Pour un Nouvel Ordre Africain de la Connaissance. Hommage à V.Y. Mudimbe
Auteur : Alphonse Mbuyamba-Kankolongo (Sous la dir.)
Ouvrage Collectif, Collection : GERMOD / Folios : 288 pages, Format : 160*240 mm
EAN : 9782842200312
Poids : 600 gr. ; Prix : 30 € / Date de parution : 11 avril 2011
Argumentaire
« De tout temps, les écrivains ont joué un rôle prépondérant dans la vie de leur société. Des scribes de l’Egypte ancienne aux poètes des révolutions française et russe, en passant par les philosophes grecs, et récemment les écrivains de la Négritude africaine, l’écrivain a toujours bénéficié d’un statut particulier en incarnant la conscience de son peuple et en servant d’instigateur de l’évolution sociale. V.Y. Mudimbe, nous semble-t-il, n’a pas failli à cette mission multiséculaire de tout écrivain digne de ce nom. Car, grâce à une plume haute en couleur et lumineuse, grâce à un réel engagement au sein de son pays d’origine, la République démocratique du Congo, de son continent, l’Afrique et du reste du monde par sa qualité d’écrivain, sa carrière d’enseignant et de chercheur, V.Y. Mudimbe a contribué – à n’en pas douter –, au renouvellement du discours africain. […]
Les différentes contributions réunies dans cet ouvrage se veulent un hommage à V.Y. Mudimbe au regard de son exceptionnel parcours intellectuel et scientifique qui en a fait aujourd’hui un nom célèbre, principalement dans le monde universitaire. L’un des principaux écrivains de la littérature congolaise écrite de langue française, son œuvre est d’une diversité remarquablement riche et étonnante. Sa fécondité couvre presque tous les genres d’écriture : poésie, roman, essai, autobiographie, etc. Cette écriture révèle une profonde recherche de dépassement de l’ « Etat honteux » dans lequel pataugent les peuples africains des indépendances tropicales et même « tropicalisées » par des dictateurs impénitents. » (Extrait de A. Mbuyamba-Kankolongo, Avant-Propos, p. 13-16).
L’œuvre de Mudimbe ouvre des perspectives nouvelles en sciences humaines. Ses implications futures sont prévisibles sur un champ social africain longtemps enfermé dans la sphère judéo-chrétienne. Les contradictions épistémologiques qui conduisent le vénérable bénédictin Frère Mathieu à devenir un défroqué – Echappant de justesse au déterminisme de l’Eglise catholique romaine, pour recouvrir ses origines –, font de V. Y. Mudimbe une figure majeure de la Modernité africaine.
Cet hommage, organisé par A. Mbuyamba Kankolongo, signe l’actualité, la vitalité ainsi que la singularité de la problématique posée par V. Y. Mudimbe. Celle du paradigme identitaire qui constitue le socle à partir duquel pourra se construire une véritable Modernité africaine. Cet ouvrage éclaire l’œuvre et facilite sa vulgarisation.
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Folios : 148 pages / Format : 148*210 mm / Poids 233 gr / Prix 18€
EAN : 9782842200435
Collection Didactique des Sciences / Date de parution : 15 novembre 2010
Problématique : Après plusieurs années d’enseignement, dédiés à la formation des formateurs, Mr TOMBET livre à travers cet essai son expérience didactique. L’auteur évoque plusieurs cas de figure rencontrés par les enseignants, qu’ils soient novices ou confirmés. Le préfacier, Professeur Levy Makany, souligne à juste titre l’intérêt de cet opuscule surtout pour les enseignants des pays africains, qui ne disposent généralement pas de matériel pour illustrer leurs cours dédiés aux sciences… C’est là où l’auteur donne quelques astuces consistant à illustrer la séance de cours soit par de la documentation, soit par des petits appareils réalisés avec du matériel de récupération… Bref, ce livre est une interpellation lancée aux décideurs africains, pour qu’ils améliorent les conditions de transmission des connaissances scientifiques à la jeunesse pour un développement harmonieux du continent.
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INSIDE « Guide pour enseigner les Sciences au Secondaire » (Quelques pages à parcourir…)
Du vendredi 1er octobre au dimanche 3 octobre 2010.
A l’occasion de la troisième édition de la Roseraie des Cultures, à laquelle participeront les éditions Paari, nous vous envoyons une invitation gratuite pour venir découvrir nos titres ainsi que nos auteurs qui seront présents pour vous faire des dédicaces. Carton d’invitation à Télécharger et imprimer :
Lieu : Moulin de la Bièvre, 73 avenue Laroumès, 94246 L’Haÿ-Les-Roses
Accès : RER B, Station Bourg-La-Reine. A la station RER sortie Gauche dans le sens Paris-Bourg-La-Reine; prendre Boulevard Carnot, puis continuer avenue Gallois et vous arriverez au Moulin de la Bièvre. Vous pouvez aussi prendre le Bus N°7 à partir de la Station RER Bourg La Reine.
Plusieurs auteurs des éditions Paari viendront dédicacer leurs ouvrages.
