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Auteur : ZINGOULA Richard Serge Format : 220*150 mm / Folio : 312 pages ISBN : 978-2-84220-122-7 / Prix : 27€ / Poids : 428 gr.
Parution du 01/12/2021
Argumentaire :
Chez les Kôngo, le nom est un élément constitutif de la personnalité. Il caractérise et individualise tout être humain, mais ne représente pas une simple étiquette. C’est le vocable Zina ou Dizina (pl. Mazina) qui est employé chez les Kôngo pour désigner le nom. Ce terme se retrouve d’ailleurs dans le parler mahorais (Mayotte) à travers lequel il se prononce « Dzina ». Ainsi la phrase mahoraise suivante « dzina laho mbani ? » signifie : quel est ton nom ? Et en Kongo, la même question s’énoncerait : « Zina dia ngeye nani ? ». Il est à noter que le Shimaoré est une vraie mémoire du kikongo ancien. Dans l’espace Kôngo actuel, c’est le mot N’kumbu qui est le plus utilisé pour désigner le nom d’une personne. Mais ce mot N’Kumbu a plusieurs déclinaisons, dont celle servant à l’itération : N’kumbu i mosi ; N’kumbu zolé ; N’kumbu tatu ; … une fois ; deux fois ; trois fois ; … Une observation attentive montre que pour la dation des noms, les anciens Kôngo recouraient à des sources très diverses : les animaux, les poissons, les plantes, les cours d’eau, les choses ou objets de tout genre, les événements et circonstances de la vie courante, les phénomènes atmosphériques, les éléments topographiques, les rites d’initiation, etc. En définitive, le « dizina dia musi kôngo » (nom d’un citoyen kongo) est bien plus qu’une appellation puisqu’il est censé être en étroite relation avec la personnalité de l’être qui le porte. Il est l’être même, voire ce à quoi il doit tendre. Ce lexique des anthroponymes kongo (lutangulu lua mazina), qui n’est qu’à sa première version, est naturellement appelé à évoluer avec la contribution de ceux qui pourront être amenés à s’intéresser à cette initiative sur la dation des noms.
L’auteur, Richard Serge Zingoula est un Kôngo, originaire du Congo-Brazzaville. Scientifique de formation, professeur certifié de technologie, chargé de missions en technologie, il est formateur dans l’académie de Mayotte, Richard Serge Zingoula est un chercheur indépendant en linguistique. Il est passionné d’ethnologie, d’anthropologie, de sociologie, de culture générale et d’histoire. Il pose, à travers cet ouvrage, un référentiel qui se veut évolutif afin que les Kôngo ainsi que les afro-descendants d’origine Kôngo se réapproprient leur culture par la connaissance de leurs anthroponymes.
Auteur : Ruffin MPAKA Format : 210*135 mm / Folio : 184 pages Parution : 30/06/2021 ISBN : 978-2-84220-116-6 / Prix : 17€
Argumentaire : Le renouveau congolais est un plaidoyer pour la refondation d’un État moderne au Congo Kinshasa. L’essai résulte d’une observation attentive et engagée de la crise grave que traverse le pays depuis plus de deux décennies. L’auteur fait une critique objective du système institutionnel hybride sous lequel ploie la RDC. Il esquisse des pistes de solutions pour sortir des crises permanentes. La réforme de l’État étant la priorité. Il propose l’instauration du fédéralisme, la refonte du système de défense, la rénovation du système de représentation et du suffrage, le renouvellement du paradigme économique, l’établissement d’une société de confiance, la construction d’un nouveau leadership. L’institutionnalisation du fédéralisme passe par le remembrement des 26 provinces au sein de six (6) États fédérés avec la création d’un (1) État fédéral. Celui-ci, situé au centre du pays, est censé abriter les nouvelles institutions de la République Fédérale du Congo (RFC).
Format : 297*210 mm / Folio : 194 pages Parution : 01/05/2021, Poids : 580 gr. ISBN : 978-2-84220-114-2 / Prix : 30€
« N’Kongo ye nza yakun’zugidila » est un ouvrage bilingue (Kikongo – Français), qui traite neuf thématiques relatives à la civilisation kôngo. Andele Fu-Kiau Kia Bunseki-Lumanisa dévoile les sources fondatrices de la conception kôngo du monde, de l’humanisme, en abordant des questions universelles telles que l’origine de l’univers, le Lémba, le Kingunza, etc. L’auteur divulgue, au chapitre III et à travers le dossier Ntendwa (Schémas), une leçon inaugurale d’astronomie, venue de la nuit des temps, sur le géocentrisme kôngo. Le contenu de l’ouvrage est encyclopédique, dans la mesure où il questionne les sciences sociales et humaines ainsi que les sciences exactes. Ces matériaux bruts de « N’Kongo ye nza yakun’zugidila » devraient intégrer les sentiers de la recherche universitaire et de l’enseignement dans l’espace culturel bantu en Afrique, ainsi que dans les diasporas kôngo d’Europe, des Amériques et des Caraïbes.
