Archives par Auteur
Le voyage intérieur du bruit. De l’oreille au cerveau
Par Café Littéraire • 12 Avr 2018 • Catégorie: Actualités, Contributeurs et auteursLe voyage intérieur du bruit
De l’oreille au cerveau
Enfin, cet ouvrage met en garde tout citoyen, et surtout la jeunesse, sur les risques encourus lors d’une longue exposition à un bruit intense. Il propose quelques conseils pour conserver une bonne audition, grâce à une hygiène des oreilles. Il interpelle également les pouvoirs publics, qui doivent édicter et établir, en permanence, les règles de vie, les normes autorisées, en vue d’un confort acoustique en société.
Sa thèse, effectuée au laboratoire de Médecine expérimentale de l’hôpital Pellegrin de Bordeaux avait porté sur « Les potentiels évoqués cérébraux et l’Effet de masque auditif chez l’homme ».
Universitaire, chercheur, il est Neuro-physiologiste, Neuro-cytologiste et Audiologiste.
Bivumu : Gestations entre guerres et avenir
Par Café Littéraire • 29 Mar 2018 • Catégorie: Actualités, Café littéraire, ÉvènementsBivumu : Gestations entre guerres et avenir
Auteur : Mue Mpuati Luemba
Argumentaire
Résistances Congolaises En Sol Majeur
Par Café Littéraire • 4 Mar 2018 • Catégorie: Actualités, Café littéraire, ÉvènementsDans l’histoire de l’humanité, tous les peuples luttent pour l’avènement d’un monde meilleur, à partir de leur vécu quotidien. Chaque citoyen lambda œuvre dans son petit coin, avec les moyens de bord dont il dispose.
La poésie engagée de Serge Félix-Tchicaya arrive à point nommé. Elle interroge un vouloir-vivre ensemble des Congolais qui s’est effrité depuis des décennies.
C’est une poésie de l’engagement, une poésie de la responsabilité qui titille tout Congolais où qu’il se trouve…
« Où étais-tu Likouala
Lorsque la belle Mindouli
Se parait d’or
Le jour de mon inhumation ?
…
As-tu interrogé les nombreuses grottes de Tchiopo ?
Peut-être que
La jeune fille aux hanches pulpeuses s’y cache encore
…
Laisse-moi donc conter à l’oiseau qui choit
L’histoire des idéaux qui tendent le voile sacré
Et je marche comme un imbécile
Attendant un message d’espoir de Kiélé
Qui n’a toujours pas de tombe… »
Serge Félix-Tchicaya
Paris, 1er mars 2018
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Invitation au Café Littéraire du 01 avril 2018
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Lettre du Pool n°4, 1er Déc. 2017
Par Café Littéraire • 4 Mar 2018 • Catégorie: Café littéraire, ÉvènementsLettre du Pool n°4, décembre 2017
Journal d’informations et d’analyses sur le Congo. Immatriculé sous le n°092/MCRP/DGAI/DPE du 3/9/2015. Siège : Quartier Ntari Ngouari, Kinkala. E-mail : lalettredupool@gmail.com
édito : Le non État dans la jungle congolaise
Aux sources du Génocide en cours dans le département du Pool :
Le fratricide non assumé du président Marien Ngouabi : Liminaire : Quelques documents historiques de première main permettent aujourd’hui de jeter un regard critique sur les assassinats de mars 1977, ainsi que sur les bases idéologiques mensongères du principal acteur de ces fratricides en masse que connaît la République du Congo, depuis cette date jusqu’à ce jour. Cette tragédie tropicale est relatée par des extraits d’acteurs, qui de près ou de loin ont participé à ces événements.
Pour commander le journal, télécharger le fichier suivant en JPEG : Communiqué de Presse de l’OCDH du 31 août 2017
L’O.C.D.H. préoccupé par le maintien en détention arbitraire du journaliste Ghislain Fortuné Dombé et de Noël Mienanzambi Boyi, acteur de la société civile.
L’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) exprime sa « vive préoccupation » concernant le maintien en « détention arbitraire » du journaliste Ghislain Fortuné Dombé et de l’activiste Noël Mienanzambi Boyi et, appelle à leur libération immédiate.
En effet, le journaliste Ghislain Fortuné Dombé, directeur de publication du journal TALASSA a été arrêté le 11 janvier 2017, officiellement dans le cadre d’une procédure de flagrance pour « complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». C’est une complicité constatée dans un article où le journaliste, comme bien d’autres de sa profession, relaie le message de vœux de M. Frédéric Bitsamou, alias Pasteur Ntumi qui a conduit à son inculpation. Dans la foulée, le journal TALASSA a été interdit pour un autre article jugé diffamatoire vis-à-vis du chef de l’État. L’article invoquait l’échec de la rencontre entre le Président Sassou et le Président américain, Donald Trump.
