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Café littéraire

Le Mukongo et le monde qui l’entourait. Cosmogonie-Kôngo

Par • 29 Avr 2021 • Catégorie: Actualités, Café littéraire, Évènements

N’KONGO YE NZA YAKUN’ZUNGIDILA
Nza-Kôngo

Auteur : Andele FU-KIAU Kia BUNSEKI-LUMANISA

Format : 297*210 mm / Folio : 194 pages
Parution : 01/05/2021, Poids : 580 gr.
ISBN : 978-2-84220-114-2 / Prix : 30€

« N’Kongo ye nza yakun’zugidila » est un ouvrage bilingue (Kikongo – Français), qui traite neuf thématiques relatives à la civilisation kôngo.
Andele Fu-Kiau Kia Bunseki-Lumanisa dévoile les sources fondatrices de la conception kôngo du monde, de l’humanisme, en abordant des questions universelles telles que l’origine de l’univers, le Lémba, le Kingunza, etc.
L’auteur divulgue, au chapitre III et à travers le dossier Ntendwa (Schémas), une leçon inaugurale d’astronomie, venue de la nuit des temps, sur le géocentrisme kôngo.
Le contenu de l’ouvrage est encyclopédique, dans la mesure où il questionne les sciences sociales et humaines ainsi que les sciences exactes.
Ces matériaux bruts de « N’Kongo ye nza yakun’zugidila » devraient intégrer les sentiers de la recherche universitaire et de l’enseignement dans l’espace culturel bantu en Afrique, ainsi que dans les diasporas kôngo d’Europe, des Amériques et des Caraïbes.

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Comprendre l’histoire politique du Congo-Brazzaville (1958 – 2020)

Par • 2 Jan 2021 • Catégorie: Actualités, Café littéraire

Auteur : Achille KISSITA
Format : 220*150 mm / Folio : 396 pages
Parution : 05/01/2021
ISBN : 978-2-84220-113-5 / Prix : 25€

Problématique : Ce texte est né d’une obstination à entrer dans la lecture des événements qui ont émaillé l’histoire politique du Congo-Brazzaville, depuis l’adoption de la Délibération 112-58 qui portait création de la République du Congo, le 28 novembre 1958.
Malgré les promesses liées à cette création qui fut un tournant historique, cet État institutionnalisé à la décolonisation n’a pas permis aux différentes composantes des populations du Moyen-Congo de le faire leur, suite aux conséquences dues à un double malentendu :
− à partir de la Loi Cadre-Defferre de 1956, qui définissait la personnalité politique des territoires d’AEF, d’AOF et de Madagascar et leur accordait une certaine autonomie, et surtout la Constitution du 04 Octobre 1958 qui instituait la Communauté, les élites de ces territoires, et notamment la République du Congo, projetaient d’atteindre un certain statut, l’indépendance, alors que pour la puissance coloniale, il s’agissait d’un simple transfert de certaines compétences consistant à leur concéder les « signes extérieurs » de l’indépendance, tout en bridant par les accords de coopération toute possibilité de détermination des termes du développement économique et industriel. Ainsi, la première République, sous la présidence de l’abbé Fulbert Youlou, en fera les frais avec le projet du barrage du Kouilou.
− Bien que le gouverneur Deriau, entérinant au nom de la France ladite Délibération 112-58, déclarait qu’« … il vous appartient en conséquence de définir la structure que vous entendez donner à vos nouvelles institutions quant à la composition, au mode de désignation et aux compétences des pouvoirs législatif et exécutif… », les élites congolaises, au lieu d’une invention démocratique qui devait prendre en compte la réalité de « la diversité des populations du Moyen-Congo » constitutives de ce nouvel État, s’étaient contentées de l’État unitaire, la République une et indivisible héritée du jacobinisme français.
Dès lors, le Congo va vivre les limites de son action politique. Au fil de ces six premières décennies de sa vie commencée le 28 novembre 1958, il va ruiner toutes ses chances de se présenter et de se promouvoir comme un pays, compte tenu de l’incapacité politique des élites de reconnaître et d’assumer la vérité historique, c’est-à-dire l’incompatibilité entre le système de l’État jacobin et la diversité des populations congolaises proclamée dans l’acte de naissance dudit État.
L’État, une institution qui a la prétention de garantir à la fois l’unité et la permanence de ce corps politique en constitution, doit s’inscrire dans un projet politique qui l’identifie et lui donne sens puisque, dans le contexte des indépendances, il était censé ouvrir à une configuration politique nouvelle ; laquelle demeure une invention démocratique, qui doit se concevoir à partir de l’exploration de voies politiques nouvelles qui vont dans le sens d’une décentralisation, d’une régionalisation, ou encore d’un fédéralisme à assumer, pour dépasser les limites politiques du jacobinisme ; un système politique qui, dans le contexte analysé de cette histoire politique, est favorable à la dictature d’un parti unique.