Sélection de trois titres disponibles à ce salon au stand des éditions Paari
-Histoire du Congo-Brazzaville : Trois explorations dans l’Ouest Africain. Conférences et Lettres de Pierre Savorgnan de Brazza
Introduction de 16 pages rédigée par Celestin Goma-Foutou, Candidat Es Sciences Historiques (Extrait)
Le fameux traité, et la fameuse rencontre De-Brazza / Makoko qui scella à jamais la cession du Congo à la France
-Ethique et Politique. 5ème Semaine Congolaise de philosophie, Préface du Professeur Abel Kouvouama, Postface du professeur Côme Manckassa. Ouvrage collectif sous la direction de David Mavouangui.
-Dictionnaire des Oeuvres Littéraires Congolaises, par Noël Kodia Ramata
Un répertoire de la littérature congolaise allant de 1955 à 2005. Un document unique et actuel qui doit figurer dans toutes les bibliothèques.
Rejoignez-nous au salon de l’Haÿ les Roses pour découvrir nos auteurs et l’ensemble de nos productions.
En l’honneur à Haïti, première République Noire indépendante. De Toussaint-Louverture à Nelson Mandela, en passant par Nkwame Nkrumah, Lumumba : Afrique-Caraïbe : Cinquantenaire d’Indépendance ou de Dépendance ?
Samedi 24 juillet 2010, de 18h00 à 23 h à Paris
Lieu : AGECA, 177, rue de Charonne, 75011 Paris, Métro : Alexandre Dumas, ligne 2.
Argumentaire sur la Table Ronde du 24 juillet 2010
Trois moments importants :
1-Mbongui Ya Ndubukula avec la dédicace des livres suivants : –Dictionnaire des Œuvres littéraires congolaises : Noel Kodia Ramata / –Elements de cours de Sociologie : Ferdinand Mbah / -Malaki Mâ Kongo 1991-2010 : Masengo Ma Mbongolo / –Revue Kongo Kultur, vol. 1 n° 3-4 : Guy Alexandre Sounda et Mawawa Mâwa-Kiese / -Hommage à Alphonse Massamba-Débat du 13 juin 2009 (Extrait vidéo) / -Le Vodou Haïtien vu avec les yeux d’un Kongo d’Afrique : Masengo Ma Mbongolo / -Hommage à Cheikh Anta Diop : Mboka Kiese et Mawawa Mâwa-Kiese /
2-Compte Rendu du festival Malaki Mâ Kongo :
De Nzongo Wasemo à Rhode Makoumbou, une continuité de la culture Kongo selon le principe sacré de Maba ma Ntseke (Les palmiers de la savane) s’est opéré ce 17/04/2010. Nkuka ba dia nseke, di fua di sasa, Mono mpana na didi, Luvuezo ngonguani, / Nkuka est un palmier de la savane, Il meurt et renait, Moi j’ai juré, Je déteste l’humiliation,/
Malaki Mâ Kongo à Paris a été un moment unique. Ce mbongui d’une journée a opéré une transmission du flambeau de la culture kongo d’une génération à l’autre. Des doyens d’âge tels que Nzongo Wasemo prince du Walla, Kisukidi le griot gardien du temple Kongo, Don Fadel le salséro, Nkounkou d’Oliveira l’intarissable puits de la sagesse ngunza, KInsa Gabriel le nzonzi griot du village, ont livré leur savoir faire à une génération montante incarnée par l’audacieuse Rhode Makoumbou avec ses sculptures surdimensionnées, Jackson Babingui, Lulendo mvulu, Keta Ngaga Ange, Ne Nkamu Luyindula…
Le festival Malaki a été organisé sous le double sceau de Malaki Ma Kongo Italie et de Makitec / Editions Paari, avec l’aide précieuse d’Expressions Noires animée par Melle Jessica Rey. Le compte rendu complet est téléchargeable sur le fichier PDF suivant : CpteRenduMLK
Un DVD de 2 heures est en cours de finalisation. Il sera présenté en avant première ce samedi 24 juillet 2010 à l’AGECA, et sera disponible au prix de 20€, accompagné d’un feuillet. D’autres DVD seront disponibles parmi lesquels : Le DVD sur le bicentenaire de l’indépendance d’Haîti ; / Le DVD sur l’hommage à Alphonse Massamba-Débat du 13 juin 2009.…
Mais aussi au cours de cette journée, seront jetées les bases pour une seconde édition de Malaki Mâ Kongo à Paris en 2012. Tous ceux qui souhaiteraient y prendre part peuvent commencer à s’inscrire. Comme au bon vieux temps, le Malaki se déroulera sur trois jours avec les mêmes pôles d’intérêts : Les Stands, La Musique, les Communications des porteurs de projets, la gastronomie kongo etc.
3-Indépendance ou Dépendance ?
Avec ce cinquantenaire, nombreux sont ceux qui se posent la question suivante :De Toussaint-Louverture à Nelson Mandela, en passant par Nkwame Nkrumah, Lumumba : Afrique-Caraïbe : Cinquantenaire d’Indépendance ou de Dépendance ?
