Les coulisses de la musique congolaise : De l’African Jazz à l’Afrisa
Auteur : Faugus IZEIDI
Préface : Gaston -Jonas Kouvibidila
Collection : Sociétés contemporaines et urbanités
Folio : 228 pages, Format : 150*230 mm
Date de parution : 30 juin 2012
Prix Public T.T.C. : 25 €
ISBN : 2-84220-061-9
Argumentaire
La musique congolaise moderne, nourrie non seulement de valeurs et de sonorités locales, mais aussi d’influences extérieures a, durant plus d’un demi siècle, pulvérisé tous les records d’audience et d’affluence. Jamais musique n’a été aussi inventive grâce aux talents des artistes musiciens, prolifiques, et à leur créativité étonnamment débordante.
A travers les figures mythiques de Kabasele Joseph (Kalle Jeff), Rochereau Tabuley, Nicolas Kassanda (Dr Nico), Roger Izeidi, Manu Dibango, l’auteur nous livre les heurs et malheurs des acteurs qui ont forgé la Rumba congolaise moderne.
Mais jamais musique n’a été aussi traversée par des courants contradictoires surprenants, des guerres souterraines et ouvertes, des incompréhensions surmontables et insurmontables, d’actes cupides, des velléités de prise de pouvoir jusqu’à flirter avec des pratiques fétichistes, des combats virtuels, au travers des chansons romantiques, mais singulièrement tranchantes, dans un environnement explosif.
C’est dans ce contexte que Faugus empruntera une carrière de musicien, favorisée par l’environnement familial d’une part, et par sa rencontre avec Manu Dibango d’autre part. Il contribuera à la grandeur de la musique congolaise, avec l’invention de la guitare mi-solo. Mais il assitera également impuissant à la décadence de l’African Fiesta. L’absence d’une rigeur dans le management des musiciens sera fatal à plusieurs orchestres, d’où cette mosaïque de formations musicales éphémères, qui n’auront d’existence que le temps d’un concert et/ou d’un enregistrement…
Faugus Izeîdi, co-auteur de l’indémodable et classique chanson Mokolo na kokufa, dévoile pour la première fois, dans un texte bien illustré en images, les coulisses de cette musique qui a innondé l’Afrique entière.
Pour commander l’ouvrage :
Ebale ya Congoezali lopango te eh ezali nde nzela (Kabasele Joseph)
Congo na biso ebonga boyé, ezala Congo moko Congo ya Lumumba (Franklin Bukaka)
Mono i mwisi Angola, nsi ya tusisila bambuta zeto (Sam Mangwana)
L’auteur de l’ouvrage Faugus Izeidi est le benjamin de la famille Izeidi
Problématique : Vingt ans de Malaki Mâ Kongo 1991 – 2011. Tome 1 : 1991 – 2001
Cet ouvrage qui se décline en deux tomes relate l’histoire moderne du Malaki Mâ Kongo, véhiculée par Masengo Ma Mbongolo. Malaki Mâ Kongo est une tradition culturelle qui remonte depuis la nuit des temps aux origines du royaume de Kongo dia Ntotela. C’est en 1991 que Masengo Ma Mbongolo avait pris l’initiative de célébrer le Malaki Mâ Kongo au Congo-Brazzaville. Avec les contingences socio-politiques liées à l’espace originel Kongo, en proie à des multiples convulsions, Malaki Mâ Kongo a donc suivi le sillage de l’antique voyage triangulaire à travers la planète. Visant la paix intégrale entre tous les hommes quelques soient leurs origines culturelles, raciales, ethniques ou géographiques, Malaki Mâ Kongo s’est redéployé en Afrique d’abord, en Europe et ensuite en Amérique pour contribuer à une mondialisation équitable dans ce village planétaire en perpétuelle construction. Le but de l’association Malaki Mâ Kongo est de sauvegarder la mémoire collective à travers la promotion des Racines Culturelles Africaines, afin de soutenir les actions de développement responsables dans les pays africains ainsi que dans la Caraïbe.
