Séminaire pluridisciplinaire sur le Congo-Brazzaville
Par Café Littéraire • 10 Nov 2014 • Catégorie: kongo kulturSéminaire pluridisciplinaire sur le Congo-Brazzaville
Ce séminaire se tient tous les samedis de 10h00 à 12h30mn.
Lieu : Maison de l’Afrique, 07 rue des Carmes, 75005 Paris (France). Métro Maubert Mutualité, ligne 10.
Début du séminaire : Vendredi 14 novembre 2014.
Pour s’inscrire au séminaire : edpaari@yahoo.fr / maisondiaspora@gmail.com
Problématique : télécharger le fichier PDF : seminaire
Pourquoi un séminaire sur le Congo-Brazzaville ?
Ce vendredi 14 novembre 2014, commence le séminaire pluridisciplinaire sur le Congo-Brazzaville organisé sous la houlette des éditions Paari.
Historique : Il y a 25 ans, en 1989, naissait la PAn-Africaine Revue de l’Innovation (PAARI). Il s’agissait pour un certain nombre de diplômés congolais fraîchement sortis des universités françaises de s’occuper intellectuellement pour combler le paradoxe existentiel qui se présentait à eux : Le refus des gouvernants congolais, de l’Etat PCT (Parti Congolais du Travail), de leur donner du travail (bien que le pays manquait d’experts) ; l’impossibilité pour eux d’occuper en France des emplois compatibles à leurs formations universitaires.
Les premiers numéros de la revue Paari publiés de 1989 à 1991, constitueront entre autres, une des bases de réflexion que certains emporteront dans leurs bagages pour alimenter le débat à la Conférence Nationale Souveraine (CNS) de 1991. En 1996, à Brazzaville, sous les presses de l’Agence Congolaise d’Information (ACI), la revue Paari qui était devenue une maison d’édition sortira son premier ouvrage La modernité en question, du professeur Abel Kouvouama…
Aujourd’hui, vingt-cinq années après la chute du mur de Berlin qui avait entraîné dans son sillage les Conférences nationales, une nouvelle ère s’ouvre de toute évidence, prenant en compte les lois de l’évolution humaine. Le dégel sans fracas de la situation burkinabé, donne un nouveau signal sur l’Afrique de demain…
Si les Conférences nationales avaient accouché de situations ubuesques, comme au Congo-Brazzaville, c’est en partie parce que les nouveaux dirigeants avaient opté pour la résurgence des haines antérieures, et de méthodes de gouvernement qui ignoraient le temps politique de l’après Conférence nationale.
Un quart de siècle après, les Congolais se retrouvent à la croisée des chemins, de nouveau avec le même état PCT qui a annihilé de nombreuses forces vives nationales. L’heure n’est plus au nombrilisme de positions administratives, qui avait animé certains d’entre nous, qui ne voyaient en la Conférence nationale que l’occasion pour eux d’avoir du travail, et de diaboliser ainsi les exclus du système PCT/UPADS. Car malgré leur insertion dans le tissu économique du pays, ils se rendent compte de l’évidence actuelle, que si la situation perdure, c’est l’avenir des générations suivantes qui sera hypothéqué pour toujours.
C’est une ère nouvelle qui s’ouvre, une ère qui signe à la face du monde que l’Afrique Centrale de demain ne s’imposera comme entité humaine, économique, politique et sociale viable, que si elle inaugure des nouvelles modalités du « vouloir vivre ensemble », qui passent par l’objectivité scientifique, et non pas par l’endogamie de certains courants messianiques qui ont verrouillé pendant ce quart de siècle qui vient de s’écouler la promesse de changement qui était l’hymne de la Conférence Nationale Souveraine.
En lieu et place de l’émotion que suscite le dégel de la question Burkinabé, ce séminaire sur le Congo-Brazzaville, prévu de longues dates, tombe à point nommé. Il s’agit de penser le legs que notre génération est en mesure d’offrir à la postérité, même si nous-mêmes avons été floués et longtemps marginalisés par ce pays que nous aimons tant, et pour lequel nos parents ont sacrifié leurs vies entières.
En science, on dit souvent que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. C’est le fameux principe universel de causalité…
Le but du séminaire : Pour que les nouveaux acteurs politiques ne reproduisent pas les mêmes réflexes qui ont conduit à l’échec des Conférences nationales, il y a lieu de trouver un cadre de réflexion de type universitaire – qui comble l’absence d’un cursus de sciences politiques au Congo-Brazzaville-, dans lequel les problèmes de société seront posés et analysés sans référence à une quelconque appartenance politique ou ethnique. D’où la nécessite de Penser les lumières congolaises à travers ce séminaire pluridisciplinaire qui est ouvert à tous.
Deux personnalités ont la charge intellectuelle de ce séminaire : -Achile Kissita, Politologue ; -Sébastien Mationgo, Philosophe.
De temps à autres, des intervenants de diverses origines seront sollicités pour donner une conférence à l’intérieur du séminaire. Ceux qui souhaitent y intervenir peuvent se faire connaître afin d’être programmés. Tous les travaux de ce séminaire seront publiés sous forme de cahiers pour les rendre disponibles partout. D’où la nécessité pour tout intervenant de préparer son papier.
Ce séminaire se tient tous les vendredis de 18h30 à 21h.
Lieu : Maison de l’Afrique, 07 rue des Carmes, 75005 Paris. Métro Maubert Mutualité, ligne 10.
Début du séminaire : Vendredi 14 novembre 2014.
Cursus complet : de novembre 2014 à juin 2015 : 250 €
Coût par séance : 10 €
Contacts : edpaari@yahoo.fr / maisondiaspora@gmail.com
Tél. 0954561637
Pour Paari éditeur, Mawawa Mâwa-Kiese
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