Il s’agit là d’une question pertinente. D’aucuns pensent que ce qui s’est célébré à Kinshasa, ce 30 juin 2010, matérialisait le demi-siècle de notre « Kimpwanza » liberté. D’autres personnes n’hésitent pas à démontrer que ce 30 juin 2010 – fêté de manière grandiose, avec comme plat froid à l’entrée du banquet, l’agneau récemment sacrifié du nom de Floribert Shebeya-, signe un nouveau départ, fait de désillusions et de déconstructions comme en 1960. La saison congolaise découverte par Césaire Aimé continue son chemin.
De Kinshasa à Paris, le scénario est quasiment le même. Les armées africaines vont marcher sur le pavé des champs Elysées pour prouver leur éternelle Dépendance avec l’Europe. D’où la nécessité d’une réflexion approfondie sur ce qui est en train de se célébrer actuellement entre l’Afrique et l’Europe. Ne s’agirait-il pas d’une grande désillusion qui cette fois-ci va de nouveau endormir les consciences africaines et caribéennes pour cinq siècles de plus ? Rendez-vous en l’an 2510 lorsque se contera l’histoire des Noirs, une espèce humaine Sans Terre Fixe (S.T.F.) sur la planète terre pour cause de non adaptation à la mondialisation. Sous prétexte de louer les terres africaines au capital étranger sans garantie, celles-ci deviendront la propriété exclusive de ceux qui les exploitent. Ceux de nos descendants qui auront échappé aux génocides itératifs programmés, notamment dans le bassin du Congo, étudieront une histoire fabriquée ailleurs, leur contant cette fois-ci, nos ancêtres les Mongols, malgré le paradoxe racial patent. Car la domination économique qui est en train de s’installer insidieusement, entraînera ipso-facto l’annihilation de nos cultures ancestrales, pour engendrer une soumission culturelle irréversible. Après la perte de l’Egypte antique, les Noirs avaient pu émigrer en Afrique Centrale parce que la planète recelait encore d’espaces vides. Nous ne sommes plus au moyen âge, où nous pourrions encore vendre ce que nous possédons déjà pour aller occuper un autre continent, un autre nouveau monde. En vendant nos terres, en perdant notre espace géographique, nous devenons les acteurs de notre propre génocide… Il y a entre l’homme et la terre une alliance existentielle indissoluble. Les différents peuples existant sur terre se reconnaissent par leur appartenance géographique.
Du XVème au XIXème siècle, certains patriarches africains, qui participaient à l’esclavage en servant d’intermédiaires avec les négriers européens, en contrepartie de la pacotille, trouvaient cette maudite transaction, normale pour l’époque… Les temps ont pourtant changé. Les responsables politiques africains se félicitent de vendre leurs terres aux multinationales, pour déposséder leurs populations, contraintes dans la précarité et donc la disparition…
Célébrer l’utopie des Indépendances dans les coulisses de celui qui tient la laisse, pour continuer à vous subjuguer, telle est la nouveauté de la dangereuse relation Europe-Afrique.
Quelles leçons l’Afrique peut-elle tirer de l’Indépendance d’Haïti ? Quelle est la clé d’une véritable indépendance politique ? Ces cérémonies ne consolident-elles pas une Dépendance congénitale à laquelle s’est accoutumée l’élite politique africaine ?
Ces questions d’actualité sont très sensibles et délicates. Elles seront traitées autour d’une table ronde animée par Michel Faye et Martin Lemotieu. Ce qui facilitera la participation du public. Nul n’est détenteur d’une science infuse ou d’une vérité vraie sur les problématiques contemporaines qui tournent autour de la construction d’un village planétaire. Ceux qui ont des observations sur la question et/ou des communications pourront les apporter en vue de publication.
4-Programme itinérant :
18h – 18 h 30 : Accueil des invités
18h30 – 19h : Boissons, Collations, visite des Stands / -Dîner intitulé « La Soupe de l’Indépendance ». Jadis interdite aux esclaves, elle est devenue un repas national, dégusté dans tous les foyers, le 1er janvier, jour de l’indépendance de Haïti
19h-19h30 : « Les berceuses kongo » avec Mama Maloumbi Ma Ntombo / Poésie en Kikongo avec Mbuta Masengo Ma Mbongolo « Bua keti ban si buabuneeeeennn !!! » (Un autre monde est possible)
19h30-19h45 : 1er extrait vidéo sur la XIXème édition du Festival Malaki Ma Kongo à Paris, avril 2010.