Noël Mienanzambi Boyi, Président de l’Association pour la culture de la paix et de la non-violence a été quant à lui arrêté le 11 janvier 2017 à Kinkala. Après avoir été trimbalé dans plusieurs commissariats de police, il a été écroué le 22 juin 2017 à la maison d’arrêt de Brazzaville. Les autorités lui reprochent le crime de « complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État » pour avoir accepté, selon lui, une mission des autorités pour tenter de mener une médiation entre le pouvoir et M. Frédéric Bitsamou, alias Pasteur Ntumi.
L’OCDH déplore que six (6) mois après la fausse annonce de l’ancien Ministre de la justice, M. Pierre MABIALA, sur la tenue imminente d’un procès concernant tous les prisonniers politiques de même que toutes les personnes arrêtées en rapport avec la guerre du Pool, que Gislain Fortuné Dombé et Noël Mienanzambi Boyi soient toujours détenus arbitrairement.
La loi nationale en matière de détention indique que la détention préventive ne peut excéder 4 mois et qu’aucune prolongation motivée ne peut être prescrite pour une durée de plus de 2 mois. L’OCDH fait constater que non seulement les 4 mois sont largement dépassés mais qu’aucune prolongation n’a été notifiée aux intéressés. L’arbitraire du pouvoir n’a plus de limites. En agissant ainsi, les autorités congolaises sont sorties du cadre de la légalité et enfreint manifestement la loi nationale et la législation internationale en matière des droits de l’Homme.
Source OCDH
Le martyre d’un journaliste congolais, Ghislain Fortuné Dombé, dans les couloirs de la mort du totalitarisme congolais.
Cahiers Congolais de Métaphysique Vol. 2&3, 2016 – 2017 : Lectures du Cogito cartésien
Par Café Littéraire • 17 Août 2017 • Catégorie: Actualités, Contributeurs et auteursCahiers Congolais de Métaphysique
Vol. 2&3, 2016 – 2017
Lectures du Cogito cartésien
Lectures du cogito cartésien
Il faut toujours revenir à Descartes. Car avec Descartes s’opère, sous le nom de philosophie moderne, le recommencement de la philosophie. Telle est la thèse qu’avancent l’idéalisme allemand et la phénoménologie. Si l’idéalisme allemand affirme bien le recommencement cartésien de la philosophie, l’enjeu d’une telle affirmation diffère pourtant de Hegel à Schelling. Alors que Hegel fait l’éloge du recommencement cartésien de la philosophie, Schelling pense au contraire le recommencement cartésien de la philosophie comme une seconde enfance et un retour de la philosophie à l’état de minorité.
La phénoménologie, qui annonce la « nécessité d’un recommencement radical de la philosophie », revendique, dans cette perspective, une ascendance cartésienne. Même si cette revendication, que formule Husserl, s’accompagne chez Heidegger d’une certaine réserve au regard de l’instauration cartésienne de la métaphysique de la subjectivité.
« Lectures du cogito cartésien » rassemble, conformément à son énoncé, des articles consacrés respectivement à l’équivocité du Cogito, à la relation de l’ego à Dieu et à la réception heideggerienne du Cogito. Mais également des articles qui portent sur le travail des philosophes dont l’œuvre se construit, en partie, à travers un dialogue avec Descartes. Notamment Locke dont les réflexions sur l’identité personnelle sont analysées à la lumière du Cogito cartésien. Et Hobbes dont la rationalisation des passions politiques est pensée ici en continuité et en rupture avec l’entreprise galiléenne de mathématisation de la nature. L’article sur l’herméneutique chez Schleiermacher et Dilthey, qui clôt le deuxième numéro des Cahiers congolais de métaphysique, complète en réalité le dossier du premier numéro de la revue sur « Herméneutique et phénoménologie ».
ABSTRACTS − RESUMES
Cahiers Congolais de Métaphysique, vol. 2/3, 2016-2017
1– Sur l’équivocité du Cogito cartésien
Charles Thomas Kounkou
ABSTRACT
Cartesian cogito is not univocal, but equivocal. Indeed, there are two different expressions of Cartesian cogito. First, the expression of Discours de la méthode – Je pense, donc je suis. And then, the expression of Meditationes de Prima philosophiae – Ego sum, ego existo. These expressions appear in 1637 for the first and in 1641 for the second. We propose in this work to read through the prism of these two Cartesian cogito expressions three difficulties of Cartesian metaphysics. The first difficulty is about on character non-syllogistic of Cogito. The second difficulty is based on the reduplication of being through reference to existence in Cogito expression of Meditationes de Prima philosophiae. The third difficulty, which does not come from to the deployment of Cartesian metaphysics, but his reception, refers to the interpretation of Cartesian cogito as a performance.
