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Format : 240*160 mm / Folio : 304 pages ISBN : 978-2-84220-118-0 / Prix : 28€ / Poids : 492 g.
Argumentaire :
La sociologie s’est bâtie sur une question majeure et récurrente depuis le 19ème siècle, celle de l’individu sujet ou acteur de sa vie en société. La notion de contrôle social, directement issue de cette interrogation, fut déclinée de telles manières qu’il est possible d’y lire les différents paradigmes des sciences sociales occidentales. Cet ouvrage s’intéresse à un cas particulier de contrôle social : celui vécu par l’anthropologue et l’historien sur leurs terrains respectifs d’enquêtes. La démarche est originale par l’appréhension de la réflexivité – inhérente aujourd’hui à toute production de connaissances – sous l’angle délibéré de la contrainte : les rapports sociaux tissés sur le terrain et racontés ici sont exclusivement décrits et analysés comme étant sujets aux efforts et aux tentatives de maîtrise de la part des acteurs en interaction avec le chercheur. L’ouvrage aborde alors la question du contrôle social vécu sur le terrain d’enquête par deux entrées thématiques : celle du genre et celle de l’origine « locale » du chercheur. Ces deux approches s’avèrent pertinentes pour appréhender les difficultés de terrain, les assignations et positionnements imposés aux chercheurs, ainsi que les logiques de représentations et de pouvoir plus générales de la société. Elles permettent également aux auteurs, Fabienne Samson (anthropologue), Delphine Manetta (anthropologue), Fred Olichet Biyela (anthropologue) et Daouda Gary-Tounkara (historien), d’identifier des dynamiques politiques contemporaines dans des sociétés du continent africain.
Les contributeurs
Fabienne Samson, Anthropologue, Directrice de recherche à l’IRD et membre de l’Institut des mondes africains (IMAF, UMR 243 & 8171) qu’elle a dirigé de 2019 à 2021. Elle a publié plusieurs ouvrages (dont Les marabouts de l’islam politique, Paris, Karthala, 2005, et Des musulmans dans une Église chrétienne, PUB, 2019) et de nombreux articles dans des revues scientifiques.
Delphine Manetta, Anthropologue, Chercheuse associée au Centre d’Anthropologie Culturelle (CANTHEL, E.A. 4545) de l’Université de Paris. Co-rédactrice en chef adjointe de la revue cArgo, Revue internationale d’anthropologie sociale et culturelle. Secrétaire générale adjointe de la Société des Africanistes. Ses recherches sur le politique, les mouvements, le territoire et ses infrastructures au Burkina Faso, ont donné lieu à plusieurs publications dans des revues et des ouvrages scientifiques.
Fred O. Biyela, Anthropologue et musicologue, Chercheur associé au Centre Population et Développement, (CEPED, IRD/Université de Paris), Chargé de cours à l’Université de Paris. Auteur de plusieurs articles scientifiques, il va bientôt publier un ouvrage aux Éditions Karthala.
Daouda Gary-Tounkara, Historien, Chargé de recherche au CNRS et membre de l’Institut des mondes africains (IMAF, UMR 243 & 8171). Il étudie les relations entre les groupes de migrants et les États en Afrique de l’Ouest, en Côte d’Ivoire et au Mali en particulier, ainsi que les productions culturelles dans le monde des migrants. Il a publié en 2008, chez l’Harmattan, Migrants soudanais/maliens et conscience ivoirienne. Les étrangers en Côte d’Ivoire (1903-1980).
Auteur : ZINGOULA Richard Serge Format : 220*150 mm / Folio : 312 pages ISBN : 978-2-84220-122-7 / Prix : 27€ / Poids : 428 gr.