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Cahiers Congolais de Métaphysique

Par • 25 Déc 2020 • Catégorie: Actualités, Café littéraire

N° 5-6, 2019-2020, Publication annuelle, ISSN : 2490-9777

La percée et l’écart

Charles Thomas KOUNKOU (Dir.)
Format : 220*150 mm / Folio : 252 pages
Poids : 370 gr / Parution : 24/12/2020
ISBN : 978-2-84220-110-4 / Prix : 22€

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Boueta Mbongo, Héros des premières heures

Par • 21 Août 2020 • Catégorie: Actualités, Café littéraire, Évènements

Auteur : Isidore Leroy LOUENGO
Présentation : Achille KISSITA
Format : 220*150 mm / Folio : 294 pages
Poids : 407 gr / Parution : 20/08/2020
ISBN : 978-2-84220-104-3 / Prix : 22€

Problématique

Ce récit historique restitue l’épopée romancée de Boueta Mbongo à la fin du XIXème siècle, dans le territoire du Congo-Français. Isidore Leroy Louengo, s’est appuyé sur des témoignages oraux, transmis par les anciens, pour écrire ce texte.
Boueta Mbongo, Héros des premières heures est un texte qui restitue le choc résultant de la rencontre entre les populations Kongo et les colons français. Ces Kongo, installés sur la rive droite du fleuve Congo, cohabitent pacifiquement avec les Téké. Ils deviendront, par le hasard du partage de Berlin en 1885, des sujets français.
Boueta Mbongo est farouchement opposé à l’entreprise du capitaine Marchand, mandaté par Pierre Savorgnan De Brazza, consistant à soumettre les autochtones au détriment de leurs intérêts vitaux. Les colons français souhaitent s’approprier les routes commerciales existantes, en imposant les corvées de portage et de travail forcé, sous la contrainte des tirailleurs sénégalais et autres mbulu-mbulu (miliciens), recrutés en Afrique de l’Ouest d’une part et localement − parmi les bimpumbulu (marginaux, bandits, …) de la société congolaise − d’autre part.
Le chef de terre Boueta Mbongo − commerçant le plus influent de sa contrée − gère le trafic sur la route qui relie N’Tamo (Brazzaville) à Manianga, en passant par Kimpandzou son fief.
Pour briser la révolte légitime des habitants de Kimpanzu, De Brazza envoie le lieutenant Lucien Fourneau, avec une cohorte de tirailleurs, combattre le résistant Malonga Mi-Mpanzu. Le 11 novembre 1898, Fourneau est blessé au combat, et Bouéta Mbongo tombe sur le champ de bataille. Son corps est décapité et jeté dans les eaux de la Lufulakari.

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Les Noirs en France du 18ème siècle à nos jours

Par • 25 Mar 2019 • Catégorie: Café littéraire

Les Noirs en France du 18ème siècle à nos jours. Deuxième édition. 08 mai 2019.

Auteurs : Macodou Ndiaye et Florence Alexis

1ère publication : 14/03/2009, Folio 320 pages, 510 gr

ISBN : 978-2-84220-170-8, prix 25€

Cette enquête s’articule sur une chronologie d’événements occultés de l’histoire de France, comme les conditions de séjour des Noirs en France au 18ème siècle, les péripéties des différentes institutions issues de la Révolution Française confrontées à l’épineuse question de l’abolition de l’esclavage, les mouvements de révoltes à Saint-Domingue qui débouchent sur la première révolution décolonisatrice et la création de la République Noire d’Haïti inspirée par les préceptes de la Révolution française, ainsi que tous les bouleversements qui en découlent. La seconde abolition de l’esclavage amorce le mouvement d’émancipation des Antilles françaises.