Masengo Ma Mbongolo : Né à Kinkala capitale de la région du Pool en République du Congo-Brazzaville, l’auteur est un des rares spécialistes des Relations Internationales Culturelles Nord-Sud pour le Développement. Entre autres, il est comédien, metteur en scène, dramaturge, chercheur, réalisateur de films documentaires. Il est Directeur artistique du Festival Tricontinental Malaki Mâ Kongo pour la promotion des Racines Culturelles Africaines et le développement durable.
Responsable du Pèlerinage au Cœur de l’Afrique pour la réconciliation des africains de l’Est et l’Ouest de l’Atlantique, il est aussi promoteur des actions de solidarité internationale avec le Congo et Haïti. Créée en 1991, son association Malaki Mâ Kongo est installée en Afrique, en Europe et en Amérique. www.malakimakongo.net
Ce premier Dictionnaire des œuvres littéraires congolaises est un travail de pionnier réalisé par Noël Kodia-Ramata. Il se propose de couvrir la quasi-totalité de la création littéraire, allant de la période de Jean Malonga à celle de Jean-Baptiste Tati Loutard. Dans la pratique, malgré sa bonne volonté, l’auteur n’a pas pu mettre la main sur toutes les œuvres de l’époque concernée.
Dans cet ouvrage, Noël Kodia-Ramata nous fait découvrir les prosateurs qui se sont fait remarquer pendant une cinquantaine d’années, avec des œuvres qui ont influencé la littérature africaine et francophone.
De 1954 à 2005, la république du Congo-Brazzaville a produit plus de cent cinquante romans et recueils de nouvelles. Ce Dictionnaire vient s’ajouter aux deux Anthologies écrites par Jean-Baptiste Tati Loutard, sur l’abondante production littéraire congolaise. Déjà dans les années 80, Alain Rouch et Gérard Clavreuil remarquaient que « la littérature congolaise, compte parmi les meilleures, les plus prolifiques et les plus homogènes d’Afrique noire. » L’époque qui va de 1954 à 2005 peut être considérée comme le premier âge d’or de la littérature congolaise en général, et de la prose narrative en particulier.
Noël Kodia-Ramata présente ici un travail didactique qui, de notre point de vue, sera un outil de référence pour les élèves, étudiants, enseignants et chercheurs sur la littérature congolaise. Avec les morceaux choisis des dix premiers grands romanciers et nouvellistes congolais – c’est l’auteur qui dresse ce tableau d’honneur –-, vingt huit textes sont proposés en lecture pour toucher du doigt la richesse et la diversité de cette littérature.
Ce cliché de l’écrit chez les Congolais de Brazzaville, dans cette période allant de 1954 à 2005, montre en définitive, comment les faits socio-politiques, qui se sont déroulés dans ce pays, ont largement influencé la création littéraire et artistique.
L’auteur : Noël Kodia Ramata
Docteur en littérature française de l’Université Paris IV (Sorbonne), Noël Kodia a enseigné les littératures congolaise, française et francophone à l’Ecole Normale Supérieure de Brazzaville (Université Marien Ngouabi). Il s’intéresse à la recherche au niveau du roman congolais, français et francophone. Auteur de nombreuses critiques, publiées dans la presse nationale et internationale, ce Dictionnaire est son quatrième ouvrage.
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Liminaire
Quel type d’évènement politique s’est passé au Congo-Brazzaville le 12 juillet 2009 ?
– A N’Tamo, pardon Brazzaville pour la colonie, il y a eu soit-disant des élections présidentielles.
– Pour le Congrès du peuple, auteur du Mémorandum, il n’y a pas eu élections présidentielles au Congo-Brazzaville, le 12 juillet 2009. L’auteur, documents et preuves à l’appui, démontre ce qui s’est réellement passé à Brazzaville et ce qu’en pense la presse internationale. Cette chose honteuse et inique qu’on a vue au Congo-Brazzaville en ce 12 juillet 2009 est innommable. Elle ne peut s’identifier qu’à une farce électorale. En bref, il n’y a pas eu d’élections présidentielles au Congo-Brazzaville. Voilà ce que démontre l’ouvrage intitulé « Mémorandum sur l’élection présidentielle du 12 juillet 2009 au Congo-Brazzaville » publié ce 20 novembre 2009 par les éditions de la Pan-Africaine Revue de l’Innovation (PAARI).