Parution du 01/12/2021
Argumentaire :
Chez les Kôngo, le nom est un élément constitutif de la personnalité. Il caractérise et individualise tout être humain, mais ne représente pas une simple étiquette. C’est le vocable Zina ou Dizina (pl. Mazina) qui est employé chez les Kôngo pour désigner le nom. Ce terme se retrouve d’ailleurs dans le parler mahorais (Mayotte) à travers lequel il se prononce « Dzina ». Ainsi la phrase mahoraise suivante « dzina laho mbani ? » signifie : quel est ton nom ? Et en Kongo, la même question s’énoncerait : « Zina dia ngeye nani ? ». Il est à noter que le Shimaoré est une vraie mémoire du kikongo ancien. Dans l’espace Kôngo actuel, c’est le mot N’kumbu qui est le plus utilisé pour désigner le nom d’une personne. Mais ce mot N’Kumbu a plusieurs déclinaisons, dont celle servant à l’itération : N’kumbu i mosi ; N’kumbu zolé ; N’kumbu tatu ; … une fois ; deux fois ; trois fois ; … Une observation attentive montre que pour la dation des noms, les anciens Kôngo recouraient à des sources très diverses : les animaux, les poissons, les plantes, les cours d’eau, les choses ou objets de tout genre, les événements et circonstances de la vie courante, les phénomènes atmosphériques, les éléments topographiques, les rites d’initiation, etc. En définitive, le « dizina dia musi kôngo » (nom d’un citoyen kongo) est bien plus qu’une appellation puisqu’il est censé être en étroite relation avec la personnalité de l’être qui le porte. Il est l’être même, voire ce à quoi il doit tendre. Ce lexique des anthroponymes kongo (lutangulu lua mazina), qui n’est qu’à sa première version, est naturellement appelé à évoluer avec la contribution de ceux qui pourront être amenés à s’intéresser à cette initiative sur la dation des noms.
L’auteur, Richard Serge Zingoula est un Kôngo, originaire du Congo-Brazzaville. Scientifique de formation, professeur certifié de technologie, chargé de missions en technologie, il est formateur dans l’académie de Mayotte, Richard Serge Zingoula est un chercheur indépendant en linguistique. Il est passionné d’ethnologie, d’anthropologie, de sociologie, de culture générale et d’histoire. Il pose, à travers cet ouvrage, un référentiel qui se veut évolutif afin que les Kôngo ainsi que les afro-descendants d’origine Kôngo se réapproprient leur culture par la connaissance de leurs anthroponymes.
Auteur : Ruffin MPAKA Format : 210*135 mm / Folio : 184 pages Parution : 30/06/2021 ISBN : 978-2-84220-116-6 / Prix : 17€
Argumentaire : Le renouveau congolais est un plaidoyer pour la refondation d’un État moderne au Congo Kinshasa. L’essai résulte d’une observation attentive et engagée de la crise grave que traverse le pays depuis plus de deux décennies. L’auteur fait une critique objective du système institutionnel hybride sous lequel ploie la RDC. Il esquisse des pistes de solutions pour sortir des crises permanentes. La réforme de l’État étant la priorité. Il propose l’instauration du fédéralisme, la refonte du système de défense, la rénovation du système de représentation et du suffrage, le renouvellement du paradigme économique, l’établissement d’une société de confiance, la construction d’un nouveau leadership. L’institutionnalisation du fédéralisme passe par le remembrement des 26 provinces au sein de six (6) États fédérés avec la création d’un (1) État fédéral. Celui-ci, situé au centre du pays, est censé abriter les nouvelles institutions de la République Fédérale du Congo (RFC).
