Broch et le problème de la solitude, Paris, P.U.F., 1954.

Romancier ou philosophe, Hermann Broch avait certainement balisé le chemin des existentialistes. On constate cette incommensurable force spirituelle chez les évêques du Congo-Brazzaville, dans leur flirt inconscient ou non avec le pouvoir politique. Mais n’ayant pas intériorisés la théologie de la libération comme en Amérique latine, ils usent généralement de leur fonction magico-religieuse pour tenter d’infléchir la marche d’une histoire politique pré-écrite depuis un ailleurs qui les dépasse. On peut ainsi observer chez Fulbert Youlou, l’inachèvement d’une mission libératrice, qui l’aurait enfermé dans l’antagonisme entre une volonté d’assumer simultanément le rôle suprême de premier magistrat du Congo et celui d’Abbé qui lui était désormais refusé par sa hiérarchie épiscopale.

On retrouve chez Mgr Georges Firmin Singha une autre volonté qui cadre avec le célèbre passage biblique : « Là où le péché abonde, la grâce de Dieu surabonde ». A partir de 1977, on lui confie des missions épiscopales impossibles. Il est conscient de la responsabilité des siens sur les évènements de mars 1977, et en Chrétien intègre, il ne voit pas avec quel courage spirituel il devra cumuler le poste de Président de la Conférence épiscopale du Congo laissé vacant par le Cardinal Emile Biayenda assassiné, et sa responsabilité d’évêque d’Owando. Après dix années passées à la tête de la Conférence épiscopale, il s’occupera du diocèse de Pointe-Noire. Mais l’attracteur étrange qui se formalise en ces années soixante dix finissantes, pour avoir réussi à anéantir la plus haute autorité de l’église catholique dont bénéficiait la nation, n’hésitera pas à faire emporter dans son sillage Mgr Benoît Gassongo retrouvé en décomposition dans son appartement de la Cathédrale. Mgr Kombo quand à lui suivra les traces de Mgr Singha à Nkayi puis à Owando. Owando fut sa consécration car il pouvait enfin marcher sur les traces de son aîné Mgr Singha, et montrer par cette symbolique son attachement à l’unité nationale. L’irruption de la Conférence Nationale Souveraine qui le propulsera au devant de la scène politique en 1991, tout en l’éloignant de son diocèse d’Owando, sera à notre avis le paramètre majeur qui aura contribué à sa disparition l’année dernière…

On a l’impression de vivre au Congo-Brazzaville un feuilleton naturel, dans lequel l’histoire se déroule à contre-courant de l’histoire mondiale. Un gel de la temporalité socio-politique a figé les intérêts de tout un espace vital dans un mode de pensée unidimensionnel qui est celui de la consolidation et du renforcement d’un népotisme régressif. Tous les espaces de relais internationaux, même ceux de l’église catholique romaine continuent d’accompagner cette descente aux enfers de ses éminents pasteurs.

Cette décomposition des valeurs éthiques au sein de la société congolaise continue de précipiter prématurément les meilleurs des fils de cette nation à la mort. Et c’est la nation toute entière qui est privée de ses forces vives. Car même celles qui veulent bien contribuer à son développement sont obligées de se réfugier dans des situations précaires à l’étranger, pour échapper à ce déterminisme avec comme prix à payer ce naufrage moral affreux auquel fait allusion Hermann Broch ci-dessus cité.

Merci Mgr Ernest Kombo pour ce testament que vous avez légué à la postérité à travers S. E. Mgr Georges Firmin Singha, Mwênè Pèlè, 1924-1993, l’ouvrage de Côme Kinata, dont vous avez été le préfacier. Nous aurions souhaité continuer cette collaboration intellectuelle, mais vous êtes devenus pour nous une asymptote, comme l’avait été en son temps Marien Ngouabi. Le mardi 15 mars 1977 en début d’après-midi, quand nous discutions avec Marien Ngouabi au Lyçée Drapeau rouge (Chaminade), il avait été question d’un Congo qu’il fallait bâtir en offrant aux jeunes Congolais l’accès à la science et à la technologie. Trois jours après, pratiquement à la même heure, il avait été emporté sans que notre innocence d’adolescent n’ait eu le temps de digérer ce conte de fées que nous partageons avec lui depuis quelques mois. Trois mois après la sortie de l’ouvrage dédié à Mênè Pèlè Firmin Singha, Mgr Kombo malgré votre lucidité, vous avez été contraints vous aussi de nous quitter. Pourquoi ce parallélisme avec Marien Ngouabi ?

Tâta Kombo, ngeye wele kuaku mu nzila Kongo,  / Père Kombo, te voila parti sur la route du Kongo,

Mu nzila ya Kongo dia ntotela.                                      / Sur la route de Kongo dia ntotela.

Mu nkia diambu ?                                                                / Pour quel motif ?

Mawawa Mâwa-Kiese,

Paris 12/10/2009.

Pour télécharger la critique de l’ouvrage préfacé par Mgr Kombo  :kokultn°125156

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