Alphonse YAPI-DIAHOU et Emile Brou KOFFI (dir) Préface Michel SIMEU-KAMDEM Format : 240*160 mm / Folio : 332 pages / Prix : 30€ Parution : 22/02/2021 / ISBN : 978-2-84220-115-9
Promotion immobilière post ajustement structurel au Sud du Sahara est un ouvrage qui donne l’occasion de se pencher sur l’habitat qui est une préoccupation majeure dans les villes d’Afrique sub-saharienne aujourd’hui. L’ouvrage découle d’un colloque organisé à Abidjan les 18, 19 et 20 octobre 2016, initié à travers le Programme d’Appui à la Recherche en Réseau en Afrique (PARRAF). Il s’est agit, pour la trentaine d’auteurs impliqués dans ce colloque, d’« interroger les processus qui déterminent la production de l’habitat, les politiques foncières et les pratiques locales, la mise en place des équipements et des services dans les programmes et opérations de promotion immobilière, et la gouvernance urbaine. » L’ouvrage est structuré autour d’une vingtaine de chapitres, «… où les auteurs, dans un effort d’adéquation aux attentes des porteurs du colloque… éclairent des expériences empiriques menées dans trois pays à savoir le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Gabon. Les analyses et les observations débordent le cadre des métropoles macrocéphales pour aborder le sort des villes moyennes et petites. » Ces travaux éclairent sous un jour nouveau le problème d’une urbanisation non maîtrisée dans certaines villes d’Afrique subsaharienne, avec la création de nouveaux quartiers sans opérations préliminaires de viabilisation et d’assainissement, qui automatiquement engendrent « … des exclusions en série à des services officiels … » de base tels que les écoles, les hôpitaux et les marchés… pour ne citer que ceux-là. On constate « … une dynamique du bâti économique, de plus en plus favorable à la verticalité, avec des artères bordées d’immeubles à la double fonction économique et résidentielle. » Presque partout, les législations foncières revisitées rabattent les rapports de forces, redistribuent les rôles en faveur des acteurs privés, mais en théorie pour les forces coutumières tout au moins. Malgré la décentralisation et les compétences dévolues aux collectivités locales, la diversité des pratiques et l’enchevêtrement des régimes entre la coutume et le « moderne », continuent de caractériser la complexité du système foncier. Le régime de l’entre-deux, le fameux droit foncier intermédiaire, demeure là encore le régime structurellement dominant. » « En guise de perspectives, […] interroger le rôle prépondérant des institutions de financement, permet de comprendre les dynamiques, les accélérations, les lenteurs ou les « pauses » mais aussi le jeu des concentrations et des disparités internes aux métropoles quant à l’implantation des Sociétés Civiles Immobilières (SCI) et des opérations immobilières. D’autant qu’à l’échelle des pays, on constate le délaissement des villes dites de l’intérieur au profit presque exclusif des métropoles, sièges des pouvoirs d’État et/ou des tenants de l’économie nationale … » Cet ouvrage, tout en encourageant les thématiques de recherche autour de la promotion immobilière en Afrique Subsaharienne, demeure un outil de base pour les décideurs qui sont censés penser et concevoir les villes africaines de demain, les villes du futur.