RéSUMé
Le Cogito cartésien n’est pas univoque, mais équivoque, puisqu’il donne lieu à deux énoncés distincts. D’abord, l’énoncé qui apparaît en 1637 dans le Discours de la méthode – « Je pense, donc je suis ». Et ensuite, l’énoncé qui s’instaure en 1641 dans les Meditationes de Prima Philosophia – « Ego sum, ego existo ». Nous proposons, dans cet article, de relire au fil conducteur de ces deux énoncés du Cogito, trois difficultés de la métaphysique cartésienne. La première difficulté a trait au caractère non-syllogistique du Cogito du Discours de la Méthode. La seconde difficulté se fonde sur le redoublement de l’être à travers la référence à l’existence dans l’énoncé du Cogito des Meditationes. La troisième difficulté enfin, qui relève non pas du déploiement de la métaphysique cartésienne, mais de sa réception, participe de la dimension performative du Cogito.
2– L’ego sum et l’idée de Dieu dans les Méditations métaphysiques de Descartes
Patrick Datsyn Mboungou
ABSTRACT
Caterus noticed in the ego sum statement the confusion of Descartes between the finity and the infinity, because what can exist by itself has no exterior cause. This implies that it possesses a divine nature. Yet it should be considered that this interpretation of the ego sum which is related to an anterior situation to the discovery of a clear and distinctive idea of God has no foundation. If in the first point of this article we have explained how the ego goes of God being able to do everything to a clear and distinctive idea of God. Secondly, we have clearly demonstrated that Caterus analysis is about the ego sum of the second meditation is groundless. The confusion about the interpretation of the cogito statement can then be taken as proof. In fact, the fact of thinking doesn’t clearly demonstrate by the third meditation in which Descartes shows the cause of the ego sum in God. Thus, the ego is certain that he thinks because he has the idea that he thinks. So when Descartes writes “I exist”, it doesn’t mean the fact of existing which consist on the fact of thinking, but from the idea or representation which is conscience of this action, justifying the repetitive use of the following statement “I am, I exist”. The certainty of the existence results from the conscience of the action of thinking thanks to which I can be certain of my existence. The ego sum statement doesn’t imply the existence but the conscience of the existence.
RéSUMé
La découverte de l’idée du Dieu véridique dans la Troisième Méditation a eu pour effet d’entraîner une évolution de l’être de l’ego sum de l’infinité à la finitude réelle ; ce que nous avons montré en recourant à l’élucidation des différentes figures de l’idée de Dieu dans les Méditations métaphysiques. En effet, notre point de départ est une objection de Caterus dans laquelle il se livre à une interprétation du Cogito de Descartes. Selon Caterus, l’ego de Descartes est en même temps qu’il pense, ce qui signifie qu’il est par soi comme Dieu. L’être par soi est le mode d’être qui échoie à l’ego. Or, dès la Troisième Méditation, Descartes montre que l’idée du Dieu trompeur est sans objet, au contraire de celle d’un Dieu véridique. Ne pouvant être la cause de cette idée, l’ego sum découvre sa finitude réelle. Mais on peut se demander si Caterus a bien compris Descartes. Car nous pensons qu’il se trompe sur l’usage que fait Descartes du terme par soi. Si l’ego se comprend aisément dans la formule du Cogito être par soi, cela ne s’entend pas relativement à Dieu mais au corps comme cela est clairement dit dans le Discours de la Méthode, ainsi que nous le montrons en la troisième partie de notre texte.
3– Heidegger lecteur de Descartes : Ego cogito, ergo sum
Orphon Prince Malouono
ABSTRACT
This article’s ambition is to comprehend Descartes’ cogito by going through its Heidegger’s reading. Raised up to the first principle of his philosophy that Heidegger questioned, this is that Descartes’ evidence : “I think, therefore I am.” The object of our questioning in this present meditation aims at first the essence of the “ego” of the “self” in such that it is fundamentally determined by the though; then, it attempts to establish the internal and intimate cohesion that ties up between the being and the mind. Since the ego is thinking in his essence, in his thought, the ego is himself taken as the first object. In the cogitatio, the ego is the first cogitatum; this last who is always set as the foundation of all representation. The being of the man-his self is in effect the first stuff that fills its first perception to purvey the firm ground upon all other perceptions of things find an assured foundation. It is in that that Heidegger says that with Descartes the essence of the man has become the Subjectum, smashing him up therefore. Being himself the foundation of the thought, the ego exists only in the extent that it is entirely in his thinking being- the thinking act. The “I think ; therefore, I am” does not intend/imply the consequence of the thought; controversially, the wording establishes the indefectible union of the being and the thought; for, to think one must be, and the ego is only thinking in his being.