Dans l’entre-deux guerres, la rencontre sur le sol français d’Afro-américains, d’Africains et d’Antillais favorise l’émergence de mouvements pan-nègres, politique, esthétique et littéraire. Ils vont s’employer à revaloriser les civilisations Nègres. L’arrivée des Noirs américains en France, avec le jazz, les danses, les sonorités nouvelles, bouleverse les canons musicaux et esthétiques du début du 20ème siècle.

Africains et Antillais prennent une part active aux deux conflits mondiaux de 1914 et de 1939, en payant un lourd tribut en vies humaines. Des figures de la Résistance émergent de l’anonymat et de l’oubli. L’après-guerre sonne le mouvement d’émancipation des Africains et des Antillais. La loi de Départementalisation des Antilles est votée en 1946, ainsi que la Loi Cadre de 1956, octroyant l’autonomie aux territoires d’Afrique. Mais au sortir de l’hécatombe de 1939, le Général De Gaulle va favoriser l’immigration pour les besoins de la reconstruction et du repeuplement de la France.

Nous avons voulu, par ce livre, faire un témoignage sur des hommes et des femmes qui ont longtemps cru à la France et en son génie puisé dans les préceptes de la Grande Révolution Française de 1789 : «  les hommes naissent libres et égaux en droit et en devoirs.  » Ce credo sera martelé par Nelson Mandela pour son combat contre l’odieux système de l’Apartheid : « Un homme, une voix ».

Puisse ce modeste livre constituer une part de l’étincelle pour alimenter le dialogue des peuples et des civilisations et forger un humanisme nouveau qui est l’essence même de la vie.

Macodou Ndiaye est Sénégalais. Journaliste à Sans Frontière, Baraka, Médias France Inter continents (MFI) à France 3 Rencontres, il a enseigné la philosophie, l’histoire et la sociologie politique à l’Université de Paris 8.  Journaliste correspondant en Afrique Australe, il a été membre du Conseil National pour l’Intégration des Populations Immigrées en France et Vice-Président de la Ligue Africaine des droits de l’Homme et des Peuples. Collaborateur de l’état du Tiers Monde (La Découverte), il dirige Mirador à Dakar.

Florence Alexis est franco haïtienne. Elle a travaillé à la collection des œuvres représentatives de l’Unesco, et chargée de mission à Afrique en Création, à Culture France, au Patrimoine culture du Ministère des DOM Tom. Elle a été Commissaire d’exposition sur La Rencontre des deux mondes vue par les peintres naïfs d’Haïti. Exposition présentée à l’Exposition Universelle de Séville en 1992 pour le cinquième centenaire de la découverte de l’Amérique.

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Cahiers Congolais de Métaphysique, n° 4

Par • 9 Fév 2019 • Catégorie: Café littéraire, Évènements

Cahiers Congolais de Métaphysique, n° 4, décembre 2018,
L’Humanisme en Questions,
Auteur : Charles Thomas Kounkou (Dir.)
Format : 220*150 mm, Poids 300 gr
ISBN : 9782842201692 ; Prix : 20€.

L’humanisme en questions

Dans ce numéro des Cahiers Congolais de Métaphysique, nous reprenons à nouveaux frais la question de l’humanisme. D’abord, en repensant la question de l’humanisme non pas comme humanisme juridique, mais comme humanisme métaphysique. Autrement dit, il s’agit, à rebours de l’humanisme juridique qui se fonde sur la revendication des droits de l’homme, de thématiser un humanisme ontologiquement et chronologiquement antérieur qui s’adosse à la connaissance et à la reconnaissance de la dignité de l’homme et que nous avons cru devoir penser comme humanisme métaphysique en raison de sa constitution onto-théologique. Nous examinons ensuite, à partir de la Lettre sur l’humanisme, mais non pas exclusivement, le rapport de Heidegger à la question de l’humanisme. Un rapport qui se présente comme un rapport de destruction de l’humanisme, dans la mesure où Heidegger montre que plus élevée, pour l’homme, s’avère non pas sa nature ou ses droits, mais sa proximité avec l’être. Nous analysons en outre le stade suprême de la modernité qui se laisse découvrir comme le moment de la transformation de l’homme. Une transformation qui vise en dernière analyse, en lieu et place de l’humanité, la création d’une post-humanité et d’une trans-humanité au moyen de la techno-science et à la lumière de l’idée de l’augmentation et de l’amélioration de l’homme. Nous accordons enfin une place particulière à cette figure singulière de l’anti-humanisme que constitue le colonialisme à travers la critique du finalisme de l’anthropologie coloniale. Une critique qui s’opère avec les ressources qu’offre la philosophie de Spinoza.