Format : 297*210 mm / Folio : 194 pages Parution : 01/05/2021, Poids : 580 gr. ISBN : 978-2-84220-114-2 / Prix : 30€
« N’Kongo ye nza yakun’zugidila » est un ouvrage bilingue (Kikongo – Français), qui traite neuf thématiques relatives à la civilisation kôngo. Andele Fu-Kiau Kia Bunseki-Lumanisa dévoile les sources fondatrices de la conception kôngo du monde, de l’humanisme, en abordant des questions universelles telles que l’origine de l’univers, le Lémba, le Kingunza, etc. L’auteur divulgue, au chapitre III et à travers le dossier Ntendwa (Schémas), une leçon inaugurale d’astronomie, venue de la nuit des temps, sur le géocentrisme kôngo. Le contenu de l’ouvrage est encyclopédique, dans la mesure où il questionne les sciences sociales et humaines ainsi que les sciences exactes. Ces matériaux bruts de « N’Kongo ye nza yakun’zugidila » devraient intégrer les sentiers de la recherche universitaire et de l’enseignement dans l’espace culturel bantu en Afrique, ainsi que dans les diasporas kôngo d’Europe, des Amériques et des Caraïbes.
Alphonse YAPI-DIAHOU et Emile Brou KOFFI (dir) Préface Michel SIMEU-KAMDEM Format : 240*160 mm / Folio : 332 pages / Prix : 30€ Parution : 22/02/2021 / ISBN : 978-2-84220-115-9
Promotion immobilière post ajustement structurel au Sud du Sahara est un ouvrage qui donne l’occasion de se pencher sur l’habitat qui est une préoccupation majeure dans les villes d’Afrique sub-saharienne aujourd’hui. L’ouvrage découle d’un colloque organisé à Abidjan les 18, 19 et 20 octobre 2016, initié à travers le Programme d’Appui à la Recherche en Réseau en Afrique (PARRAF). Il s’est agit, pour la trentaine d’auteurs impliqués dans ce colloque, d’« interroger les processus qui déterminent la production de l’habitat, les politiques foncières et les pratiques locales, la mise en place des équipements et des services dans les programmes et opérations de promotion immobilière, et la gouvernance urbaine. » L’ouvrage est structuré autour d’une vingtaine de chapitres, «… où les auteurs, dans un effort d’adéquation aux attentes des porteurs du colloque… éclairent des expériences empiriques menées dans trois pays à savoir le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Gabon. Les analyses et les observations débordent le cadre des métropoles macrocéphales pour aborder le sort des villes moyennes et petites. » Ces travaux éclairent sous un jour nouveau le problème d’une urbanisation non maîtrisée dans certaines villes d’Afrique subsaharienne, avec la création de nouveaux quartiers sans opérations préliminaires de viabilisation et d’assainissement, qui automatiquement engendrent « … des exclusions en série à des services officiels … » de base tels que les écoles, les hôpitaux et les marchés… pour ne citer que ceux-là. On constate « … une dynamique du bâti économique, de plus en plus favorable à la verticalité, avec des artères bordées d’immeubles à la double fonction économique et résidentielle. » Presque partout, les législations foncières revisitées rabattent les rapports de forces, redistribuent les rôles en faveur des acteurs privés, mais en théorie pour les forces coutumières tout au moins. Malgré la décentralisation et les compétences dévolues aux collectivités locales, la diversité des pratiques et l’enchevêtrement des régimes entre la coutume et le « moderne », continuent de caractériser la complexité du système foncier. Le régime de l’entre-deux, le fameux droit foncier intermédiaire, demeure là encore le régime structurellement dominant. » « En guise de perspectives, […] interroger le rôle prépondérant des institutions de financement, permet de comprendre les dynamiques, les accélérations, les lenteurs ou les « pauses » mais aussi le jeu des concentrations et des disparités internes aux métropoles quant à l’implantation des Sociétés Civiles Immobilières (SCI) et des opérations immobilières. D’autant qu’à l’échelle des pays, on constate le délaissement des villes dites de l’intérieur au profit presque exclusif des métropoles, sièges des pouvoirs d’État et/ou des tenants de l’économie nationale … » Cet ouvrage, tout en encourageant les thématiques de recherche autour de la promotion immobilière en Afrique Subsaharienne, demeure un outil de base pour les décideurs qui sont censés penser et concevoir les villes africaines de demain, les villes du futur.