Auteur : Achille KISSITA Format : 220*150 mm / Folio : 396 pages Parution : 05/01/2021 ISBN : 978-2-84220-113-5 / Prix : 25€
Problématique : Ce texte est né d’une obstination à entrer dans la lecture des événements qui ont émaillé l’histoire politique du Congo-Brazzaville, depuis l’adoption de la Délibération 112-58 qui portait création de la République du Congo, le 28 novembre 1958. Malgré les promesses liées à cette création qui fut un tournant historique, cet État institutionnalisé à la décolonisation n’a pas permis aux différentes composantes des populations du Moyen-Congo de le faire leur, suite aux conséquences dues à un double malentendu : − à partir de la Loi Cadre-Defferre de 1956, qui définissait la personnalité politique des territoires d’AEF, d’AOF et de Madagascar et leur accordait une certaine autonomie, et surtout la Constitution du 04 Octobre 1958 qui instituait la Communauté, les élites de ces territoires, et notamment la République du Congo, projetaient d’atteindre un certain statut, l’indépendance, alors que pour la puissance coloniale, il s’agissait d’un simple transfert de certaines compétences consistant à leur concéder les « signes extérieurs » de l’indépendance, tout en bridant par les accords de coopération toute possibilité de détermination des termes du développement économique et industriel. Ainsi, la première République, sous la présidence de l’abbé Fulbert Youlou, en fera les frais avec le projet du barrage du Kouilou. − Bien que le gouverneur Deriau, entérinant au nom de la France ladite Délibération 112-58, déclarait qu’« … il vous appartient en conséquence de définir la structure que vous entendez donner à vos nouvelles institutions quant à la composition, au mode de désignation et aux compétences des pouvoirs législatif et exécutif… », les élites congolaises, au lieu d’une invention démocratique qui devait prendre en compte la réalité de « la diversité des populations du Moyen-Congo » constitutives de ce nouvel État, s’étaient contentées de l’État unitaire, la République une et indivisible héritée du jacobinisme français. Dès lors, le Congo va vivre les limites de son action politique. Au fil de ces six premières décennies de sa vie commencée le 28 novembre 1958, il va ruiner toutes ses chances de se présenter et de se promouvoir comme un pays, compte tenu de l’incapacité politique des élites de reconnaître et d’assumer la vérité historique, c’est-à-dire l’incompatibilité entre le système de l’État jacobin et la diversité des populations congolaises proclamée dans l’acte de naissance dudit État. L’État, une institution qui a la prétention de garantir à la fois l’unité et la permanence de ce corps politique en constitution, doit s’inscrire dans un projet politique qui l’identifie et lui donne sens puisque, dans le contexte des indépendances, il était censé ouvrir à une configuration politique nouvelle ; laquelle demeure une invention démocratique, qui doit se concevoir à partir de l’exploration de voies politiques nouvelles qui vont dans le sens d’une décentralisation, d’une régionalisation, ou encore d’un fédéralisme à assumer, pour dépasser les limites politiques du jacobinisme ; un système politique qui, dans le contexte analysé de cette histoire politique, est favorable à la dictature d’un parti unique.
Auteur : Isidore Leroy LOUENGO Présentation : Achille KISSITA Format : 220*150 mm / Folio : 294 pages Poids : 407 gr / Parution : 20/08/2020 ISBN : 978-2-84220-104-3 / Prix : 22€
Problématique
Ce récit historique restitue l’épopée romancée de Boueta Mbongo à la fin du XIXème siècle, dans le territoire du Congo-Français. Isidore Leroy Louengo, s’est appuyé sur des témoignages oraux, transmis par les anciens, pour écrire ce texte.
Boueta Mbongo, Héros des premières heures est un texte qui restitue le choc résultant de la rencontre entre les populations Kongo et les colons français. Ces Kongo, installés sur la rive droite du fleuve Congo, cohabitent pacifiquement avec les Téké. Ils deviendront, par le hasard du partage de Berlin en 1885, des sujets français.
Boueta Mbongo est farouchement opposé à l’entreprise du capitaine Marchand, mandaté par Pierre Savorgnan De Brazza, consistant à soumettre les autochtones au détriment de leurs intérêts vitaux. Les colons français souhaitent s’approprier les routes commerciales existantes, en imposant les corvées de portage et de travail forcé, sous la contrainte des tirailleurs sénégalais et autres mbulu-mbulu (miliciens), recrutés en Afrique de l’Ouest d’une part et localement − parmi les bimpumbulu (marginaux, bandits, …) de la société congolaise − d’autre part.
Le chef de terre Boueta Mbongo − commerçant le plus influent de sa contrée − gère le trafic sur la route qui relie N’Tamo (Brazzaville) à Manianga, en passant par Kimpandzou son fief.
Pour briser la révolte légitime des habitants de Kimpanzu, De Brazza envoie le lieutenant Lucien Fourneau, avec une cohorte de tirailleurs, combattre le résistant Malonga Mi-Mpanzu. Le 11 novembre 1898, Fourneau est blessé au combat, et Bouéta Mbongo tombe sur le champ de bataille. Son corps est décapité et jeté dans les eaux de la Lufulakari.