Note sur les auteurs des articles

– Charles Thomas Kounkou, Docteur d’état en philosophie (Paris IV Sorbonne), Docteur troisième cycle en philosophie (Université de Tours), a enseigné à l’Université de Brazzaville.

– Orphon Prince Malouono, doctorant en philosophie de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

– Guy Charlemagne Mouya. Docteur en philosophie (Université de Brazzaville).

– Auguste Nsonsissa, Docteur en philosophie, Habilité à diriger des recherches (HDR), Maître de Conférences à l’Université de Brazzaville. – Job Olivier Ikama, Doctorant en philosophie à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne.




Bivumu : Gestations entre guerres et avenir

Par • 29 Mar 2018 • Catégorie: Actualités, Café littéraire, Évènements

Bivumu : Gestations entre guerres et avenir

Auteur : Mue Mpuati Luemba

Format : 200*130 mm / Folio : 160 pages
Poids : 180 gr / Parution : 20/03/2018
ISBN : 978-2-84220-161-6 / Prix : 15€

Argumentaire

Bivumu en langue congolaise, ce sont les gestations, les ventres, les centres de la vie. L’œuvre présente les parcours singuliers de maternités confrontées à plusieurs conflits. Un couple souhaite donner la vie en temps de guerre, un second est tourmenté par l’arrivée d’un embryon. Ce diptyque, formé d’un drame suivi d’une comédie, relate deux aventures trépidantes.
Mfua, juin 1997
Muntu et Mbota filent le parfait amour dans l’attente d’un bébé, lorsqu’éclate la guerre à Mfua (Brazzaville). Le couple est alors tiraillé entre la loyauté et leur rêve d’avenir.
Suivi de
Ndoki, le sorcier et l’enfant
Malgré les controverses scientifiques de son fiancé Zaba, Doli décide d’avorter. Mais de retour chez le médecin, l’embryon a disparu !
Extraits :
Muntu : Je sais… Ce que j’ai dit des rumeurs extérieures est suffisant. Je ne veux plus continuer à salir l’atmosphère, pour notre fille. Il ne nous reste plus qu’à foutre le camp d’ici, comme ils le disent à l’extérieur… Prendre le nécessaire, des papiers, de l’argent… (Un silence. Comme réfléchissant). Oui, il n y a pas d’annexion… (Avec une pointe de chagrin).
On raconte qu’en ce 5 juin 1997 sur l’avenue Miadeka, proche du marché Ouenzé, dans l’après-midi, on a vu une colonne de miliciens Cobras. Tenue camouflée dirigée par un mec ressemblant à O’Tshombé… C’est un sosie qui s’appellerait soi-disant Ondele, colonel Ondele…, un Tsheck.
Mbota : Quel colonel ! N’est-ce pas ce cheminot qui travaillait avec le cousin de papa ? ça doit être Ondele Iwuz.
Muntu : … On l’a vu diriger une patrouille de Cobras, venue de Mpila en pleine journée du 5 juin au marché Ouenzé…
Un silence.
Mbota : Je comprends ! En effet… (Considérant son corps) Par ailleurs tu es encore vivant et il va falloir purifier et protéger ta vie, purifier et protéger nos vies… (Se levant pour aller prendre quelque chose, puis revenant avec une petite bouteille d’alcool à usage médical) Voici de quoi désinfecter tes plaies et de quoi te soigner (revenant vers lui).
….
L’auteur Mue Mpuati Luemba
Doli : Quoi ?
Zaba : Tranquillise-toi. Et ma dernière découverte repose sur le regard. J’ai découvert que le regard est diagnostiquant : on peut découvrir toutes sortes de maladies, seulement en regardant. Des maladies existantes, à venir, ou encore lointaines dans leurs causes. Si on sait comment regarder, le regard ne trompe pas ; et, « un regard vaut mieux que tous les mots ». Que tous les « maux » !
Doli : Ah ! Ça alors !
Elle se met à beaucoup tousser…
Zaba : Ça se soigne en quelques secondes.
Doli : C’est ta faute (toussant) ! Tu me fais trop parler…
Zaba : Promets-moi de changer, et je te soigne illico.
Doli : (Toussant) Quoi ?
Zaba : Si j’étais médecin, je refuserais de soigner toute personne qui ne me promettrait pas de changer sa façon de vivre. C’est trop facile que de soigner les gens pour quelques heures : ils retombent dans leurs faiblesses, et c’est un travail inutile que de les avoir traités – car après, il faut recommencer.
….
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Café Littéraire du 01 avril 2018
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Résistances Congolaises En Sol Majeur