19h45-20h30 : Mbongi Ya Ndubukulu avec les éditions Paari
–Dictionnaire des Œuvres littéraires congolaises : Noel Kodia Ramata
–Elements de cours de Sociologie : Ferdinand Mbah
-Malaki Mâ Kongo 1991-2010 : Masengo Ma Mbongolo
-Revue Kongo Kultur, vol. 1 n° 3-4 : Guy Alexandre Sounda et Mawawa Mâwa-Kiese
-Hommage à Alphonse Massamba-Débat du 13 juin 2009 (Extrait vidéo)
-Le Vodou Haïtien vu avec les yeux d’un Kongo d’Afrique : Masengo Ma Mbongolo
-Hommage à Cheikh Anta Diop : Mboka Kiese et Mawawa Mâwa-Kiese
20h30 – 21h 30 : Table ronde : Thème : De Toussaint-Louverture à Nelson Mandela, en passant par Nkwame Nkrumah, Lumumba : Afrique-Caraïbe : Cinquantenaire d’Indépendance ou de Dépendance ?Animée par Michel Faye (Panafricaniste, Historien) et Martin Lemotieu (Panafricaniste, critique littéraire et Enseignant-Chercheur)
21h30-21h45 : 2ème extrait vidéo sur la XIXème édition du Festival Malaki Mâ Kongo, paris avril 2010.
21h45-22h15 : Extrait du documentaire vidéo sur le bicentenaire d’Haïti de Masengo Ma Mbongolo
22h15-22h45 : Compte rendu du Festival Tricontinental Malaki Ma Kongo. XIXème éditionà Paris le 17 avril 2010 / Témoignages et prospective sur Malaki Mâ Kongo à Paris en 2012
22h45 : 3ème extrait vidéo sur la XIXème édition du festival Malaki Ma Kongo à Paris, avril 2010
Exposants : Fiche de renseignements pour la tenue d’un stand. FicheStand
Quelques photos d’artistes et musiciens
Nzongo Soul Lulendo Mvulu
Jackson Babingui Lolita Bemba Thebeau
Karata Barnabé Matsiona
Le Polygame Rhode Makoumbou. Sculpteuse, peintre.
Secrétariat du Festival
Pour toutes autres questions relatives au festival (Participation, Stand,… ), vous pouvez nous rencontrer aux heures et dates suivantes à la Maison des Associations du 11ème ( Association Expressions Noires), 8 rue du Général Renault, 75011 Paris. Métro ligne 9, Saint Ambroise ou Voltaire.
DateHeureSalle
06/03/2010 15h-18h 2
13/03/2010 15h-18h 2
20/03/2010 15h-18h 2
25/03/2010 15h-18h 2
01/04/2010 15h-18h 2
08/04/2010 15h-18h 2
15/04/2010 15h-18h 2
16/04/2010 10h-18h 2
Contacts : Mawawa Mâwa-Kiese (0676741458)
Biangué Ernest (0610541172)
Mail : malakimakongo@ymail.com (Voir lien sur Facebook)
Une critique de Emmanuel Kant : Introduction à sa philosophie critique de David Mavouangui
Par Mboka Kiese
Liminaire : Ouvrage paru en 2003, aux éditions Paari, Emmanuel Kant : Introduction à sa philosophie critiquede David Mavouangui, est un ouvrage didactique adapté aux étudiants toutes disciplines confondues. Surtout chez ceux qui s’orientent en sciences exactes. Kant demeure un philosophe actuel, intemporel. Mr Mboka Kiese a tenu à nous proposer sa critique sur cet opuscule du « Teatcher »… Mavouangui.
L’ouvrage coûte 23€ et est disponible aux éditions Paari, ou chez tout bon libraire, via le réseau dilicom, la fnac, amazon.fr, decitre, chapitre.com, l’Harmattan, erasmus, etc.
Le criticisme Kantien par Mr Mboka Kiese
1. Introduction. “La critique est aisée, et l’art est difficile“, attire notre attention (Philippe Néricault dit Destouches). Nous en convenons. Critiquer n’est pas censurer. La critique dissout le dogmatisme de l’entendement. Elle introduit la discussion face l’absoluité de la pensée. L’esprit critique, haro sur l’esprit de critique, participe de l’émulation intellectuelle . Notre approche est une critique de l’esprit du livre du Professeur Mavouangui. La philosophie classique allemande depuis Kant jusqu’à Marx, en passant par Hegel, demeure une pierre d’achoppement dans la trajectoire de tout penseur scientifique. Celui-ci ne peut en faire l’économie. L’épistémologie des mathématiques contemporaines est entachée de l’œuvre de Kant. La philosophie critique est une propédeutique à l’abstraction scientifique..
Pour télécharger la suite, cliquer sur le lien : kokultv2n2921
Salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin, 75011 Paris (France)
Liminaire
Après dix ans d’incubation en Europe (Italie & France), voici enfin la XIXème édition du Festival Tricontinental Malaki ma Kongo section Europe sous le thème « Journée de la diversité culturelle africaine pour une solidarité agissante avec le terroir ».
Que signifie Malaki ma Kongo ?
-Malaki est le terme consacré pour désigner la fête, ou le festival qui se déroule souvent autour d’un grand feu de bois.
-Kongo est un vocable qui a plusieurs interprétations. Ici, Kongo considéré comme extension du verbe « Kânga » (sceller), symbolise l’arbre de paix (in N’Kounkou D’Oliveira, Kongo Langue et mystères, T.1, Les portes secrètes du Ki-Ngunza, Lille, éditions NK, 2007).