Auteur : Mbala Lussunzi Vita Préface de G. Brunet, Postface de C. Prudhomme Format : 240*160 mm / Folio : 424 pages / Prix : 30€ Parution : 05/01/2021 / ISBN : 978-2-84220-112-8
Problématique : L’univers Kongo originel a été organisé par un pouvoir politique que ses auteurs ont appelé « Kintotila ». Ce dernier a rassemblé divers peuples qui, depuis la fin de la Préhistoire, ont cohabité harmonieusement, tout en entretenant des liens socio-économiques favorisés par un socle linguistique commun. Politiquement ces peuples se sont unifiés pour former le Kintotila, « … une société d’égalité parfaite (royaume Kongo), qui s’agrandissait dans un mouvement en cercles concentriques, jusqu’à son arrêt de mort qui inversa le cours de l’histoire de l’Afrique noire, dans la première moitié du 16ème siècle. » L’unité politique et territoriale de Kintotila kya Kongo prit fin avec l’arrivée des Européens. Commencée par les Portugais à partir de 1483 et relayée par les Anglais, les Espagnols, les Français, les Hollandais et les Italiens, l’intrusion européenne dans le Kintotila eut deux impacts importants : la traite négrière et l’évangélisation des populations locales. Ces deux phénomènes occasionnèrent non seulement la fin du pouvoir d’État organisé sur un grand espace, mais aussi des ruptures socio-culturelles irréversibles. Cette désorganisation du Kintotila s’accéléra depuis la dite bataille d’Ambwila en 1665, jusqu’en 1884-1885, au moment où s’amorça la période coloniale décrétée unilatéralement à Berlin par les Européens. Au moment de l’occupation systématique de toute l’Afrique par les puissances coloniales européennes à la fin du 19ème siècle, le territoire du Kintotila kya Kongo tomba principalement sous une triple domination ; belge, française, et portugaise. C’est la partie de l’espace kongo, occupée par le Portugal, abritant Mbanza Kongo, l’ancienne Capitale de Kintotila, qui a été l’objet de ce travail. L’invasion coloniale portugaise avait complètement désarticulé la société Kongo du nord de l’Angola, en la contraignant dans un processus d’émigration massive au Congo Belge. Pour sa temporalité, il a été question de considérer les temps de formation des premières communautés humaines sur l’espace physique kongo jusqu’au moment où le Portugal colonisa une partie des terres de l’ancien Kintotila kya Kongo. Ce travail a privilégié la vision de l’histoire de l’Afrique dans laquelle l’Africain cesse d’être considéré comme un simple objet de l’histoire, pour devenir un sujet de l’histoire. Sur ce, il n’a pas été assumé dans ce travail l’emploi des concepts tels que tribu, ethnie, Blanc, Nègre, mission civilisatrice, ethnologie, … qui ont meublé en Europe la « Science coloniale », dès le début du 19ème siècle.
Mbala Lussunzi Vita
L’auteur, MBALA Lussunzi Vita, d’origine angolaise, a grandi en République Démocratique du Congo (RDC) où il commença ses études dans les anciennes Écoles de la Baptisty Missionary Society (BMS), à Kibentele et à Mbanza-Ngungu. Après des études de premier et second cycle effectuées à l’Université Pédagogique Nationale (UPN) de Kinshasa et à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), il a obtenu le grade de Docteur (Ph. D.) en Histoire de l’Université Lumière, Lyon 2 (France), en 2009. Ancien Professeur au sein de plusieurs Universités, dont la Faculdade de Letras e Ciências Sociais de l’Université Agostinho Neto de Luanda, il est Chercheur Honoraire et ancien Chef du Département des Sciences Sociales et Humaines du Centro Nacional da Investigação Cientifica (CNIC) du Ministère de l’Enseignement Supérieur, des Sciences, Technologies et Innovation. Il est, actuellement, Professeur aux Institutos de Ciencias de Educaçaõ (ISCED) de Luanda et de Uige, ainsi que Chercheur au Centro de Estudos e Investigação em População (CEIP) de l’Université Agostinho Neto et Membre associé au LARHRA/Lyon France. Il dirige la collection « Histoire » au sein des éditions PAARI (Pan-Africaine Revue de l’Innovation).