Par • 4 Mar 2018 • Catégorie: Actualités, Café littéraire, Évènements
Résistances Congolaises
En Sol Majeur
Auteur : Serge Félix-Tchicaya
Format : 110*180 mm / Folio : 96 pages
Poids : 90 gr  / Parution : 01/03/2018
ISBN : 978-2-84220-160-9 / Prix : 10€

Dans l’histoire de l’humanité, tous les peuples luttent pour l’avènement d’un monde meilleur, à partir de leur vécu quotidien. Chaque citoyen lambda œuvre dans son petit coin, avec les moyens de bord dont il dispose.

La poésie engagée de Serge Félix-Tchicaya arrive à point nommé. Elle interroge un vouloir-vivre ensemble des Congolais qui s’est effrité depuis des décennies.

C’est une poésie de l’engagement, une poésie de la responsabilité qui titille tout Congolais où qu’il se trouve…

 

« Où étais-tu Likouala

Lorsque la belle Mindouli

Se parait d’or

Le jour de mon inhumation ?

As-tu interrogé les nombreuses grottes de Tchiopo ?

Peut-être que

La jeune fille aux hanches pulpeuses s’y cache encore

Laisse-moi donc conter à l’oiseau qui choit

L’histoire des idéaux qui tendent le voile sacré

Et je marche comme un imbécile

Attendant un message d’espoir de Kiélé

Qui n’a toujours pas de tombe… »

Serge Félix-Tchicaya

 

Paris, 1er mars 2018

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Invitation au Café Littéraire du 01 avril 2018

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Lettre du Pool n°4, 1er Déc. 2017

Par • 4 Mar 2018 • Catégorie: Café littéraire, Évènements

Lettre du Pool n°4, décembre 2017

Journal d’informations et d’analyses sur le Congo. Immatriculé sous le n°092/MCRP/DGAI/DPE du 3/9/2015. Siège : Quartier Ntari Ngouari, Kinkala. E-mail : lalettredupool@gmail.com