RéSUMé
Cet article ambitionne de comprendre le Cogito de Descartes en partant de la lecture que Heidegger lui consacre. C’est l’énoncé de Descartes : « je pense, donc je suis », élevé au rang de premier principe de sa philosophie que Heidegger révoque en doute. Dans ce but, il saisit d’abord l’essence de l’ego, du « Je » en tant qu’il est déterminé fondamentalement par la pensée, puis tente d’établir la cohésion interne et intime qui se noue entre l’être et la pensée. Puisque l’ego est dans son essence penser, dans sa pensée, l’ego lui-même est pris à titre de premier objet. Dans la cogitatio, l’ego est le premier cogitatum, celui-là même qui est toujours posé comme fondement de toutes mes représentations. Heidegger laisse entendre qu’avec Descartes, l’essence de l’homme est devenue Subjectum, le gisant au fond. Comme fondement de la pensée, l’ego n’est que dans la mesure où il est entièrement en son être penser. Le « je pense, donc je suis » n’entend pas faire de l’être la conséquence de la pensée, bien au contraire, l’énoncé établit l’union indéfectible de l’être et de la pensée. Car pour penser, il faut être ; et l’ego n’est en son être que penser.
4– De l’inné et de l’acquis : le problème de l’identité personnelle chez Descartes et Locke
David Mavouangui Vangou
ABSTRACT
The second Metaphysical meditation of Descartes and the second book of the Essay concerning Human Understanding revolve, to a certain extent, around the same philosophical problem. This problem can be summarized in the following question: What is the essence of the soul in relation to a body which supposedly deceives us a few times? This question brings us to another one. What makes man or a person? Even if Descartes is not really interested by the identity matter, he responds by using the attributes of the soul. Whereas for Locke, identity finds its meaning only in the empirical determinations of the name with which it is associated. Taking for example the talking parrot story, Locke thinks that the attributes of the soul raises a problem of incompleteness. We need to see that John Locke rejects innate theses by using Aristotelian proposition ‘’ It is impossible that one thing is and not at the same time’’ like a pretext. In truth, it is a veiled criticism that he addresses to Descartes. The strange similarity on the order of redaction of the question of identity in their respective works proves it. The second book of the Essay refers to the second Meditation as to an opposite.
RéSUMé
La deuxième Méditation métaphysique de Descartes et le second livre de l’Essai sur l’entendement humain de Locke s’articulent, dans une certaine mesure, autour d’un même problème philosophique : quelle est l’essence de l’âme, face aux supposées tromperies du corps ? Cette question suppose sans conteste une autre : qu’est-ce qui fait l’homme ou la personne ? Descartes répond en faisant recours aux attributs de l’âme – bien qu’il ne s’intéresse pas véritablement aux thèses sur l’identité. Selon Locke, l’identité ne trouve son sens que dans les déterminations empiriques du nom auquel elle est associée. En prenant pour exemple l’anecdote du perroquet qui parle, Locke pense même que le recours aux attributs de l’âme (comme le fait Descartes) soulève un problème d’incomplétude. Il faut dire que si Locke récuse les thèses relatives à l’inné en prenant pour prétexte la proposition aristotélicienne : « Il est impossible qu’une chose soit et ne soit pas en même temps », c’est en réalité une boutade qu’il adresse à Descartes, à travers un dialogue implicite. L’étrange similitude de l’ordre d’évocation de la question de l’identité dans leurs ouvrages respectifs le prouve. Le second livre de l’Essai se rapporte à la Seconde Méditation comme à un contraire.