La farce électorale du 12 juillet 2008
Fanny Pigeaud envoyée spéciale du journal français libération à Brazzaville, dans sa livraison du 15 juillet 2009, montre à travers un papier clair, court et concis, intitulé Sassou-Nguesso, élu sans électeurs, qu’il n’y a pas eu élections au Congo-Brazzaville. D’après Fanny Pigeaud : « … De fait, le chiffre le plus attendu est sans doute celui du taux de participation. La grande majorité des bureaux de vote sont restés vides dimanche [12 juillet 2009]. A Brazzaville, la situation était identique dans les quartiers nord, fiefs historiques de Sassou-Nguesso, comme dans les quartiers sud : les assesseurs des bureaux se sont ennuyés ferme. Depuis la présidentielle de 1992, « c’est la première fois [qu’une élection] se passe comme ça. Dans le passé, les gens se bousculaient », s’étonnait le président d’un bureau. D’après les résultats obtenus dans les centres de vote visités par les 12 observateurs de la Communauté économiques des Etats d’Afrique centrale, « un taux de plus de 20 % n’est pas réaliste et même surévalué », estime Pierre Athomo Ndong, chef de la délégation… » [in www.liberation.fr/monde/0101579741-sassou-nguesso-elu-sans-electeurs]
« Le souverain primaire congolais a rejeté en bloc la pratique politique du Parti Congolais du Travail, et de son Cheval de Troie en la personne de Denis Sassou-Nguesso » (in 4ème de couverture du Mémorandum). Ce rejet signe l’illégitimité du pouvoir actuel de Brazzaville. Ce qui fait dire à la nouvelle opposition politique congolaise que ce pays traverse une impasse politique depuis la dernière saison sèche.
L’illégitimité du pouvoir actuel de Brazzaville
Ce non-évènement électoral, qui est la suite logique de l’essoufflement de la dictature de Sassou-Nguesso vieille de plus d’un quart de siècle montre l’illégitimité de ce pouvoir. La légitimité est le caractère d’un pouvoir issu des urnes, ou d’une convention initiale enregistrée selon des règles, une loi électorale qui vise le bien commun de tout un Peuple. Tout pouvoir qui agit pour le bien commun commence par donner au Souverain primaire (le Peuple) les moyens de son action. Le Peuple détenteur de la suprême autorité est le seul habilité à garantir et/ou couronner toutes les autres autorités de l’état, qu’elles soient de nature ou de convention. « … un accord, un consentement général est donc nécessaire quand à l’attribution de la souveraineté. Faute d’un tel accord, la querelle pour le suprême pouvoir déchire indéfiniment la société civile où la division des intérêts et le conflit des autorités deviennent les sujets véritables de l’histoire. Le souverain contesté, incertain de soi-même, tend à prouver son être par le mensonge, la corruption, la violence… Nos expériences récentes le prouvent : moins l’état s’assure d’exister, plus hypocritement il tyrannise… » (in Le groupe de la Nation Française, Ecrits pour une Renaissance, Tribune libre n° 29, Paris, Plon, 1958, p. 79). Ainsi s’engage pour le Congo-Brazzaville, à partir de ce Mémorandum, une lutte politique pour le Pouvoir d’Etat. Car « La Lutte pour le Pouvoir est la loi effrénée des sociétés où l’Etat n’est pas constitué dans la tranquillité de l’ordre… » (Idem, p. 82).
Quel sens donner à cette lutte pour le Pouvoir ? D’après le Congrès du Peuple, « Le renouvellement du personnel politique au Congo-Brazzaville devient une nécessité incontournable, une urgence pour engager le pays vers des lendemains meilleurs. Ce renouvellement, qui a comme corollaire la restauration de la démocratie, ne sera possible qu’avec une opposition unie autour d’un projet commun, dotée d’un courage politique, prédisposée à braver les orages et apte à conduire le peuple sur les sentiers d’un destin lumineux » (in 4ème de couverture du Mémorandum).