édito : Le non État dans la jungle congolaise

Les médias français se sont investis ces derniers temps sur le 30ème anniversaire de l’assassinat du président Thomas Sankara. Rien n’a été dit sur le 40ème anniversaire de l’énigmatique assassinat du président Marien Ngouabi, qui continue de hanter la république du Congo. Pour ce crime fondateur non élucidé, la lettre du Pool a consulté quelques indiscrétions de la Conférence Nationale Souveraine. Et oui, en 1991 le mal qui ronge notre pays avait bel et bien été indexé, mais la justice n’avait pas fait son boulot. Désormais, seul le droit peut apaiser la rue congolaise.
Il faut féliciter les avocats congolais qui ont manifesté lors de l’arrestation de Maître Ludovic Désiré Essou, après le décès en prison de son client Marcel Ntsourou. Cette réaction ne peut que forcer l’admiration, et le respect. Cette corporation a démontré par les temps actuels qu’elle les a… « bien suspendues » pour reprendre la formule du patriarche Claude Ernest NDALLA GRAILLE. En espérant qu’au vu de nombreux crimes économiques et de sang, qui consacrent le non-état, elle réussira à imposer le Tribunal Pénal International sur le Congo-Brazzaville (TPICB).
On ne peut pas, ne pas évoquer cette diaspora militante qui combat le pouvoir de Brazzaville depuis l’étranger. Même si les Nations Unies ont tourné le dos à la crise congolaise, l’ampleur de la contestation planétaire, qui s’est concentrée dans la lettre écrite par l’ensemble des forces vives de toutes les diasporas congolaises, ainsi que des organisations de la société civile de l’intérieur, destinée à Madame Christine Lagarde, secrétaire Général du FMI, montre que les Congolais sont prêts pour un changement radical de régime politique.
Des Assises Nationales du Congo, aux indignés 242, en passant par le collectif #sassoufit, la représentation Europe de la fédération Frocad-IDC, CJ3M, la lutte contre la dictature a redoublé d’intensité. Plusieurs personnalités de la société civile s’y sont mises également.
Les arrestations arbitraires que subissent les Congolais au quotidien ainsi que les menaces et emprisonnements des journalistes ne peuvent plus durer.
Que dire de l’inutile et honteuse guerre du Pool, une guerre de trop, comme l’expression d’une haine viscérale entretenue au sommet de l’État face aux ressortissants de ce département. Toute honte bue, ce qui fait office d’armée dans notre pays a été chassée du Centrafrique voisin pour incompétence, viol, vol et incivisme au regard de l’art militaire. C’est tout de même l’ONU qui a pris la décision de chasser près de 800 Casques bleus congolais, ressortissants d’un pays dirigé par un « Général d’armée ». Alors que dans des pays dirigés par des civils comme le Sénégal, la troupe, lorsqu’elle est appelée à des opérations extérieures, elle est disciplinée… car elle véhicule l’honneur du pays. On comprend dès lors pourquoi le pogrom du Pool a vidé les réserves du trésor public.
L’arrestation de Fortuné Ndombé patron du journal «Thalassa» devrait encourager la corporation journalistique à s’indigner. Une semaine de non parution des journaux aurai eu un impact considérable, hélas… Côme Mankassa disait: «le métier de journaliste mène des portes du palais à la fosse commune».
Lorsqu’un pouvoir s’attaque à ceux qui garantissent la liberté d’expression, ne serait-ce pas un signe prémonitoire annonciateur d’un temps nouveau ?
La mémoire des trois 1eres républiques au travers de Fulbert Youlou, Alphonse Massamba-Débat et Marien Ngouabi, nous rassure énormément. Malgré les difficultés actuelles, les sillons tracés par ces grands hommes mériteraient d’être revisités pour reconstruire le Congo.
Pour paraphraser Youlou : « Au peuple congolais : Patience, Courage et Persévérance ». En effet, face aux armes on peut se battre avec sa plume, face aux balles on peut se battre avec les mots, et quelque soit la durée de la nuit le soleil finira par paraître, pour nous aider à sortir de cette jungle congolaise.
Aurélien Guy Mankessy Directeur de la Publication

Aux sources du Génocide en cours dans le département du Pool :

Le fratricide non assumé du président Marien Ngouabi : Liminaire : Quelques documents historiques de première main permettent aujourd’hui de jeter un regard critique sur les assassinats de mars 1977, ainsi que sur les bases idéologiques mensongères du principal acteur de ces fratricides en masse que connaît la République du Congo, depuis cette date jusqu’à ce jour. Cette tragédie tropicale est relatée par des extraits d’acteurs, qui de près ou de loin ont participé à ces événements.

Pour commander le journal, télécharger le fichier suivant en JPEG  : Communiqué de Presse de l’OCDH du 31 août 2017

L’O.C.D.H. préoccupé par le maintien en détention arbitraire du journaliste Ghislain Fortuné Dombé et de Noël Mienanzambi Boyi, acteur de la société civile.

L’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) exprime sa « vive préoccupation » concernant le maintien en « détention arbitraire » du journaliste Ghislain Fortuné Dombé et de l’activiste Noël Mienanzambi Boyi et, appelle à leur libération immédiate.

En effet, le journaliste Ghislain Fortuné Dombé, directeur de publication du journal TALASSA a été arrêté le 11 janvier 2017, officiellement dans le cadre d’une procédure de flagrance pour « complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». C’est une complicité constatée dans un article où le journaliste, comme bien d’autres de sa profession, relaie le message de vœux de M. Frédéric Bitsamou, alias Pasteur Ntumi qui a conduit à son inculpation. Dans la foulée, le journal TALASSA a été interdit pour un autre article jugé diffamatoire vis-à-vis du chef de l’État. L’article invoquait l’échec de la rencontre entre le Président Sassou et le Président américain, Donald Trump.