5– Le langage dans la méthode résolutive compositive de Galilée à Hobbes
Charles Le Bon Nkourissa
ABSTRACT
It is a matter of examining elements which would justify a rapprochement between Galileo and Hobbes, considered as two initiators of the scientific revolution, one in physics and the other in political science. The analysis will be conducted from their methodological approach essentially defined by Mathematics which are for the two authors the norm of demonstration because they reveal the truth in their content and form. In this, emphasis will be put on experience as a determining factor of the certainty of reasoning in both authors insofar as it allows going from the principles and causes of human knowledge to deduce from it the knowledge of singular things both in physics and political science. This experience will be the subject of rupture of the two authors with the Aristotelian tradition that relies on formal logic as certainty of reasoning while only mathematics in relation with physics, constitute the most rigorous method of thinking, capable of giving all its value to the knowledge of the nature of physics for Galileo and Hobbes. Then we will establish divergent elements in both authors ‘approach. For Galileo the object of the method is the physical nature, on the other hand, for Hobbes the object of the method is passions and interests of men. Consequently we move from the mathematisation of the nature to the probability of the mathematisation of the political language. However, would it be legitimate to evoke the scientificity of this method in Hobbes where it is deployed in passions which are unpredictable ? Would it be a matter of the same resolute compositive method from Galileo to Hobbes ?
RéSUMé
Il est question d’examiner les éléments qui justifient d’un rapprochement entre Galilée et Hobbes, considérés comme deux initiateurs de la révolution scientifique, l’un en physique et l’autre en science politique. L’analyse est menée à partir de leur démarche méthodologique essentiellement définie par les mathématiques, qui sont pour les deux auteurs, la norme de la démonstration, parce que révélatrices de vérité dans leur contenu et dans leur forme. L’accent est mis, d’une part, sur l’expérience comme élément déterminant de la certitude du raisonnement chez les deux auteurs, dans la mesure où elle permet de partir des principes et des causes de la connaissance humaine pour en déduire la connaissance des choses singulières, tant en physique qu’en science politique. Et d’autre part, sur l’expérience comme objet de la rupture des deux auteurs avec la tradition aristotélicienne, qui s’appuie sur la logique formelle comme certitude du raisonnement, tandis que seules les mathématiques, en rapport à la physique, constituent la méthode de pensée la plus rigoureuse, capable de donner toute sa valeur à la connaissance de la nature physique pour Galilée et Hobbes. Ensuite, nous établissons quelques éléments divergents dans la démarche des deux auteurs. Pour Galilée, la méthode vise essentiellement la nature physique, alors qu’elle s’attache aussi, à côté de la nature physique, chez Hobbes, à la nature de l’homme, c’est-à-dire aux passions humaines. Dès lors, nous passons de la mathématisation de la nature à la mathématisation du langage politique. Toutefois, est-il légitime d’évoquer la scientificité de cette méthode chez Hobbes où elle se déploie dans les passions qui sont, par nature, imprévisibles ? S’agit-il de la même méthode résolutive compositive de Galilée à Hobbes ?
6– L’herméneutique chez Schleiermacher et chez Dilthey : de l’interprétation des textes à la quête du fondement des sciences sociales.
Augustin Rugwiro
ABSTRACT
From antiquity to the modern era, hermeneutics could only be considered as far as texts analysis was concerned. But if before Schleiermacher it was perceived essentially as an organon of texts understanding, thanks to him this area of study has become a true science of the comprehension theory. The concept of understanding in the Schleiermacher’s approach inspired Dilthey, particularly in the hermeneutic universality which transcends the specificity of different fields of texts. The merit of Dilthey would be to have shown how the future of social sciences is essentially founded on hermeneutics. From the “interpretation and understanding” of texts to “interpretation and understanding” of human phenomena, hermeneutics is enriched in its conception as opposed to the positivist approach of the human sciences developed by August Comte.
RéSUMé
Depuis l’antiquité jusqu’à l’époque moderne, l’herméneutique ne pouvait être envisagée que dans le cadre des textes. Mais si avant Schleiermacher, elle était perçue essentiellement comme un organon de la compréhension des textes, avec lui elle s’est constituée en une véritable science, celle de la théorie de la compréhension. Le concept de compréhension dans son approche schleiermachérienne a inspiré Dilthey, notamment en son universalité qui transcende la spécificité des différents domaines textuels. Le mérite de Dilthey est d’avoir montré comment le devenir des sciences de l’esprit est essentiellement fondé sur l’herméneutique. De « l’interprétation et de la compréhension » des textes à « l’interprétation et à la compréhension » des phénomènes humains, c’est l’herméneutique qui s’enrichit dans sa conception, en opposition avec l’approche positiviste comtienne des sciences sociales. Comme on peut s’y attendre, ce texte constitue essentiellement une approche historique.
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Génocide à huis clos dans le Pool en République du Congo-Brazzaville
Par Café Littéraire • 1 Juin 2017 • Catégorie: Nouveautés« To ko barrer bino« , on va vous tuer,… répète le bourreau à sa victime
SOS POOL
Avant-Propos : Les dernières heures de Loko à Nganga Lingolo, ce 1er juin 2017.