Auteur : Achille KISSITA Format : 220*150 mm / Folio : 396 pages Parution : 05/01/2021 ISBN : 978-2-84220-113-5 / Prix : 25€
Problématique : Ce texte est né d’une obstination à entrer dans la lecture des événements qui ont émaillé l’histoire politique du Congo-Brazzaville, depuis l’adoption de la Délibération 112-58 qui portait création de la République du Congo, le 28 novembre 1958. Malgré les promesses liées à cette création qui fut un tournant historique, cet État institutionnalisé à la décolonisation n’a pas permis aux différentes composantes des populations du Moyen-Congo de le faire leur, suite aux conséquences dues à un double malentendu : − à partir de la Loi Cadre-Defferre de 1956, qui définissait la personnalité politique des territoires d’AEF, d’AOF et de Madagascar et leur accordait une certaine autonomie, et surtout la Constitution du 04 Octobre 1958 qui instituait la Communauté, les élites de ces territoires, et notamment la République du Congo, projetaient d’atteindre un certain statut, l’indépendance, alors que pour la puissance coloniale, il s’agissait d’un simple transfert de certaines compétences consistant à leur concéder les « signes extérieurs » de l’indépendance, tout en bridant par les accords de coopération toute possibilité de détermination des termes du développement économique et industriel. Ainsi, la première République, sous la présidence de l’abbé Fulbert Youlou, en fera les frais avec le projet du barrage du Kouilou. − Bien que le gouverneur Deriau, entérinant au nom de la France ladite Délibération 112-58, déclarait qu’« … il vous appartient en conséquence de définir la structure que vous entendez donner à vos nouvelles institutions quant à la composition, au mode de désignation et aux compétences des pouvoirs législatif et exécutif… », les élites congolaises, au lieu d’une invention démocratique qui devait prendre en compte la réalité de « la diversité des populations du Moyen-Congo » constitutives de ce nouvel État, s’étaient contentées de l’État unitaire, la République une et indivisible héritée du jacobinisme français. Dès lors, le Congo va vivre les limites de son action politique. Au fil de ces six premières décennies de sa vie commencée le 28 novembre 1958, il va ruiner toutes ses chances de se présenter et de se promouvoir comme un pays, compte tenu de l’incapacité politique des élites de reconnaître et d’assumer la vérité historique, c’est-à-dire l’incompatibilité entre le système de l’État jacobin et la diversité des populations congolaises proclamée dans l’acte de naissance dudit État. L’État, une institution qui a la prétention de garantir à la fois l’unité et la permanence de ce corps politique en constitution, doit s’inscrire dans un projet politique qui l’identifie et lui donne sens puisque, dans le contexte des indépendances, il était censé ouvrir à une configuration politique nouvelle ; laquelle demeure une invention démocratique, qui doit se concevoir à partir de l’exploration de voies politiques nouvelles qui vont dans le sens d’une décentralisation, d’une régionalisation, ou encore d’un fédéralisme à assumer, pour dépasser les limites politiques du jacobinisme ; un système politique qui, dans le contexte analysé de cette histoire politique, est favorable à la dictature d’un parti unique.