Ainsi Malaki ma Kongo n’est rien d’autre que le Festival de la Paix… Pour en savoir plus, télécharger :kongokulturn°2228b
Le programme définitif du Festival sera publié le 01 mars 2010.
Les artistes intéressés, les éditeurs et autres associations soucieux de disposer d’un stand pour faire connaître leurs activités, peuvent déjà faire la demande d’un formulaire de participation aux organisateurs de Malaki Ma Kongo.
Voir à cet effet les adresses ci-dessous. Vous pouvez vous adresser en Italie ou en France pour tout contact.
Pour télécharger le bon de commande, cliquer sur : Memopub1
Liminaire
Quel type d’évènement politique s’est passé au Congo-Brazzaville le 12 juillet 2009 ?
– A N’Tamo, pardon Brazzaville pour la colonie, il y a eu soit-disant des élections présidentielles.
– Pour le Congrès du peuple, auteur du Mémorandum, il n’y a pas eu élections présidentielles au Congo-Brazzaville, le 12 juillet 2009. L’auteur, documents et preuves à l’appui, démontre ce qui s’est réellement passé à Brazzaville et ce qu’en pense la presse internationale. Cette chose honteuse et inique qu’on a vue au Congo-Brazzaville en ce 12 juillet 2009 est innommable. Elle ne peut s’identifier qu’à une farce électorale. En bref, il n’y a pas eu d’élections présidentielles au Congo-Brazzaville. Voilà ce que démontre l’ouvrage intitulé « Mémorandum sur l’élection présidentielle du 12 juillet 2009 au Congo-Brazzaville » publié ce 20 novembre 2009 par les éditions de la Pan-Africaine Revue de l’Innovation (PAARI).
La farce électorale du 12 juillet 2008
Fanny Pigeaud envoyée spéciale du journal français libération à Brazzaville, dans sa livraison du 15 juillet 2009, montre à travers un papier clair, court et concis, intitulé Sassou-Nguesso, élu sans électeurs, qu’il n’y a pas eu élections au Congo-Brazzaville. D’après Fanny Pigeaud : « … De fait, le chiffre le plus attendu est sans doute celui du taux de participation. La grande majorité des bureaux de vote sont restés vides dimanche [12 juillet 2009]. A Brazzaville, la situation était identique dans les quartiers nord, fiefs historiques de Sassou-Nguesso, comme dans les quartiers sud : les assesseurs des bureaux se sont ennuyés ferme. Depuis la présidentielle de 1992, « c’est la première fois [qu’une élection] se passe comme ça. Dans le passé, les gens se bousculaient », s’étonnait le président d’un bureau. D’après les résultats obtenus dans les centres de vote visités par les 12 observateurs de la Communauté économiques des Etats d’Afrique centrale, « un taux de plus de 20 % n’est pas réaliste et même surévalué », estime Pierre Athomo Ndong, chef de la délégation… » [in www.liberation.fr/monde/0101579741-sassou-nguesso-elu-sans-electeurs]
« Le souverain primaire congolais a rejeté en bloc la pratique politique du Parti Congolais du Travail, et de son Cheval de Troie en la personne de Denis Sassou-Nguesso » (in 4ème de couverture du Mémorandum). Ce rejet signe l’illégitimité du pouvoir actuel de Brazzaville. Ce qui fait dire à la nouvelle opposition politique congolaise que ce pays traverse une impasse politique depuis la dernière saison sèche.
L’illégitimité du pouvoir actuel de Brazzaville
Ce non-évènement électoral, qui est la suite logique de l’essoufflement de la dictature de Sassou-Nguesso vieille de plus d’un quart de siècle montre l’illégitimité de ce pouvoir. La légitimité est le caractère d’un pouvoir issu des urnes, ou d’une convention initiale enregistrée selon des règles, une loi électorale qui vise le bien commun de tout un Peuple. Tout pouvoir qui agit pour le bien commun commence par donner au Souverain primaire (le Peuple) les moyens de son action. Le Peuple détenteur de la suprême autorité est le seul habilité à garantir et/ou couronner toutes les autres autorités de l’état, qu’elles soient de nature ou de convention. « … un accord, un consentement général est donc nécessaire quand à l’attribution de la souveraineté. Faute d’un tel accord, la querelle pour le suprême pouvoir déchire indéfiniment la société civile où la division des intérêts et le conflit des autorités deviennent les sujets véritables de l’histoire. Le souverain contesté, incertain de soi-même, tend à prouver son être par le mensonge, la corruption, la violence… Nos expériences récentes le prouvent : moins l’état s’assure d’exister, plus hypocritement il tyrannise… » (in Le groupe de la Nation Française, Ecrits pour une Renaissance, Tribune libre n° 29, Paris, Plon, 1958, p. 79). Ainsi s’engage pour le Congo-Brazzaville, à partir de ce Mémorandum, une lutte politique pour le Pouvoir d’Etat. Car « La Lutte pour le Pouvoir est la loi effrénée des sociétés où l’Etat n’est pas constitué dans la tranquillité de l’ordre… » (Idem, p. 82).