La vidéo de ce 1er juin 2017 prise à Nganga-Lingolo, montre que la guerre d’extermination des ressortissants du Pool résidant à Brazzaville est déjà en marche. En effet après avoir vidé les villages de leurs populations. Celles-ci sont venues massivement à Brazzaville croyant y trouver la sécurité. Sans savoir que dans le nouveau plan concocté par Sassou et son cabinet d’extermination des ressortissants du Pool, il fallait d’abord rendre les villages invivables puis prendre en sandwich entre le CCF (Centre Culturel Français, actuel Institut Français) et Nganga Lingolo, les habitants de Bacongo Makélékélé, pour leur extermination.
La scène qui va suivre est très grave. Il y en a eu des milliers pire que celle-ci au Congo depuis 1997. Mais celle-ci montre les dernières heures de Loko et ses concitoyens d’infortune, jetés dans la benne d’une camionnette de police. Loko a reçu une balle dans son dos au niveau du bassin… Les bourreaux sont des Congolais comme lui…
Avec cette vidéo, en cliquant sur le lien NgangaLingolo imaginez le drame que les Congolais du Pool subissent depuis plus d’une année :
Argumentaire
Les populations du Congo Brazzaville, opposées au changement constitutionnel du 25/10/2015, ainsi qu’au Hold-Up électoral du 04 avril 2016 opéré par le Dictateur-Tyran Sassou-Nguesso, vivent sous un état de siège militaire et policier. C’est particulièrement le cas des populations du département du Pool, qui depuis le 04 avril 2016 sont annihilées à travers un programme d’extermination de masse bien élaboré.
Lequel a commencé, le 5 avril 2016 par la destruction des registres d’états civils, des quartiers sud de Brazzaville, Bacongo, Makélékélé, M’filou, qui datent de l’époque coloniale. C’est dans ces mairies que les populations du Pool, venues des villages viennent généralement enregistrer les naissances.
Comme en 1998, le prétexte a vite été fabriqué par Mr Sassou en armant des anciens Ninja-Nsilulu, ayant par le passé servi auprès de Frédéric Ntumi. Ceux-ci, avaient terrorisé les populations de Brazzaville et mis le feu aux bureaux d’Etats-Civils des mairies, le 05/04/2016. Le pouvoir avait crié au terrorisme, pour se donner bonne conscience et coller à la mode internationale. La mythomanie de Sassou se comprend aisément par cette phrase : « … Brazzaville Sud a subi une attaque terroriste par les Ninja-Nsilulu de Frédéric Binsangu Ntumi… Ces « terroristes » sont opposés à ma réélection, donc il faut que l’armée aille les déloger ».
Ainsi, depuis avril 2016, les populations du Pool sont bombardées et décimées. Ce qui se passe dans le Pool est innommable, et dépasse de très loin le génocide rwandais de 1994. Aucune organisation humanitaire n’a été autorisée à s’y rendre. La seule organisation congolaise, Caritas, contrôlée par le pouvoir, ne nous dévoile que le pic d’un iceberg de crimes qui rivalisent en horreur avec les atrocités des Nazis en Europe.
Comme en 1998, cette fois-ci Ntumi n’est qu’un prétexte. C’est Sassou Nguesso et son système mafieux qui a décidé d’en finir avec les populations du département du Pool, et ceci en deux phases :
Phase 1 – Vider complètement tous les villages de leurs habitants, pour les remplacer par des miliciens recrutés dans d’autres pays africains. Pour leur installation, ces miliciens seront financés sur des projets agricoles et constitueront un nouvel électorat acquis à sa succession monarchique. Ceci peut se vérifier aisément entre Nganga-Lingolo et Kinkala, le long de la nationale n°1, où les populations ont été remplacées par des hommes en armes.
Phase 2– Comme en avril 2016, un groupe de miliciens sera instrumentalisé pour commettre des exactions dans Brazzaville. Ce qui permettra à Sassou d’actionner le second volet de son projet macabre. Sous le prétexte fallacieux que les terroristes sont entrés dans Brazzaville, il va enfin rééditer le mode opératoire du 18 décembre 1998 consistant à ratisser parcelle par parcelle, Bacongo, Makélékélé et M’filou pour exterminer de nouveau les civils. Les conditions sont en train d’être réunies pour activer cette seconde phase. La déclaration de la Fédération IDC Focad signale : « … Les unités gouvernementales tombent de plus en plus dans les embuscades des partisans du Révérend Pasteur Ntoumi… ». Même si une autodéfense éparse de résistants se manifeste sporadiquement, celle-ci n’est pas à l’origine de l’extermination des populations civiles.
