Kongo Kultur : Alliance pour une renaissance africaine
Vol. 1 n°1-2, janvier-juin 2009
Revue culturelle, trimestrielle, éditée par les éditions Paari
Impasse du mousset, 83, rue de Reuilly, 75012 Paris, France
Prix du numéro : 12, 50€
Problématique :
Cette revue est le prolongement du magazine Congo Ya Sika : mensuel culturel des deux rives. Le contenu de ce numéro inaugural peut être vivité à travers les extraits suivants :
Pensées et Actions Politiques. Auteur : Président Alphonse Massamba-Débat; Avant-Propos : Dominique M’Fouilou; Introduction Générale : Maboungou-Mbimba Antoine; Problématique : Alphonse Massamba-Débat, qui arrive au pouvoir en août 1963 est né en 1921 à N’kolo, près de Boko située à 130 km au sud de Brazzaville. Ces deux tomes rassemblent son œuvre et ses discours inédits. De son vivant, son œuvre publiée, entre 1963 et 1968, sous forme de livrets par l’Agence Congolaise d’Information (ACI), n’était connue ni dans son ampleur ni dans ses moindres détails.
C’est pour la première fois qu’elle est publiée sous cette forme. Elle a été organisée en livres indépendants les uns des autres, et se décline en deux tomes :
Tome 1 [Folios 1 à 232] : Il rassemble les livres suivants : « De la Révolution Messianique à la Révolution Politique », « Révolution et Construction Nationale », et « Principes pour favoriser l’Unité Nationale ».
Tome 2 [Folios 233 à 504] : Il rassemble l’ensemble de ses discours : « Cinq ans de discours à la tête de l’État et de la Nation ».
Ces textes comblent un vide considérable sur l’histoire politique du Congo-Brazzaville. Dans ses derniers voeux de nouvel an à la tête de l’état, le 31 décembre 1967, il avait eu la prémonition suivante :
« … Il y a des malheurs qui peuvent s’abattre sur nous sans le vouloir, comme les épidémies et d’autres cataclysmes naturels, mais peut-on en dire autant des guerres civiles par exemple ? Celles-ci peuvent-elles s’abattre sur des peuples sans la volonté de ces derniers ? […] à l’heure actuelle il ne fait l’ombre d’aucun doute que la paix, la prospérité et le bonheur, dépendent presque exclusivement du peuple congolais lui-même. S’il en est conscient, il trouvera sur son chemin beaucoup d’amis pour l’y aider […]»
L’œuvre du Président Alphonse Massamba-Débat mérite d’être partagée.
Prix du Coffret contenant les deux tomes : 50 Euros. Bon de commande, cliquer sur le lien :ntumua1b
Résumé : Cet essai décrit la vie et l’œuvre de Mgr Georges Firmin Singha au sein de l’église du Congo-Brazzaville. Evêque de Fort-Rousset, actuellement Owando, Mgr Georges Firmin Singha est resté pendant onze années, Président de la Copnférence épiscopale du Congo après l’assassinat du Cardinal Emile Biayenda, des Présidents Marien Ngouabi et Alphonse Massamba-Débat. Prélat à la santé fragile, il mourut le 18 août 1993.
Résumé : Cet ouvrage restitue l’assassinat du Cardinal Emile Biayenda, le 22 mars 1977. Il montre comment son éminence est livrée aux mains des bourreaux qui l’humilient, opèrent sa réification puis l’achèvent. Ils jettent son corps dans une fosse anonyme du cimetière d’Itatolo au nord de Brazzaville. L’abbé Louis Badila exigera la restitution du corps qui sera exhumé. Il sera transféré à la morgue de l’hôpital général de Brazzaville, et inhumé dignement dans la cathédrale Notre Dame de Brazzaville.
Cet ouvrage analyse la dynamique des langues africaines, ainsi que leur perpétuel redéploiement selon les règles de compétitivité, de rareté, de durabilité et de communicabilité dans des secteurs d’activité modernes. Professeur Abolou, analyse aussi les paradigmes développementalistes, l’embargo linguistique depuis l’ère coloniale ainsi que les enjeux des langues africaines sur la structuration des sociétés africaines. En définitive, Camille Roger Abolou plaide en faveur d’un plan sociolinguistique de développement, susceptible de transformer les langues africaines en des langues fonctionnelles.
Ces deux livres situent leurs événements dans la période coloniale avec toutes les brutalités que les Français imposent aux Congolais, particulièrement aux populations de la région du Pool et Brazzaville. A travers les aventures rapportées par le héros-narrateur de « La Soumission », le lecteur découvre les supplices et les travaux forcés qui ont désorganisé la société congolaise en général et la région du Pool en particulier : les cultures vivrières seront délaissées au profit de l’exploitation du « nkuezo ». Et apparaissent les premiers miliciens au Congo qui vont aussi occuper une grande place dans la littérature congolaise à cause de leur impact négatif sur les populations. Aussi, « La Soumission » aura sa suite logique dans « Les Corbeaux », deuxième roman de l’auteur qui met en exergue les véritables héros du Maswanisme appelé encore « corbeaux ». Leur chef André Maswa est le héros central du livre qui mène, avec ses adeptes tels le vieux Sita, Mbemba et Nganga, une lutte contre l’administration coloniale. Ils sont persécutés et Maswa est jugé par l’administration coloniale pour ses idées anticoloniales.
Ce que Kant explore et examine dans la Critique de la raison pure, c’est le problème de la métaphysique, son statut, sa légitimité et sa possibilité comme science.
La métaphysique est restée au stade du tâtonnement, de l’incertitude, du désaccord profond avec son objet, particulièrement dans l’approche des problématiques qu’elle tente de mettre en œuvre, comme par exemple concevoir la totalité de l’univers, atteindre les noumènes, des réalités ontologiques telles que Dieu, l’Âme, la Liberté etc.
Ensuite, conformément à son esprit de rigueur, soucieux de l’intégrité des choses, Kant veut conduire à la destination ultime, son réveil dogmatique inauguré dans les Prolégomènes.
Ce livre fondamental comprend non seulement les thèmes essentiels de la philosophie critique de Kant, mais également un choix de textes extraits des trois Critiques, pour une meilleure connaissance de l’oeuvre du Sage de Koenigsberg.
Dominique M’FOUILOU est un auteur de la littérature congolaise plutôt singulier. En effet, alors que ses collègues écrivent des textes qui mêlent, à pourcentage plus ou moins égal, fiction, expériences personnelles, au besoin histoire du pays ; lui se nourrit essentiellement de cette dernière, en particulier des événements qui ont constitué – ou qui constituent – des pages mémorables de notre histoire. Pages mémorables, sans doute, mais parfois si méconnues ! Les générations qui n’ont pas vécu ces événements ou étaient trop jeunes pour s’en souvenir – et elles sont aujourd’hui les plus nombreuses – ne connaissent que vaguement des noms, des faits qui ont pourtant marqué l’histoire de notre pays. Les témoins de ce passé se font de plus en plus rares ; et ceux qui meurent s’en vont avec leurs souvenirs. A défaut de livres d’Histoire qui mettent en lumière le vécu des Congolais, pourquoi ne pas recueillir ces témoignages et en faire le fondement d’œuvres romanesques ? C’est le mérite de Dominique M’FOUILOU.