Quel sens donner à cette lutte pour le Pouvoir ? D’après le Congrès du Peuple, « Le renouvellement du personnel politique au Congo-Brazzaville devient une nécessité incontournable, une urgence pour engager le pays vers des lendemains meilleurs. Ce renouvellement, qui a comme corollaire la restauration de la démocratie, ne sera possible qu’avec une opposition unie autour d’un projet commun, dotée d’un courage politique, prédisposée à braver les orages et apte à conduire le peuple sur les sentiers d’un destin lumineux » (in 4ème de couverture du Mémorandum).
Sur quelle base restaurer la démocratie congolaise ?
« Lorsqu’une thérapie vous a soulagé par le passé d’une maladie, on n’a pas honte à y recourir de nouveau pour tenter de guérir un mal similaire… », pour paraphraser Maître A. Moudileno Massengo lors d’une causerie-débat donnée à Paris en février 2009. Tous les acteurs de la société civile et politique congolaise sont d’avis, qu’au point de non retour actuel où se trouve paralysé le Congo-Brazzaville, seule une concertation nationale, isomorphe à la Conférence Nationale Souveraine de 1991 est susceptible de relever ce pays. Ainsi dans ce Mémorandum, on retrouve en page 82, un document intitulé « Pour une victoire de l’opposition » datant de 2002, réactualisé, et qui jette les bases susceptibles de faire coaliser toutes les forces de l’opposition dans un seul et même moule pour planter les germes du renouveau. Il s’agit ici et maintenant d’un processus à deux niveaux.
-L’illégitimité de fait du pouvoir actuel de Brazzaville est un acquis pour la nouvelle opposition politique, car elle est l’expression du Souverain primaire congolais, qui a pris date le 12 juillet 2009. En boycottant les élections présidentielles, le Peuple congolais, Souverain primaire a remporté une première victoire pacifique, qui est celle de la caducité du régime actuel de Brazzaville. Laquelle victoire crée les conditions sociales d’une résurgence démocratique imminente.
-Cette dictature actuelle, sortie d’une auto-proclamation sans électeurs, est une nouvelle situation inédite qui devrait interpeller la communauté internationale, tant attachée à la régularité des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, et au dégoût quant aux récents massacres de fin septembre 2009 en Guinée-Conakry. Dans le même temps, le pouvoir actuel de Brazzaville, ayant assassiné plus de 350 citoyens, via le Beach de Brazzaville, sous la complicité des Nations-Unies (HCR de Kinshasa et Genève), de janvier à mai 1999 ; coupable d’enlèvements et assassinats des civils dans tous les quartiers de Brazzaville ; ayant organisé des parodies électorales en 2002 et 2009, a l’obligation de rendre compte à la communauté internationale. A moins que celle-ci persiste dans sa politique de « deux poids, deux mesures ». Sur ce, les Congolais apprécieront la situation à sa juste valeur en se souvenant que la démocratie est un luxe que le monde développé, par l’intermédiaire de ses dictatures, lui refuse depuis des décennies. Aujourd’hui et demain, tous les Congolais devront s’unir pour arracher cet objet de luxe là où il est caché, se l’approprier coûte que coûte, pour en jouir éternellement.
« Si des pays africains comme le Bénin, le Ghana sont des exemples de démocratie en construction, il n’en est pas de même pour des situations aussi tristes que celle du Congo-Brazzaville. La démocratie a été brutalement interrompue le 5 juin 1997 par une guerre civile, aux lourdes conséquences humaines, sociales, politiques et économiques. Comme qui dirait, on a beau chasser le naturel, il revient au galop » . (In Mémorandum, op. cit., p. 9)
« Aujourd’hui, les nations mobilisent toutes les énergies disponibles contre la crise économique et financière. Le Régime de Brazzaville déploie toutes ses troupes contre la poussée du changement, à contre-courant de l’histoire en entretenant des goulags. Les dirigeants de l’opposition politique congolaise sont victimes non plus simplement d’intimidation, mais aussi d’interpellation : Résidence surveillée, limitation des déplacements à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, convocation aux commissariats de police…
Ce passage au laminoir de l’opposition congolaise humilie les institutions. Il n’est pas sans rappeler aux congolais les pages sombres du communisme. La dérive policière sans limite n’est ni plus ni moins qu’un mépris des droits de l’homme. … Nous nous insurgeons contre ces pratiques policières, et exprimons notre plus vive indignation devant le déni de démocratie dont est coupable le Régime du Président Denis Sassou-Nguesso. … Par conséquent, nous exigeons que soit rendue à ces hommes leur liberté de mouvements et de paroles, afin que cessent les pérégrinations ». (Idem, p. 41-42)
Les « Pistes pour organiser l’union des forces politiques » telles que présentées dans cet ouvrage stipulent que : « L’opposition politique congolaise devra converger vers une organisation unitaire qui fédère ses opinions pour un renouveau de la société congolaise. Pour ce faire, elle devra affirmer symboliquement cette volonté au travers d’un grand rassemblement ou d’une convention. Lequel contribuera à créer un espace-débat sur les moyens qu’elle est prête à mettre en oeuvre pour pérenniser son combat. » (Idem, p. 87)
« Le moment est venu de clore la très longue et ténébreuse expérience politique de Denis Sassou-Nguesso et de ses avatars » (in 4ème de couverture du Mémorandum).