Toutes les tragédies humaines en cours au Congo sont de la responsabilité de Sassou Nguesso et son armée de mercenaires.
Ainsi, sur le théatre du Pool, Sassou joue également le rôle de pompier pyromane qu’il a déjà expérimenté en 1998 (Les exécutions des six chercheurs congolais à Goma Tsétsé, ainsi que les tueries de Mindouli) et en 1999 (Les disparus du Beach). Il envoie des troupes régulières, des jeunes recrus, dans certains villages du Pool pour soi-disant assurer la sécurité des populations et chercher Ntumi. Mais en même temps, il donne des ordres à d’autres unités militaires issues soit de Tchambitcho, soit de sa Garde Républicaine (GR), soit de mercenaires expérimentés. Ces unités vont prendre en embuscade les troupes régulières qui tombent, pour perpétuer le mensonge de terroristes installés dans le département du Pool. Les hélicoptères de combat ont même été utilisés pour exécuter les militaires de l’armée dans le Pool.
Les succès militaires attribués aux résistants du Pool, relayés dans les réseaux sociaux, sont exagérés. Ils visent à escamoter le fait qu’en 14 mois de siège, plus de 350 villages ont été rayés de la carte du Congo et près de 300.000 personnes ont disparu. Ces disparitions sont-elles le fait des résistants ?
Les résistants du Pool n’ont jamais déclenché une quelconque guerre pour venir conquérir le pouvoir à Brazzaville. Mais ils résistent simplement au génocide en cours.
Sassou fait diversion auprès de la communauté internationale. Le référendum ayant été anticonstitutionnel, le hold-up électoral de 2016 ayant été un gros mensonge. Sassou crée de son propre chef une guerre d’extermination des civils dans le Pool pour faire oublier l’imbroglio institutionnel qui règne dans ce pays qui navigue entre deux constitutions.
Le mythomane Sassou, pour continuer à coller à la donne internationale, est obligé lui-même, parfois, d’organiser le meurtre de ses propres militaires, pour légitimer avec hypocrisie la thèse que son armée combat des terroristes, qui sévissent dans le département du Pool, et qui causent des pertes dans ses rangs.
D’où cette tribune. A compter de ce 1er juin 2017, à travers cette vitrine, Paari éditeur, va relayer cette actualité de crimes humains pour que la communauté internationale qui refuse de saisir le conseil de sécurité de l’ONU sur cette tragédie, ne dise plus qu’elle ne savait pas.
Paris le 1er juin 2017.
Mawawa Mâwa-Kiese
Ancien Parlementaire (Janvier 1998 -Décembre 1998), ayant démissionné à cause du génocide du 18 décembre 1998 qui s’est poursuivi jusqu’en 2002.
Brève BIOGRAPHIE DE SIMON-PIERRE KIKHOUNGA-NGOT, 1920-2015
Par Café Littéraire • 7 Avr 2017 • Catégorie: Café littéraireBrève BIOGRAPHIE DE SIMON-PIERRE KIKHOUNGA-NGOT, 1920-2015
Brève BIOGRAPHIE DE SIMON-PIERRE KIKHOUNGA-NGOT
Ce texte correspond à ce que son intitulé indique. Il s’agit d’une biographie de Simon-Pierre KIKHOUNGA-NGOT. L’Homme et l’homme politique à la mémoire de qui l’Etat congolais rend hommage vendredi 17 avril 2015 à Paris, puis lundi 19 avril à Brazzaville, ensuite à Dolisie, avant qu’il ne repose en paix dans la localité de Makabana vers la frontière entre le Congo et le Gabon.
Ce premier fascicule, à télécharger sur le lien suivant PaariKikhoungaBook, présente successivement et en résumé :
– Les origines familiales ;
– L’itinéraire en matière de formation scolaire et professionnelle ;
– L’itinéraire dans la vie professionnelle ;
– L’expérience politique et l’expérience syndicale, de 1952 à 1958.
Un second fascicule viendra compléter cette brève biographie sur :
– L’expérience politique et l’expérience syndicale, de 1958 à 1997.
– L’expérience de la vie privée en tant qu’entrepreneur, et en tant que chef de famille ;
– Le sens du message transmis par son œuvre reconnue comme telle.