Noël Mienanzambi Boyi, Président de l’Association pour la culture de la paix et de la non-violence a été quant à lui arrêté le 11 janvier 2017 à Kinkala. Après avoir été trimbalé dans plusieurs commissariats de police, il a été écroué le 22 juin 2017 à la maison d’arrêt de Brazzaville. Les autorités lui reprochent le crime de « complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État » pour avoir accepté, selon lui, une mission des autorités pour tenter de mener une médiation entre le pouvoir et M. Frédéric Bitsamou, alias Pasteur Ntumi.

L’OCDH déplore que six (6) mois après la fausse annonce de l’ancien Ministre de la justice, M. Pierre MABIALA, sur la tenue imminente d’un procès concernant tous les prisonniers politiques de même que toutes les personnes arrêtées en rapport avec la guerre du Pool, que Gislain Fortuné Dombé et Noël Mienanzambi Boyi soient toujours détenus arbitrairement.

La loi nationale en matière de détention indique que la détention préventive ne peut excéder 4 mois et qu’aucune prolongation motivée ne peut être prescrite pour une durée de plus de 2 mois. L’OCDH fait constater que non seulement les 4 mois sont largement dépassés mais qu’aucune prolongation n’a été notifiée aux intéressés. L’arbitraire du pouvoir n’a plus de limites. En agissant ainsi, les autorités congolaises sont sorties du cadre de la légalité et enfreint manifestement la loi nationale et la législation internationale en matière des droits de l’Homme.

Source OCDH

Le martyre d’un journaliste congolais, Ghislain Fortuné Dombé, dans les couloirs de la mort du totalitarisme congolais.

 

 



Brève BIOGRAPHIE DE SIMON-PIERRE KIKHOUNGA-NGOT, 1920-2015

Par • 7 Avr 2017 • Catégorie: Café littéraire

Brève BIOGRAPHIE DE SIMON-PIERRE KIKHOUNGA-NGOT, 1920-2015

 

Auteur : Noël Magloire N’Doba
Format : 148 mm *210 mm/ Folio : 24 pages
Parution : 17/04/2015
ISBN : 2-84220-087-9 / Prix : 5€

Brève BIOGRAPHIE DE SIMON-PIERRE KIKHOUNGA-NGOT

Ce texte correspond à ce que son intitulé indique. Il s’agit d’une biographie de Simon-Pierre KIKHOUNGA-NGOT. L’Homme et l’homme politique à la mémoire de qui l’Etat congolais rend hommage vendredi 17 avril 2015 à Paris, puis lundi 19 avril à Brazzaville, ensuite à Dolisie, avant qu’il ne repose en paix dans la localité de Makabana vers la frontière entre le Congo et le Gabon.


Ce premier fascicule, à télécharger sur le lien suivant PaariKikhoungaBook, présente successivement et en résumé :

– Les origines familiales ;

– L’itinéraire en matière de formation scolaire et professionnelle ;

– L’itinéraire dans la vie professionnelle ;

– L’expérience politique et l’expérience syndicale, de 1952 à 1958.

Un second fascicule viendra compléter cette brève biographie sur :

– L’expérience politique et l’expérience syndicale, de 1958 à 1997.

– L’expérience de la vie privée en tant qu’entrepreneur, et en tant que chef de famille ;

– Le sens du message transmis par son œuvre reconnue comme telle.

I. Origines familiales

Simon-Pierre KIKHOUNGA-NGOT avait vu le jour dans les années 1920 au village Maboukou dans le département du Niari, plus précisément dans l’actuel district de Makabana. Il appartenait à l’ethnie Kunyi (ou Ba kougni) du groupe Kongo.

 

Son père, KIKOUNGA NGO, qui était avant tout un Nzonzi, c’est-à-dire un sage, était chef coutumier et chef de terre. Sa mère, Julienne MANGA, était femme de la noblesse qu’incarnait son clan.


Suivant le système de parenté matrilinéaire et patrilocal qui structurait et structure toujours les populations de descendants du royaume de Kongo, Simon-Pierre, qui était par ailleurs né jumeau, appartenait au clan des Ba Sanga (également appelé Ba Yanga) par le lignage de sa mère, et il était le fils des Mi Tsati par celui de son père.


 

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