Sur quelle base restaurer la démocratie congolaise ?
« Lorsqu’une thérapie vous a soulagé par le passé d’une maladie, on n’a pas honte à y recourir de nouveau pour tenter de guérir un mal similaire… », pour paraphraser Maître A. Moudileno Massengo lors d’une causerie-débat donnée à Paris en février 2009. Tous les acteurs de la société civile et politique congolaise sont d’avis, qu’au point de non retour actuel où se trouve paralysé le Congo-Brazzaville, seule une concertation nationale, isomorphe à la Conférence Nationale Souveraine de 1991 est susceptible de relever ce pays. Ainsi dans ce Mémorandum, on retrouve en page 82, un document intitulé « Pour une victoire de l’opposition » datant de 2002, réactualisé, et qui jette les bases susceptibles de faire coaliser toutes les forces de l’opposition dans un seul et même moule pour planter les germes du renouveau. Il s’agit ici et maintenant d’un processus à deux niveaux.
-L’illégitimité de fait du pouvoir actuel de Brazzaville est un acquis pour la nouvelle opposition politique, car elle est l’expression du Souverain primaire congolais, qui a pris date le 12 juillet 2009. En boycottant les élections présidentielles, le Peuple congolais, Souverain primaire a remporté une première victoire pacifique, qui est celle de la caducité du régime actuel de Brazzaville. Laquelle victoire crée les conditions sociales d’une résurgence démocratique imminente.
-Cette dictature actuelle, sortie d’une auto-proclamation sans électeurs, est une nouvelle situation inédite qui devrait interpeller la communauté internationale, tant attachée à la régularité des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, et au dégoût quant aux récents massacres de fin septembre 2009 en Guinée-Conakry. Dans le même temps, le pouvoir actuel de Brazzaville, ayant assassiné plus de 350 citoyens, via le Beach de Brazzaville, sous la complicité des Nations-Unies (HCR de Kinshasa et Genève), de janvier à mai 1999 ; coupable d’enlèvements et assassinats des civils dans tous les quartiers de Brazzaville ; ayant organisé des parodies électorales en 2002 et 2009, a l’obligation de rendre compte à la communauté internationale. A moins que celle-ci persiste dans sa politique de « deux poids, deux mesures ». Sur ce, les Congolais apprécieront la situation à sa juste valeur en se souvenant que la démocratie est un luxe que le monde développé, par l’intermédiaire de ses dictatures, lui refuse depuis des décennies. Aujourd’hui et demain, tous les Congolais devront s’unir pour arracher cet objet de luxe là où il est caché, se l’approprier coûte que coûte, pour en jouir éternellement.
« Si des pays africains comme le Bénin, le Ghana sont des exemples de démocratie en construction, il n’en est pas de même pour des situations aussi tristes que celle du Congo-Brazzaville. La démocratie a été brutalement interrompue le 5 juin 1997 par une guerre civile, aux lourdes conséquences humaines, sociales, politiques et économiques. Comme qui dirait, on a beau chasser le naturel, il revient au galop » . (In Mémorandum, op. cit., p. 9)
« Aujourd’hui, les nations mobilisent toutes les énergies disponibles contre la crise économique et financière. Le Régime de Brazzaville déploie toutes ses troupes contre la poussée du changement, à contre-courant de l’histoire en entretenant des goulags. Les dirigeants de l’opposition politique congolaise sont victimes non plus simplement d’intimidation, mais aussi d’interpellation : Résidence surveillée, limitation des déplacements à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, convocation aux commissariats de police…
Ce passage au laminoir de l’opposition congolaise humilie les institutions. Il n’est pas sans rappeler aux congolais les pages sombres du communisme. La dérive policière sans limite n’est ni plus ni moins qu’un mépris des droits de l’homme. … Nous nous insurgeons contre ces pratiques policières, et exprimons notre plus vive indignation devant le déni de démocratie dont est coupable le Régime du Président Denis Sassou-Nguesso. … Par conséquent, nous exigeons que soit rendue à ces hommes leur liberté de mouvements et de paroles, afin que cessent les pérégrinations ». (Idem, p. 41-42)
Les « Pistes pour organiser l’union des forces politiques » telles que présentées dans cet ouvrage stipulent que : « L’opposition politique congolaise devra converger vers une organisation unitaire qui fédère ses opinions pour un renouveau de la société congolaise. Pour ce faire, elle devra affirmer symboliquement cette volonté au travers d’un grand rassemblement ou d’une convention. Lequel contribuera à créer un espace-débat sur les moyens qu’elle est prête à mettre en oeuvre pour pérenniser son combat. » (Idem, p. 87)
« Le moment est venu de clore la très longue et ténébreuse expérience politique de Denis Sassou-Nguesso et de ses avatars » (in 4ème de couverture du Mémorandum).