Mémorandum de la Communauté Kongo de la diaspora, face aux expulsions massives des populations angolaises et congolaises.
Mémorandum de la Communauté Kongo de la diaspora, face aux expulsions massives des populations angolaises et congolaises.
A son excellence Monsieur le Président de la République de la RDC
A son excellence Monsieur le Président de la République d’Angola
A son excellence Monsieur le Président de la République du CONGO
A son excellence Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine
A son excellence Monsieur le Secrétaire Général De l’ONU
Copie pour information
A son excellence Monsieur le Gouverneur de la Province du Kongo Central RDC
A son excellence Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa RDC
A son excellence Monsieur le Gouverneur de la Province du Uige Angola
A son excellence Monsieur le Gouverneur de la Province de Zaïre Angola
A son excellence Monsieur le Maire de Brazzaville République du Congo
Alors que l’Union Africaine appelle à l’intégration régionale de l’Afrique propice au développement économique du continent, l’Angola, le Congo Brazzaville et la RDC créent des tensions inutiles en procédant aux expulsions massives réciproques de leurs populations respectives.
Quelqu’en soit la cause, c’est une faute politique et un manque de discernement et de vision qui doit cacher des arrières pensées.
Il est étonnant que depuis quelques années que la situation couve, les gouvernements n’aient pas pris la mesure de la gravité du problème.
Ces derniers jours les expulsions massives de l’Angola des populations d’origine congolaise, les expulsions du Congo Brazzaville des populations d’origine congolaise ainsi les expulsions de la RDC des populations angolaises et congolaises prennent des tournures inquiétantes de nature à mettre en danger la situation sécuritaire en Afrique centrale.
Nous vous rappelons que tout temps, les migrations ont toujours été un phénomène humain et constitué un apport social, culturel et économique inestimable tant au sein des pays d’accueil qu’au sein des pays d’origine.
Est-il vraiment besoin de rappeler le caractère séculaire et le lien consanguin des nos populations respectives et qu’aucun impératif sécuritaire et économique ne doit venir occulter ?
Nous vous rappelons les engagements au respect des droits humains, économiques, sociaux et culturels conformément aux Déclarations, Pactes et Conventions internationaux signés par nos pays respectifs.
Nous vous rappelons dans toutes ses dimensions le caractère pacifique, hospitalier, tolérant et non violent du peuple Kongo sur lequel on veut aujourd’hui jouer des intrigues.
Par conséquent,
Nous condamnons l’usage de toute forme de violence usée contre les populations, quelque soit le pays d’implantation.
Nous n’accepterons aucune forme de violence programmée quelque’ en soient les raisons, fussent-elles politiques ou d’état, ou de la part des groupes d’intérêts.
Nous vous demandons
I- Concernant le respect des droits de l’homme
De mettre immédiatement fin aux expulsions susceptibles d’entraîner des réactions de xénophobie et de racisme.
De mettre en place des commissions pour l’évaluation et la réparation des préjudices subies par les victimes
Traduire devant les tribunaux les auteurs d’abus viols et assassinats
Le respect du droit de toute personne à une vie de famille, à résider avec
mari, femmes et leurs enfants dans le pays où elle est établie.
D’organiser le retour des personnes refoulées d’une manière illégale.
II- Concernant la circulation des personnes et de biens
L’application de l’article 13* de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui implique la dépénalisation du franchissement « illégal » des frontières;
De garantir la libre circulation des personnes et des biens au sein des pays concernés et de refuser la gestion des frontières intégrées.
III- Concernant l’organisation de la migration de travail :
De promouvoir dans l’ensemble de nos pays la Convention internationale pour la protection des droits des travailleurs migrants et de leurs familles.
De garantir aux populations migrantes l’accès à l’activité économique et à la protection sociale sans discrimination.
De garantir pour les migrants l’accès à une complète citoyenneté fondée sur l’égalité des droits et obligations entre tous les citoyens.