I. Origines familiales
Simon-Pierre KIKHOUNGA-NGOT avait vu le jour dans les années 1920 au village Maboukou dans le département du Niari, plus précisément dans l’actuel district de Makabana. Il appartenait à l’ethnie Kunyi (ou Ba kougni) du groupe Kongo.
Son père, KIKOUNGA NGO, qui était avant tout un Nzonzi, c’est-à-dire un sage, était chef coutumier et chef de terre. Sa mère, Julienne MANGA, était femme de la noblesse qu’incarnait son clan.
Suivant le système de parenté matrilinéaire et patrilocal qui structurait et structure toujours les populations de descendants du royaume de Kongo, Simon-Pierre, qui était par ailleurs né jumeau, appartenait au clan des Ba Sanga (également appelé Ba Yanga) par le lignage de sa mère, et il était le fils des Mi Tsati par celui de son père.
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Le Griot de Dieu. Vie et œuvre de Monseigneur Barthélémy BATANTU
Par Café Littéraire • 28 Fév 2017 • Catégorie: Actualités, Café littéraire, ÉvènementsLe Griot de Dieu
Vie et œuvre de Monseigneur
Barthélémy BATANTU
La biographie de Mgr Batantu dans Le Griot de Dieu, est un texte novateur dans son style ainsi que son écriture. Il dévoile l’existence d’un lien fondamental entre l’enracinement dans la culture de base chez certains génies, et les aptitudes que ceux-ci développent dans la création des passerelles avec les civilisations étrangères.
« Qui aurait pu imaginer, que fils de féticheurs, cet homme aux qualités artistiques reconnues pouvait prendre la tête de file de pionnier de l’inculturation et convaincre par ses méthodes de pastorale de proximité ? » Pour évangéliser sans heurts les sociétés africaines, « … il aurait fallu, en apportant cette nouvelle religion née sur les bords du Jourdain, flairer ce que Dieu avait déjà jeté en nous comme semence du Royaume des cieux » Là où le bât blesse, c’est que la mission civilisatrice et évangélisatrice faisait comprendre aux Africains « que leurs croyances antérieures étaient nulles, toutes erronées… Et, on a cru mettre Dieu dans les cœurs privés de leur nature. D’où l’échec qui nous poursuit jusqu’à ce jour… »
Monseigneur Batantu est né de parents qui sont héritiers de puissantes pratiques culturelles précoloniales. Il va embrasser la foi chrétienne en y injectant, avec intelligence, certains instruments du Fanum de Nzambi’a M’pungu (Dieu tout puissant), comme les « Ngongi », les « Sansi »…, mais qualifiés paradoxalement d’objets fétichistes par l’église catholique de l’époque. Lesquels vont désormais intégrer l’introït, après l’invention majeure qui consistera en la création des Scholas Populaires. C’est de cette rencontre entre la culture Kongo et un judéo-christianisme compagnon du colonialisme, que naîtra l’inculturation, vers la fin des années cinquante : « Il était de notre devoir que de porter à Dieu les richesses de notre culture pour en extraire des trésors incomparables… Dieu ne nous appelle pas en dehors de notre culture, de notre contexte historique… Il veut que nous nous présentions devant lui tels que nous sommes, et qu’en revanche, nous nous accrochions à lui pour faire de nous des créatures nouvelles… »
Le Griot de Dieu est une leçon de vie. Il est la manifestation de l’intelligence divine dans toute son humilité. « à travers le chant sacré, Batantu a forgé un lien entre Dieu et le Congolais … Il a utilisé le chant pour mettre en valeur le mariage Foi-Tradition ».
Qui est l’auteur de cette biographie ?
Femmes et autres musiques
Par Café Littéraire • 31 Oct 2016 • Catégorie: Contributeurs et auteurs
Femmes et autres musiques
Problématique de l’ouvrage :
Ce sont des textes poétiques, parfois autobiographiques que Alain Tavernier livre au public. Il s’agit d’une déambulation livresque centrée autour de la femme, qu’un homme se propose de dévoiler, sans tabous, dans un monde normé et normalisé par des coutumes parfois coupables d’abus et de silence.
« La muse qui m’a véritablement mis le pied à l’étrier est une femme que j’ai rencontrée par un froid glacial alors que j’étais venu voir un excellent documentaire sur les monstres marins…
Tous les personnages féminins que j’ai pu croiser depuis elle, je les ai habillés avec sa fluidité et son amour de la musique, du verbe… »
Cet ouvrage dévoile le réel quotidien de nombreuses existences, et procède en certains endroits de curieux parallélismes, comme dans Ambiguïtés.
Pour commander l’ouvrage :
L’auteur : Alain Tavernier est écrivain.