Ouvrage collectif. Sous la direction de : Robert Ziavoula, Patrice Yengo, Abel Kouvouama Format : 240*160 mm / Folio : 256 pages Poids : 408 gr / Parution : 30/09/2020 ISBN : 978-2-84220-111-1 / Prix : 25€
Problématique
Les écrits qui sont rassemblés dans cet ouvrage ont fleuri patiemment pendant trois années consécutives à l’occasion des tables-rondes et séminaires co-organisés au sein de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) à Paris, par le Centre d’Études en Sciences Sociales sur les Mondes Africains, Américains et Asiatiques (CESSMA) ; cela en partenariat avec le Laboratoire Identités, Territoires, Expressions Mobilités (ITEM) de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et le Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde (RIAM). Les auteurs, Sonia Dayan-Herzbrun, Michèle Leclerc-Olive, Robert Ziavoula, Idrissa Mane, Lucette Labache, Abel Kouvouama, Régine Tchicaya-Oboa et Patrice Yengo ont entrepris individuellement et collectivement d’interroger ce que recouvrent entre autres les vocables suivants : clos, ouvert, ombre, ligne de fuite. Certes, il y a plusieurs manières de les appréhender dans le domaine des sciences sociales et humaines. Cependant, en considérant les temporalités variées sous lesquelles on les appréhende, ainsi que les différents contextes socio-historiques et les multiples « foyers d’expériences » des individus, on est conduit à prendre en compte les manières de dire, de faire et de se représenter le monde, la nature, la culture, etc. Ces mots et ces signes permettent implicitement, en tant que catégories de pensée et de pratique, d’analyser non seulement les concepts de frontière, de limite, de seuil, de transgressivité, mais également, d’identité, de subjectivité, de mémoire et de trace. Quelles que soient les sociétés proches ou lointaines, le clos, l’ouvert, l’ombre, la ligne de fuite sont l’indice de traces laissées sur un espace donné (mur, tableau, rue, etc.), ou réfractant dans une zone soustraite au rayonnement lumineux. De même, parce qu’elle est marquée à la fois par des ombres, des lignes de fuite, la rue fascine, fait peur et attire tout à la fois. Elle donne à l’individu un sentiment de liberté et de plénitude. Identifier les différents acteurs qui occupent la rue, analyser les différents lieux où se déploient les notions de clos, d’ouvert, d’ombre, de ligne de fuite, telle est la matrice des textes réunis dans cet ouvrage collectif.
Présentation des Auteurs
− DAYAN-HERZBURN Sonia, Sociologue et philosophe, Laboratoire du Changement Social et Politique (LACSP) de l’Université de Paris et membre du Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde (RIAM), Paris. Mail : soherzbrun@yahoo.fr.
− KOUVOUAMA Abel, Anthropologue et philosophe, Laboratoire Identités, Territoires, Expressions, Mobilités (ITEM) de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et membre du Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde (RIAM), Paris. Mail : abel.kouvouama@univ-pau.fr.
− LABACHE Lucette, Sociologue, membre du Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde (RIAM), Paris. Mail : llabache@free.fr.
− LECLERC-OLIVE Michèle, Sociologue, mathématicienne, Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les Enjeux Sociaux (IRIS/CNRS/EHESS) et membre du Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde (RIAM), Paris. Mail : mleclerc@ehess.fr.
− MANé Idrissa, Docteur, anthropologue et historien. Diplômé de l’UPPA et de l’UCAD, chercheur associé au Laboratoire Identités, Territoires, Expressions, Mobilités (ITEM), membre de RIAM (Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde) FMSH Paris, Consultant international, Mail : idrissa_mane@yahoo.fr.
− TCHICAYA-OBOA Régine, Sociologue, Université Marien Ngouabi de Brazzaville (Congo) et membre du Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde (RIAM), Paris. Mail : reginetchicaya@yahoo.fr.
− YENGO Patrice, Anthropologue et pharmacologue, Institut des Mondes Africains (IMAF) de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) et membre du Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde (RIAM), Paris. Mail : patriceyengo@hotmail.com.
− ZIAVOULA Robert, Géographe, Centre d’Etudes en Sciences Sociales sur les Mondes Africains, Américains et Asiatiques (CESSMA) de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales et membre du Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde (RIAM), Paris. Mail : reziavoula@gmail.com.