Signataires : Thomas Ngoma Charlotte/USA ; André Wamba Cincinnati/ USA ; Mbala D. Kanga Ann Arbor/USA ; Augustin Milandu Toronto/ Canada ; Londa Mavungu Montreal/Canada ; Jean Germain Ntetani Windsor/ Canada ; Mavambu Mavungu Gent/Belgium ; Marie-Eugénie Kimbembi Bruxelles/Belgique ; Andre Mukoko Paris/France ; Emmanuel SALAKIAKU Paris/France ; Nzita na Nzita London/United Kingdom ; Nsingi Luwawu Milano/Italia Augustin ; Aka Lunde Kinshasa/R.D.C. Hubert Betamona Kinshasa/R.D.C. ; Charles Dizakama Lubumbashi/R.D.C. ; Lubanzadio Mavatikua Luanda/Angola ; Antonio Ramos Vicente Luanda/Angola Marc Mpasa Johannesburg/South Africa ; Philippe NKOUNKOU Bauvais/France
Rubrique réalisée par Nsona-Diambu. Nous vous proposons en téléchargement, un commentaire de la pièce de Théâtre d’Aimé Césaire (Une Saison au Congo), pour un autre regard sur la tragédie congolaise qui puise ses racines dans l’esclavage puis la colonisation. Ce commentaire a été publié dans la revue Kongo Kultur, vol.1, n°1-2, janvier-juin 2009, Paris, éditions Paari, p. 70-74. Cliquer sur le lien : kokult12p7074
Auto-édition, 2009. Dépôt légal : juin 2009. ISBN : 978-2-7466-1012-5. Format 21,5 X 13,5 cm,
272 pages. 327 g. Prix : 20 euros.
Résumé : La Constitution du 15 mars 1992 découle de manière générale de l’histoire congolaise depuis la proclamation de la République le 28 novembre 1958. Elle est plus particulièrement liée à l’Acte fondamental du 4 juin 1991 adopté par l’autorité constituante de 1991 – la Conférence Nationale Souveraine – et confirmé par le référendum populaire du 15 mars 1992 dans le but de mettre fin à 28 ans de totalitarisme, de corruption politique du sommet de l’Etat et de pillage économique inaugurés par le coup d’Etat du 15 août 1963. La Constitution du 15 mars 1992 est un texte capital pour l’avenir du Congo qui a décidé au seuil du XXIe siècle de bâtir un Etat de droit, une démocratie pluraliste et une nation unie et fraternelle. Malheureusement, en violation des précautions prises par l’autorité constituante et des aspirations légitimes du Peuple congolais, l’irrespect délibéré et cynique du droit triomphe dès 1992, la félonie s’installe en 1997 et 2002 et se perpétue aujourd’hui encore, rendant inopérant le changement global espéré.
Alexis Gabou
Problématique
Le présent ouvrage démontre l’illégalité et l’illégitimité de tous les régimes politiques qui se sont établis ou s’établiraient contre les décisions constitutionnelles prises en 1991 et confirmées par le référendum populaire en 1992. Il propose les moyens d’en sortir.
Dans cet ouvrage, Alexis Gabou se livre à un plaidoyer patriotique et sans concession en faveur de la Constitution du 15 mars 1992 de la République du Congo (Brazzaville).
Il déconstruit le discours juridique et politique mensonger qui tendait et s’évertue encore à faire croire à l’entrée en vigueur de la Constitution du 15 mars 1992 dès son adoption référendaire par le Peuple congolais, alors qu’elle demeure en réserve sui generis depuis cette date. Un ordonnancement particulier rattache la Constitution du 15 mars 1992 indéfectiblement à l’Acte fondamental du 4 juin 1991 qui est directement son prédécesseur et qui ne lui cède automatiquement et à elle seule la place suprême qu’à la condition préalablement remplie intégralement de l’exécution totale de cet Acte fondamental de 1991. Il est évident que le système de légalité de la Transition démocratique décidé par l’autorité constituante que fut la Conférence Nationale Souveraine (25 février – 10 juin 1991) a été rendu inefficace, en fait, et mis entre parenthèses, en droit, par une série impressionnante d’actes subversifs et radicalement réactionnaires au regard des Actes et Décisions de cette autorité constituante à commencer par le coup d’Etat kombiste initié dans la nuit du 14 au 15 mai 1992 et la démission surprenante des trois principales autorités politiques en charge de la Transition démocratique le 31 août 1992. Et cela avant même que l’Acte fondamental de 1991 ait épuisé notamment tous ses effets juridiques et politiques et, par conséquent, garde la plénitude des pouvoirs de droit dont l’a doté le Peuple congolais.
L’auteur épingle ensuite le problème de légitimité et de régularité constitutionnelle qui se pose en considération des tentatives lissoubiste (1992-1997) et sassiste (1997 – 2002) d’établissement de régimes politiques en dépit ou plus exactement en violation de l’Acte fondamental du 4 juin 1991 et de la Constitution du 15 mars 1992. Ce problème de l’Etat congolais légitime et démocratique demeurera tant que l’on n’en reviendra pas au projet politique de la Conférence Nationale Souveraine.
Contrairement à ce que pensent les constitutionnalistes naïfs et vraisemblablement ennemis du Congo, l’Acte fondamental de 1991 reste, à ce jour, la seule Constitution régulière du pays. Et les autorités du Gouvernement de la Transition directement issu de la Conférence Nationale Souveraine les seules autorités légales et légitimes capables d’exécuter toutes les opérations notamment législatives, réglementaires et électorales destinées à achever régulièrement la Transition démocratique et à mettre en place l’Etat congolais nouveau, un Etat de droit fondé sur la liberté et les droits de l’Homme, avec une nation congolaise unie et fraternelle.