Collection : Germod ; Folio : 224 pages ; Format : 150*210 mm ; Poids : 302 g
Prix TTC: 20 Euros ; Date de parution : 22 octobre 2009
ISBN : 2-84220-040-4 ; EAN : 9782842200404
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4ème de Couverture
Ce livre, à contenu didactique, s’attache à mettre au service des étudiants une série de questionnements sur la sociologie, avec ses théories et concepts, avec ses perspectives méthodologiques, ainsi que son implication dans la société.
L’ouvrage procède de manière méthodique, partant des situations sociales aussi différentes les unes des autres pour faire apparaître derrière elles des rapports de force. Tel est le cas de la culture qui, recouvrant des notions, des valeurs qui sont en rapport avec la vie de la société et des individus, ne parvient pas à rendre ceux-ci complètement autonomes ; son action consiste fondamentalement à faire d’eux des agents qui se conforment aux lois des structures sociales.
L’identité, toujours en construction, n’est davantage qu’un ensemble de répertoires d’action, de langues et de cultures permettant à un individu de reconnaître son appartenance à un certain groupe social et de s’identifier à lui.
Quant à l’idéologie, vision du monde souvent perçue comme ce qui n’apparaît pas, la réflexion s’emploie à dévoiler sa logique de dissimulation et à en chercher le principe dans la pratique sociale qui s’avère dans le mode de production capitaliste contradictoirement unifiée et divisée. Enfin, le rapport entre la sociologie et le contexte africain s’illustre par une double approche sur la sociologie du développement et sur l’Etat.
Après tant d’années d’efforts et de discours sur les politiques de développement économique, la sociologie du développement, de moins en moins adéquate produit le sous-développement et le non développement. Sur l’Etat, il faut considérer le phénomène étatique contemporain en Afrique comme un phénomène d’origine coloniale bien ancré mais dont les dysfonctionnements seraient tributaires à la fois des influences externes et des pesanteurs internes imputables aux élites relais des anciennes puissances de tutelle qui se sont appropriés l’appareil d’Etat et disposent de tous les moyens nécessaires à la confiscation du pouvoir.
Jean-Ferdinand Mbah est maître de conférences en sociologie à l’université de Libreville, au Gabon. Il enseigne au département de sociologie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH). Il est co-fondateur et directeur du Centre de Recherches et d’Etudes Sociologiques (CRES).
Kongo Kultur : Alliance pour une renaissance africaine
Vol. 1 n°1-2, janvier-juin 2009
Revue culturelle, trimestrielle, éditée par les éditions Paari
Impasse du mousset, 83, rue de Reuilly, 75012 Paris, France
Prix du numéro : 12, 50€
Problématique :
Cette revue est le prolongement du magazine Congo Ya Sika : mensuel culturel des deux rives. Le contenu de ce numéro inaugural peut être vivité à travers les extraits suivants :
Les conflits du Congo-Brazzaville au miroir de l’écrit
De Patrice Yengo
Préface de Jean Copans
Editions Paari, Paris, janvier 2009
170 pages ; ISBN 2-84220-030-6 ; Prix 16€
Deux livres – Congo : les fruits de la passion partagée de Pascal Lissouba ; Le manguier le fleuve et la souris de Denis Sassou-Nguesso –, publiés peu avant juin 1997, dévoilent les subtilités d’un affrontement littéraire comme prélude martial à une confrontation politique et militaire.