Auteur : Charlemagne Simplice MOUKOUTA
Format : 220*150 mm / Folio : 140 pages
Poids : 200 gr / Parution : 07/02/2019
ISBN : 978-2-84220-166-1 / Prix : 17€
Plaidoyer pour une approche
psychopathologique et interculturelle
Le cancer, enjeu majeur de santé publique, fait appel à
plusieurs approches qui infléchissent les pratiques sociales quotidiennes, le
processus scientifique et la prise en charge des patients. Parmi celles-ci,
figurent les approches génétiques, physiopathologiques, étiologiques,
nosologiques, épidémiologiques et organicistes. En plus du traitement des
symptômes somatiques, la prise en charge du cancer doit également prendre en
compte les composantes psychopathologiques du sujet malade.
À cet univers soignant-soigné, il faut y adjoindre les
réactions anxiogènes, dépressiogènes et traumatogènes générées par la maladie,
pas uniquement du côté du patient ainsi que de sa famille, mais également chez
le soignant qui, pour chaque sujet pris en charge, traverse une épreuve
professionnelle et humaine uniques. L’exploration de l’environnement symbolique
et mythique du patient, en mutation perpétuelle dans le contexte actuel des
interactions culturelles, est une des voies royales qui permet de mieux saisir
les représentations qui sous-tendent les croyances face à une telle maladie.
Cet ouvrage a pour ambition de donner des repères indispensables et
ultimes visant à contribuer à une meilleure offre de soins chez les patients
cancéreux sous l’aune des prismes de la psychopathologie et de
l’interculturalité. Enfin, il permet de mettre en évidence le souci
d’interdisciplinarité dans un environnement où des praticiens venus de divers
horizons sont amenés à confronter leur pratique. Ces maillages et croisements
permettent un dialogue fructueux sur l’offre global de soins, ainsi qu’une mise
en commun heuristique et clinique des différents points de vue.
Charlemagne Simplice MOUKOUTA.
Docteur en Psychopathologie et Psychologie clinique, l’auteur
est maître de Conférences, Habilité à Diriger des Recherches à l’Université de
Picardie Jules Verne. Il exerce dans l’unité de psychogériatrie du centre
hospitalier Philippe Pinel à Amiens.
Il intervient dans plusieurs institutions de formation dont l’École
Nationale de Magistrature (E.N.M. Paris et Bordeaux), et à l’Institut de
Formations en Soins Infirmiers (I.F.S.I. à Amiens). Il effectue également des
missions d’expertise auprès de la Cour d’Appel du Tribunal de Grande Instance
d’Amiens. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et publications.
Le voyage intérieur du bruit
De l’oreille au cerveau
Auteur : Eugène-Fernand Loubelo
Folio : 96 pages, Format : 148mm*210 mm
Poids : 110 gr
Première édition : 28 mai 2014
Seconde édition : 25 mars 2018
Prix Public T.T.C. : 15 €
ISBN : 2-84220-162-3
Contenu de l’ouvrage :
Ce livre présente d’abord les caractéristiques physiques du bruit, quelle que soit son origine, son entrée dans l’organe de l’ouïe, ainsi que les mécanismes électriques et chimiques de sa propagation à l’intérieur des structures auditives. Il montre leur intégration dans les différents réseaux de neurones de la chaîne auditive, et leur analyse dans les aires du cortex auditif.
Il rappelle les techniques de recueil de l’activité électrique cérébrale, correspondante à la stimulation, par le bruit ou le son, des oreilles. L’étude démontre les effets du bruit sur l’activité cérébrale. Elle met en évidence la différence entre les deux hémisphères cérébraux ainsi que la différence de sensibilité entre les deux oreilles.
Enfin, cet ouvrage met en garde tout citoyen, et surtout la jeunesse, sur les risques encourus lors d’une longue exposition à un bruit intense. Il propose quelques conseils pour conserver une bonne audition, grâce à une hygiène des oreilles. Il interpelle également les pouvoirs publics, qui doivent édicter et établir, en permanence, les règles de vie, les normes autorisées, en vue d’un confort acoustique en société.
Qui est l’auteur? : Eugène-Fernand LOUBELO est Physiologiste et Docteur en Neurosciences de l’Université de Bordeaux 2.
Sa thèse, effectuée au laboratoire de Médecine expérimentale de l’hôpital Pellegrin de Bordeaux avait porté sur « Les potentiels évoqués cérébraux et l’Effet de masque auditif chez l’homme ».
Universitaire, chercheur, il est Neuro-physiologiste, Neuro-cytologiste et Audiologiste.
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