Le venin dans l’encrier décrypte le langage de la guerre civile inscrit dans cette littérature pamphlétaire. Il dévoile l’échec d’une génération d’hommes politiques congolais pris au piège du ressentiment et du reniement de leur passé « socialiste », et qui se vantent d’être, chacun de son côté, le meilleur garant de l’ordre post-colonial.
Ce travail didactique, passe au crible de la critique anthropologique et politique toutes les postures discursives sur la guerre civile du Congo- Brazzaville quelle qu’en soit l’origine – qu’elles proviennent des acteurs politiques universitaires ou associatifs – et pose le problème fondamental de l’éthique et de la morale en politique.
Qui est Patrice Yengo ?
Socio-anthropologue, pharmacien, l’auteur a enseigné à l’Institut Supérieur des Sciences de la Santé et à la Faculté de médecine de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville.
Dans les domaines de l’anthropologie historique et politique, il s’intéresse aux dynamiques politiques et aux mutations sociales induites par la mondialisation.
Chercheur au Centre d’études africaines de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) de Paris, il dirige la revue Rupture-Solidarité.
Résumé : Cet essai décrit la vie et l’œuvre de Mgr Georges Firmin Singha au sein de l’église du Congo-Brazzaville. Evêque de Fort-Rousset, actuellement Owando, Mgr Georges Firmin Singha est resté pendant onze années, Président de la Copnférence épiscopale du Congo après l’assassinat du Cardinal Emile Biayenda, des Présidents Marien Ngouabi et Alphonse Massamba-Débat. Prélat à la santé fragile, il mourut le 18 août 1993.
Résumé : Cet ouvrage restitue l’assassinat du Cardinal Emile Biayenda, le 22 mars 1977. Il montre comment son éminence est livrée aux mains des bourreaux qui l’humilient, opèrent sa réification puis l’achèvent. Ils jettent son corps dans une fosse anonyme du cimetière d’Itatolo au nord de Brazzaville. L’abbé Louis Badila exigera la restitution du corps qui sera exhumé. Il sera transféré à la morgue de l’hôpital général de Brazzaville, et inhumé dignement dans la cathédrale Notre Dame de Brazzaville.
Le dixième ouvrage de Dominique Mfouilou vient de sortir aux éditions Paari. Un titre révélateur pour cet auteur du roman historique congolais qui nous replonge une fois de plus dans les méandres des blessures qui continuent de nous coller à la peau. Oui des blessures à panser, pour une nation qui est aujourd’hui à la recherche de son avenir… Mais comme le disait encore il y a quelques mois Aimé Césaire, l’être aimé qui fit découvrir au monde une saison au Congo. Cette longue saison qui débuta depuis les années soixante, mais qui continue encore de jours, à faire éclore sur les deux rives du fleuve Congo, et cette fois-ci jusqu’à l’atlantique, des Cumulo-Nimbus chargés de sang…
Oui que disait donc Aîmé Césaire ? Pour ce père fondateur de la négritude, « la voie la plus courte vers l’avenir est toujours celle qui passe par l’approfondissement du passé ». Le recours au passé, loin d’être une négation des contingences actuelles dans lesquelles sont enfermées les populations africaines, devient de manière imagée un gouvernail au sens de la navigation aérienne. Le gouvernail, c’est cet instrument qui impose la direction, pour que les acteurs d’aujourd’hui évitent la fréquentation des grandes zones de turbulence ou des espaces interdits qui peuvent annihiler l’avancement de la cause africaine.
D’où l’intérêt de ce nouveau livre de Dominique Mfouilou que nous vous invitons à découvrir.
Pour commander cet ouvrage, plusieurs choix vous sont offerts :
-Sur Internet www.amazon.fr ; www.Fnac.fr ; www.cyber-scribe.fr ; www.celf.fr ; www.Decitre.fr ; www.sfl.fr ; www.laprocure.fr ; www.editions-harmattan.fr ; etc.
-Vous pouvez aussi nous envoyer un mail chez edpaari@yahoo.fr
-Il est aussi possible de nous faxer le bon de commande ci-dessous à télécharger